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comment faire une transition en dissertation philosophique

Tout comprendre sur les transitions en philo

Rarement bien menées, souvent occultées et pourtant systématiquement attendues par le correcteur, les transitions en philosophie restent un mystère pour encore bon nombre d’étudiants. Quelle présentation, quelle longueur, est-ce obligatoire, autant de questions qui demeurent souvent sans réponses au vu des conseils contradictoires des professeurs. Si vous souhaitez rédiger une dissertation de philosophie avec davantage de cohérence et de fluidité, découvrez dans cet article tous les secrets de la transition.

Lire plus  : 10 astuces simples pour progresser rapidement en philo

Lire plus  : la méthode gagnante pour une bonne introduction en philo

1) Est-ce vraiment obligatoire ? À quoi ça sert ?

Si vous avez pour ambition de rédiger une dissertation claire, structurée, fluide, alors oui : les transitions sont absolument fondamentales. Plus exactement, les transitions sont les charnières de votre argumentation, soit les articulations qui font que votre copie forme un corps : si elles font défaut, c’est toute la cohérence de l’ensemble qui s’effondre . Si la transition permet la fluidité du propos, elle sert aussi à justifier le passage à l’idée suivante : en d’autres termes, sans transitions, vos idées ne font que s’accumuler et apparaitre tel « un cheveu sur la soupe », c’est-à-dire sans y avoir été « invitées », justifiées, légitimées.

Lire plus  : construire et organiser son argumentation en philo

2) À quel moment ?

S’il peut parfois y avoir débat voire contradictions au sujet des transitions, tous les professeurs s’accordent à dire que les transitions sont absolument primordiales entre chaque grande partie  : comme expliqué précédemment, les transitions justifient le passage à une autre idée ; étant donné que les grandes parties marquent un revirement dans votre argumentation, il s’agit d’emplacements tout-à-fait stratégiques pour faire une belle transition. Des transitions plus rapides et plus légères peuvent également être opérées entre les sous-parties de chaque grande partie , garantissant ainsi une fluidité tout au long de la copie. Vous l’aurez compris : l’idéal reste de faire une transition à chaque tournant stratégique de votre copie.

3) Comment la réaliser ?

La fameuse question qui divise… entre les adeptes de la récapitulation et ceux qui déconseillent fortement cette technique, il peut être difficile de s’y retrouver. Toutefois, il semble judicieux de rappeler brièvement en début de transition ce qui vient d’être fait dans la partie, pour ensuite mieux en montrer les limites et insuffisances, et alors justifier le passage à la partie/l’idée suivante . Aussi la transition peut-elle se décomposer de la manière suivante :

            1) Rappel de ce qui vient d’être démontré

            2) Mise en évidence de ses limites et/ou de ses insuffisances

            3) Pertinence d’une nouvelle idée/d’un nouveau point de vue

4) Quelle longueur ?

Il va de soi qu’une transition ne peut pas être aussi longue et développée que la partie qu’elle achève. Néanmoins, la transition ne se sabre pas pour autant en une ligne et demie : en effet, il ne faut pas confondre « transition » et « annonce de la partie suivante ». Si vous avez bien respecté toutes les étapes préconisées de la transition, celle-ci devrait constituer un petit paragraphe, assez court pour être synthétique mais suffisamment long pour ne pas être trop évasif et lapidaire. Si la transition est pertinente et bien menée, vous saurez trouver un équilibre judicieux.  

5) Quelle présentation ?

Mieux vaut que les transitions soient mises en valeur et ressortent du corps de la copie pour être clairement identifiées. Dans cette perspective, revenir à la ligne en fin de grande partie puis marquer un alinéa avant de rédiger votre transition paraît être une technique judicieuse. Sauter une ligne entre la fin de votre grande partie et votre transition est également une technique envisageable que beaucoup d’étudiants adoptent, cela permettant de faire ressortir encore davantage votre transition. Gardez à l’esprit que le correcteur feuillette souvent la copie avant de la lire, de sorte à identifier l’introduction, vos grandes parties et ses transitions ainsi que la conclusion ; il est donc dans votre intérêt de lui faciliter la tâche en délimitant clairement les étapes de votre copie. N’hésitez donc pas à abuser d’alinéas et de sauts de lignes même pour vos transitions !

Lire plus  : Alexandra, 17 en spé philo à l’ENS

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comment faire une transition en dissertation philosophique

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Comment faire des transitions pour une dissertation ?

Rappelons que la dissertation déroule une longue réflexion organisée en guise de réponse à une question posée.

Cette réflexion se compose de deux ou trois parties.

Bien entendu, il convient de soigner les transitions entre chaque partie.

Le principe de la transition

Une transition correspond à quelques phrases qui vont constituer un lien entre deux parties au sein de la dissertation.

Son utilité

Dans la transition, il s'agit de faire un rapide bilan de ce qui vient d'être vu mais aussi d'annoncer ce qui va être étudié, toujours selon un raisonnement structuré et logique.

Pour le lecteur, c'est une façon de bien suivre le raisonnement de celui qui écrit la dissertation.

Pour le scripteur, cette transition lui permet de vérifier si son plan est défendable et donc cohérent.

Nombre de transitions

Pour une dissertation en deux parties, il faudra faire une transition entre la première et la deuxième partie.

Pour une dissertation en trois parties, il faudra faire deux transitions : une transition entre la première et la deuxième partie puis une autre transition entre la deuxième et la troisième partie.

Mise en forme de la transition

Visuellement, la transition peut prendre plusieurs formes.

Soit entre les deux parties

La transition est alors un tout petit paragraphe qui apparaît entre les blocs des parties développées de la dissertation.

Pour le mettre en évidence, on saute deux lignes avant et deux lignes après.

Soit à la fin de la partie qu'on vient de traiter

On place alors la transition à la fin de la partie qui vient d'être écrite.

Puis on saute deux lignes après, pour bien montrer qu'on passe à la partie suivante.

Méthode pour créer une transition

Nous vous conseillons de faire toujours des transitions composées de trois éléments.

Pour vous faciliter la tâche, vous pouvez écrire trois phrases, chacune correspondant à un élément de cette transition.

Terminer et répéter

La première phrase de la transition répète l'axe principal de la partie qu'on vient d'achever.

C'est la première brique : une sorte de « brique-du-passé » qui rappelle la partie précédente.

Créer un lien logique

La deuxième phrase de la transition crée un lien logique et cohérent entre l'axe principal de la partie qu'on vient d'achever et l'axe principal de la partie qu'on va développer juste après.

C'est une sorte de « ciment-entre-briques » qui explique pourquoi on peut mettre une brique sur l'autre.

Annoncer la suite

La troisième phrase de la transition annonce clairement l'axe principal de la partie qui va ensuite être traitée.

C'est une sorte de « brique-de-l'avenir » qui présente la partie qui suit la transition.

L'idée des trois phrases ne doit pas représenter une contrainte. Si les notions sont un peu complexes, rédigez plus de phrases pour vous exprimer sans trop vous étendre.

La transition doit faire entre 3 et 5 phrases : pas moins, pas plus !

Transition pour une dissertation en deux parties

Imaginons l'élève A qui traite le sujet de dissertation suivant :

Le recours à la fiction (fable, conte philosophique, portrait satirique, roman-fable, etc) permet-il vraiment de dénoncer efficacement les défauts des hommes ?

L'élève A organise sa dissertation en 2 parties :

I/ La fiction permet de dénoncer efficacement les défauts des hommes.

II/ Ce recours à la fiction a ses limites, surtout en comparaison avec l'argumentation directe.

Pour sa transition, il va suivre 3 étapes :

1/ Il rappelle ce qu'il a vu en I/

2/ Il fait le lien entre I/ et II/ c'est-à-dire qu'il indique que ce I/ n'est pas vrai dans tous les cas.

3/ Il annonce qu'il va maintenant passer aux limites du recours à la fiction.

Après avoir sauté 2 lignes et fait un alinéa de 3 carreaux, l'élève A écrit la transition suivante :

Nous avons ainsi montré que le recours à la fiction permettait de dénoncer les défauts des hommes. Toutefois ce moyen n'est pas efficace dans toutes les situations. Étudions désormais les limites de ce recours à la fiction, en particulier lorsqu'on le compare à une utilisation de la réalité, dans le cadre de l'argumentation directe.

Transitions pour une dissertation en trois parties

L'élève B a le sujet de dissertation suivant :

Dans quelle mesure la mise en scène d'une œuvre théâtrale constitue-t-elle une interprétation de cette pièce ?

L'élève A organise sa dissertation en 3 parties :

I/ La mise en scène d'une œuvre théâtrale constitue une interprétation.

II/ Celle-ci s'effectue plus ou moins en rupture avec l'interprétation proposée par l'auteur.

III/ Au-delà du travail de la mise en scène, les spectateurs participent à l'interprétation d'une pièce.

Pour sa transition entre le I/ et le II/, l'élève va suivre 3 étapes :

2/ Il fait le lien entre I/ et II/ c'est-à-dire qu'il va rappeler que l'interprétation du metteur en scène passe par un texte : la pièce de théâtre de l'auteur.

3/ Il annonce qu'il va maintenant passer à l'interprétation proposée par l'auteur.

Après avoir sauté 2 lignes et fait un alinéa de 3 carreaux, l'élève B écrit la transition suivante :

Nous venons d'étudier en quoi la mise en scène d'une oeuvre théâtrale, par les choix de scénographie, d'accessoires, de lumière et de son, constituait une interprétation de l'oeuvre représentée. Cependant ce travail du metteur en scène s'appuie sur un texte. Voyons donc comment l'interprétation du metteur en scène se confronte à celle proposée par le dramaturge.

Suite de la dissertation

L'élève va ensuite développer toute sa deuxième partie, c'est-à-dire le II/ du plan.

Méthode pour la transition en fin de deuxième partie

Pour sa transition entre le II/ et le III/, l'élève va de nouveau suivre 3 étapes :

1/ Il rappelle ce qu'il a vu en II/

2/ Il fait le lien entre II/ et III/ c'est-à-dire qu'il va dire que le théâtre est tripartite, réunissant trois personnalités : le metteur en scène, l'auteur mais aussi le spectateur.

3/ Il annonce qu'il va maintenant aborder le rôle du spectateur dans l'interprétation d'une pièce.

Après avoir sauté 2 lignes après sa 2ème partie et fait un alinéa de 3 carreaux, l'élève B écrit donc la transition suivante :

Ainsi, la représentation théâtrale offre un équilibre ou au contraire un déséquilibre entre l'interprétation du metteur en scène et celle que propose l'auteur. Pourtant une représentation ne saurait exister sans public. Intéressons-nous désormais à l'interprétation que fait le spectateur d'une pièce selon son époque, sa sensibilité et son éducation.

Vous avez maintenant plus d'éléments pour réussir les transitions de vos dissertations.

À vous de jouer !

Dernière relecture de cet article : 30/04/2021

Copyright Copiedouble.com

comment faire une transition en dissertation philosophique

Il y a l' écrit de tous les jours , il y a l' écrit littéraire , il y a l'écrit en tant que signe graphique et il y a le site lesprosdelecrit.fr .

Le bien-être par l'autonomie de la pensée

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Dissertation et méthode philosophique

Dissertation : la méthode philosophique

de Le Chalon Philo

dans Philosophie

La dissertation est l’un des deux grands exercices pour améliorer sa réflexion en philosophie. Le deuxième étant l’explication de texte ! Nous allons vous donner toutes les clefs pour maitriser la dissertation et ainsi améliorer votre capacité à structurer vos réflexions sur un sujet précis ! Si pour Bergson : « La philosophie doit être marquée du sceau de la précision » , pour nous c’est l’autonomie de votre pensée que nous voulons vous aider à faire marquer du sceau de la précision . Or cet exercice est parfait pour vous entrainer mentalement !

Dissertation et méthode philosophique

Vous pouvez voir cet article en format vidéo ici :

La Structure de la dissertation :

La dissertation comporte :

  • Une introduction
  • Un développement en plusieurs parties
  • Une conclusion

La dissertation : qu’est-ce que c’est ?

plan méthode

Une dissertation a pour objectif de répondre de manière progressive , structurée et argumentée à une question . Il faut considérer que cette question n’a pas de réponse parfaite et définitive. C’est justement pour cela qu’elle fait objet de réflexion . La dissertation passe souvent en revue différentes réponses possibles qu’il faut hiérarchiser . On part souvent de la plus évidente pour finir vers la plus compliquée . 

L’introduction de la dissertation :

introduction

L’introduction de la dissertation permet d’expliciter le sens du sujet, c’est-à-dire : le problème philosophique que le sujet pose. On peut généralement y voir 3 moments, mais il est possible d’en faire plus et il est possible d’en faire moins (Attention, il faut au moins 2 moments dans votre dissertation ).

L’accroche dans l’introduction :

Il s’agit ici d’amener la problématique en explicitant le problème du sujet. On peut y souligner par exemple, au travers d’une première tentative de définition des termes du sujet, que plusieurs réponses opposées ou non sont possibles . La construction d’un paradoxe sert à justifier la problématique et soulève le fait que répondre à la question n’est pas si simple et ne va pas forcément de soi.

La problématique dans l’introduction :

Une fois le paradoxe mis en évidence, il devient possible de formuler explicitement une problématique . En bref : l’introduction sert de mise en tension , on peut la voir comme une pièce de théâtre ! On montre qu’une réponse directe ne va pas de soi et qu’il faut y pousser réflexion .

L’annonce de plan dans l’introduction :

L’annonce de plan sert à énoncer les thèses qui seront soutenues dans chaque parties .

L’introduction est un moment d’analyse conceptuelle . En conséquence il n’est pas nécessaire et il ne vaut mieux pas mentionner ou développer de références philosophiques dedans car ce travail sera à faire dans le développement . On peut par contre s’appuyer sur des exemples concrets !

Le développement de la dissertation :

developpement

Dans un développement de dissertation , chaque partie propose une réponse à la question posée par le sujet. Le sens qu’elle donne aux termes du sujet doit toujours être précisé . De plus il ne faut pas traiter les termes séparément au risque de faire un hors sujet ou de ne pas réellement traiter la question mais seulement les termes l’un après l’autre. 

Exemple :  

Pour le sujet : « L’autonomie de la pensée rend-elle libre ? » Il ne faut pas faire en 1) L’autonomie de la pensée, en 2) la liberté et en 3) le rapport entre l’autonomie de la pensée et la liberté. En effet les 2 premières parties seraient totalement hors sujet . Il faut toujours traiter de toutes les notions du sujet ensemble dans toutes les parties . 

De plus, l’ordre des parties n’est pas le fruit du hasard . Le développement doit s’acheminer progressivement vers une réponse de plus en plus satisfaisante et pertinente quant à la question posée. On part donc généralement de la réponse la plus simple , la plus spontanée (c’est généralement l’opinion commune ),  vers la réponse la plus complexe , la plus élaborée . 

Les transitions dans la dissertation :

Dans la dissertation , les transitions sont très importantes car elles donnent à l’ensemble son déroulement logique . Elles servent à démontrer pourquoi il ne faut pas s’en tenir à la réponse proposée dans la partie précédente et qu’il est ainsi nécessaire de passer à l’examen d’une autre tentative de réponse , normalement plus pertinente et plus satisfaisante . 

La transition permet donc de mettre en évidence les limites et les insuffisances d’une réponse , le fait qu’on ne puisse pas en rester là pour se satisfaire et la nécessité d’aller plus loin, d’approfondir . 

La construction de chaque partie dans la dissertation :

Chaque partie est généralement constituée d’au moins 3 moments , il en va souvent de même pour les sous-parties.

  • On annonce la position qu’on va soutenir pour répondre au sujet en utilisant les termes de celui-ci.
  • On argumente en faveur de cette position . Pour cela on peut s’aider d’une analyse des termes employés, d’exemples, de références philosophiques, scientifiques, etc. 
  • On dresse un bilan en rappelant la position soutenue et en rappelant le sens qu’on a donné aux termes du sujet.

De ce fait, une partie ne doit pas commencer par une référence philosophique (« Pour Nietzsche… »X). Pourquoi donc ? Parce que la référence philosophique doit être considérée comme un outil qu’on mobilise , comme une arme qu’on manie au service de la réflexion que nous sommes en train d’élaborer . Elle doit appuyer notre argumentation et non en être le commencement . 

Une référence philosophique doit être citée le plus précisément possible. Le strict minimum serait d’au moins dire le nom de l’auteur et le titre de l’ouvrage dans laquelle on tire notre citation , ou un concept .

La conclusion dans la dissertation :

conclusion

La conclusion dans la dissertation récapitule le cheminement suivi au cours du développement . On insistera aussi particulièrement sur la pertinence de notre réponse finale sans oublier de répondre à la question posée par le sujet. Dans notre exemple : « L’autonomie de la pensée rend-elle libre ? » , il faudra répondre dans la conclusion si, oui ou non, elle rend libre . On peut y ajouter une ouverture , mais cela n’étant pas obligatoire, il est souvent conseillé d’éviter comme nous l’avions dit pour l’explication de texte . 

Pour réaliser cet article nous nous sommes en partie inspiré du livre Méthodologie philosophique ! La dissertation est vraiment un très bon entrainement pour exercer sa pensée réflexive , alors n’hésitez pas !

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MÉTHODO : comment bien rédiger sa dissertation de philosophie ?

  • Publié le 31 mars 2020
  • Mis à jour le 16 juin 2021

comment faire une transition en dissertation philosophique

T’entraîner à la rédaction de sujets est la clé ! Une bonne préparation te permettra de réussir et de peut-être t’assurer une bonne note à la dissertation et décrocher une mention au bac de philosophie.

Il y a 3 étapes à prendre en compte dans la construction de ta dissertation de philosophie, si tu les appliques tu auras toutes les cartes en main pour faire une bonne disserte.

1. Quelle méthode choisir ? Quelle architecture de dissertation est la meilleure ?

Les méthodes de dissertation sont variées. Entre ce que t’a dit ton prof, ce que tu as vu sur le net, ce que tu as lu dans ton manuel, etc., il y a souvent de quoi se perdre ! Voici quelques conseils pour choisir entre toutes ces sources.

4 éléments universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie.

D’abord, il faut se rappeler que, si les méthodes sont différentes, il y a 4 éléments qui sont universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie :

  • Une problématique ;
  • Une réponse personnelle et argumentée à cette problématique ;
  • La définition détaillée et approfondie des termes du sujet ;
  • Un plan en trois temps.

Dans tous les cas, choisis la méthode avec laquelle tu te sens à l’aise et n’en change pas. Attention, la méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.

Je te donne un exemple de méthode, d’architecture, de nomenclature ci-dessous, attention quelques éléments dont tu dois te souvenir :

  • Les noms des parties ne doivent pas apparaître.
  • Le plan guide la hiérarchisation de ton analyse.
  • Tu dois introduire chaque partie par une phrase de transition.

Dans cet exemple de plan en 3 parties (voir ci-dessous), l’enjeu de la question sera de savoir dans quelle mesure le bonheur est le but de la politique .

La méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.

Partie 1 : qu’est-ce que le bonheur ?

  • Aspect universel 
  • Aspect singulier

Partie 2 : la politique, qui est la gestion des affaires publiques, ne semble donc pas devoir s’occuper du bonheur, qui finalement est quelque chose de propre à chacun.

  • Définition détaillée de la politique  
  • Si l’état prétend imposer sa conception du bonheur aux individus, il y a de fortes dérives totalitaires à craindre.
  • Mais s’il ne s’en occupe pas du tout alors la politique n’est qu’un instrument au service de quelques-uns .

Partie 3 : en réalité, la politique, si elle ne s’occupe pas directement du bonheur, doit cependant faire en sorte que chacun puisse le trouver. Elle doit assurer les conditions de possibilités du bonheur.

  • La politique doit permettre à l’homme d’être éduqué, soigné, etc.
  • La politique d’un état doit assurer la paix intérieure et la paix extérieure, faire en sorte que la vie sociale et le bien commun soient possibles.

2. S’entraîner à définir avec précision les notions du programme de philosophie

Pour cet exercice, n’hésite pas à te faire des cartes mentales (mindmaps) colorées et personnalisées qui te permettront de mémoriser à long terme.

Je te donne un exemple ci-dessous :

Mindmap pour les cours de philosophie

Si tu as du mal à apprendre ton cours, et que tu as besoin d’aide, retrouve des cours synthétiques sur superBac ! Ces fiches sont rédigées par des professeurs certifiés.

 Tu trouveras aussi de nombreux cours et vidéos de notions sur la chaîne Youtube superBac by digiSchool .

3. Entraîne-toi !

Pour s’entraîner avec succès, il y a deux types d’exercices simples et ultra efficaces.

Entraînement à la dissertation n°1 : choisir – remplir – comparer

Choisir un sujet dont tu peux trouver le corrigé en ligne sur superBac. Par exemple, tu peux trouver : « La culture nous rend-elle plus humain ? »

Puis, remplir les étapes en écrivant seulement l’essentiel : définitions, références à un auteur, idée d’argument à mentionner, etc.

Problématique : …

Partie 1 : …

Partie 2 : …, partie 3 : ….

Enfin, comparer avec le corrigé proposé.

Le but n’est pas que tout soit absolument similaire mais que les éléments essentiels soient là : des définitions justes et complètes, des références judicieuses aux auteurs, une bonne méthodologie qui suit une logique de raisonnement, ainsi qu’une réponse personnelle.

Entraînement à la dissertation n°2 : l’exercice de conviction

Pour cet exercice, il vous faudra donc :

  • Choisir un sujet de dissertation de philosophie
  • Trouver la problématique de ce sujet
  • Trouver ta réponse personnelle
  • Argumenter ta réponse personnelle devant un auditoire : par exemple, un ou plusieurs membres de ta famille, et essaye de les convaincre que tu as raison.

Cet exercice te permet de mettre tes idées au clair , de sortir du côté un peu abstrait de la dissertation et de travailler en t’amusant .

De plus, il est fort probable que tes parents ou tes amis te répondent et argumentent à leur tour. Ce qui te permettra de voir des aspects du problème qui t’avaient échappés.

Une fois cet exercice fait, tu peux toujours t’amuser à remplir le plan à trou avec toutes les idées qui auront germé !

Si cet article vous a aidé, dites-le-nous 🙂

Note moyenne 4 / 5. Vote count: 19

comment faire une transition en dissertation philosophique

Comment bien se relire pour ne pas faire d’erreurs d’orthographe ?

Apprendre à bien se relire est primordial pour de nombreuses raisons. Tous les jours, entre nos messages, nos e-mails, nos devoirs à faire, nos examens, nous écrivons énormément et il est parfois difficile de se relire sans méthode fiable. Aurore Ponsonnet, formatrice en orthographe et Maureen Pinneur, responsable pédagogique chez digiSchool, te donnent leurs meilleurs conseils de relecture pour ne plus faire de faute ! Rappels de grammaire, conjugaison, orthographe des mots et techniques de relecture, tout est là, suivez le guide !

comment faire une transition en dissertation philosophique

Bac de philosophie : les citations à retenir

Chaque jour l'épreuve de philosophie se rapproche, et tu commences à paniquer ou à te demander ce que tu vas bien pouvoir dire dans ta copie ? digiSchool t'a compilé 30 citations qui pourront, on l'espère, te débloquer pour la dissertation !

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Bac technologique 2021 : programme et épreuve de philosophie

La philosophie est la matière commune de tous les bacheliers. Cependant, son programme et l'épreuve qui lui est rattachée connaissent quelques variations selon les filières. Zoom sur la philosophie pour la filière technologique : programme, modalités d'évaluation, conseils de révisions... suis le guide !

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C’est très utile

Merci pour la comprehension mais je peus avoir les citation merci

Je les veux

comment faire une transition en dissertation philosophique

bon plan pour moi

Un très grand merci mon professeur pour votre soutien sans même nous connaître.

M’aidera de bien comprendre

Merci, ceci m’aidera beaucoup

quelle la question posé pour la dissertation

Très heureuse de vous lire

Merci beaucoup et j’apprécie énormément votre aide

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                         Fiche de synthèse sur la dissertation

                         Pour aller plus loin:

                         La méthode Morfaux à télécharger

                         Des liens vers des vidéos                         

Méthode détaillée des étapes à suivre pour réaliser la dissertation :

METHODOLOGIE DE LA DISSERTATION

Les caractéristiques la dissertation en philosophie

Réflexion argumentée – Il ne suffit pas de donner son opinion. Il faut justifier les idées, il faudrait concevoir la dissertation comme une démonstration.   On doit chercher à construire une argumentation logique, rationnelle.

Réflexion instruite – il faut mettre en œuvre des connaissances philosophiques. Il faut exploiter les connaissances acquises pendant l’année. On peut également utiliser sa culture personnelle dans le domaine littéraire, scientifique, artistique. Privilégiez des références connues, celles qui ont été étudiées au Lycée.

Réflexion qui apporte une réponse au problème – On montre que grâce à sa réflexion on a pu apporter des éléments de réponse à la question posée même s’il n’y a pas de réponses évidentes.

P.S / Le correcteur ne note pas en fonction des « opinions des candidats » mais selon   des critères d’évaluation liées à la qualité de la démarche d’analyse et d’argumentation des sujets.

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  I/ Le travail au brouillon  

  C’est un élément décisif du travail final.    Il ne faut pas le négliger   

  On ne doit jamais commencer à rédiger tout de suite au propre

  Ne chercher pas à « répondre » immédiatement à la question même si la réponse vous semble évidente.

   Il faut tout d’abord   analyser le sujet :

   Identifier les notions importantes du sujet – Définir leurs sens

Ex : Que gagnons nous à   travailler ?    La notion du programme est   le TRAVAIL . C’est dans cette partie du programme étudiée en classe que vous trouverez les éléments clés pour traiter le sujet, sans bien sûr exclure totalement d’autres parties du cours.

  Ne pas négliger les notions qui ne sont pas au programme et qui peuvent toutefois être présents dans le sujet – les définir à partir  de  l’usage  courant.

  Ex : Est il absurde de désirer l’impossible ?     La notion principale du sujet porte sur le désir mais la notion d’impossibilité est importante pourtant elle n’a peut être pas   été étudiée en classe.   Il faut donc définir selon l’usage courant. ( impossible = ce qui ne pas être réalisé)

  Analyser tous les mots du sujet qui peuvent faire changer ou nuancer le sens d’un sujet.

  Ex :   Faut-il toujours obéir aux lois ?   L’adverbe « toujours » joue un rôle important dans le sujet, il ne faut pas le négliger.

Repérer les présupposés du sujet s’il existe :

Ex : A-t-on le droit de refuser la vérité ?   à Le présupposé c’est qu’il existe une vérité. Il faudrait d’abord réfléchir à cet aspect du problème avant de « répondre » à la question posée.

Etre attentif à la formulation du sujet -   Voici le sens des principales formes du sujet :

«  qu’est ce que  »    à Demande une définition (sujets très rares en terminales)

Exemple / Qu’est ce que la violence ?

X est ce Y  :     Le sujet propose une   définition ou la possibilité d’attribuer   des caractéristiques à un notion   - sujet fréquents

Ex : la   liberté est- ce l’absence de toute contrainte ?

« Peut on  »   ou   «   X peut-il »  :   La question relève soit de la possibilité soit du droit ( parfois les deux aspects peuvent être pris en compte) 

Ex : Peut on tout dire ?   Le sujet peut porter sur la possibilité , la capacité (le langage est il capable de formuler dans les mots tout ce que l’on pense) ou bien il peut porter sur le droit. ( a-t-on le droit de tout dire ? La question du droit peut elle-même se décliner en deux aspects : droit légal /par rapport aux lois en vigueur dans un pays ; droit moral : par rapport aux exigences de la conscience morale).

Pourquoi à Question sur la cause et/ou le but de quelque chose (sujets assez rares).

Ex : Pourquoi parle t-on  ?   Ex    Pourquoi travaille t-on ?

  On fera attention dans ce type de sujet à bien distinguer les causes et les buts (fins)

Doit on ou Faut il    : est ce nécessaire ou légitime ?

Faut-il   tout faire pour être heureux ? On pose la question de légitimité ou de la valeur des actions de l’Homme par rapport au bonheur.   Il sera utile de faire varier la réponse en fonction d’un point de vue individuel ou collectif .

Trouvez   une problématique

Voir la   fiche méthode sur ce point. A noter :   La technique de l’alternative est assez pratique mais ne peut pas être appliquée sur tous les sujets.

Ex : Le développement technique nous rend -il plus libre ?

Le développement technique rend il plus libre ou au contraire    rend il plus dépendant ?

  Etablir un plan   détaillé au brouillon qui permettra d’étudier la problématique

  Voir la fiche sur les plans.  

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

II / Travail au propre :

L’ Introduction –   Elle comporte plusieurs étapes , il y 4 points indispensables.

L’amorce du sujet   (la phrase d’accroche pour amener le sujet)

L’analyse des termes importants du sujet, une éventuelle reformulation de la question

La mise en place d’une problématique

l’annonce du plan

Dans certains cas, on peut également établir :

Les présupposés du sujet

Les enjeux du sujet

L’introduction doit être synthétique, on garde donc les références détaillées et les exemples pour le développement. Elle ne doit pas dépasser une page. Elle doit être plus courte qu’une partie.

Le développement : entre 2 et 4 parties     Pas   de plan apparent dans les copies de bac

Chaque partie est composée de paragraphes qui s’enchainent

Faire une transition entre les parties

  Conclusion

Elle doit     -  

  Faire le bilan

Apporter la réponse finale

------------------------

Quelques conseils pour la rédaction

Ecrire très lisiblement -le correcteur doit corriger plus de 100 copies …. Il ne s’attardera pas pour déchiffrer les écritures peu lisibles.

Sauter des lignes pour les petits carreaux.

Pour les élèves dont l’expression n’est pas assurée :  

  - Faire des phrases courtes au présent de l’indicatif.

  Bien se relire –

A la maison, vous pouvez vous relire à haute voix

  Attention aux fautes d’orthographes graves qui font changer le sens des phrases.

Attention à l’orthographe des auteurs.

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Grille d’autoévaluation

Ma problématique est- elle clairement formulée ?

Ai-je défini les concepts qui sous tendent le problématique ?

Ai -je repéré à quelles notions et domaines du programme le sujet se rattache ?

Ai- je construit un plan en plusieurs parties articlées entre elles par des liens logiques, des transitions ?

Ai-je utilisé des références philosophiques ?

Ces références ont-elles bien servi a argumenter ?

Ai-je fait appel à ma culture personnelle   et à ma réflexion ?

Ai-je répondu clairement au sujet en conclusion ?

Ai-je relu ma copie et éliminé les fautes de syntaxe et d’orthographe ?

Fiche méthode en résumé :

La dissertation de philosophie

Sa nature, ses étapes, sa présentation 

La dissertation de philosophie est un exercice écrit destiné à réfléchir sur un sujet qui prend toujours la forme d’une question  (Exemples : Faut-il tolérer toutes les opinions ?; Peut-on désirer sans souffrir ?) Elle est philosophique dans la mesure où elle cherche à susciter un effort d’interrogation et de raisonnement .  

Il ne suffit pas d’exposer son opinion sur la question mais il s’agit d’apporter une argumentation personnelle qui prendra en compte différentes réponses possibles afin d’établir celle qui paraît la plus pertinente.

1) Définir   les termes du sujet afin de bien le comprendre . Parfois un même sujet peut avoir plusieurs sens en fonction de la manière dont on définit les termes.   Il faut rechercher tous les sens possibles du sujet même si on ne les retiendra pas tous.

2) Trouver une problématique .    Le sujet n’est pas philosophique en lui-même ; il le devient quand on élabore une problématique . Pour cela, il faut transformer la question en problème. Comment ? Il faut montrer qu’il n’y a pas de réponses évidentes.

3) Défendre une position personnelle en rapport avec la problématique . Même s’il n’y a pas de réponses évidentes, on doit en choisir une position sur le sujet et la défendre   en formulant des arguments pour la justifier: la dissertation doit prendre une forme démonstrative .

4) Prendre en compte les objections possibles. Il faut examiner les objections possibles qu’on pourrait opposer à la position qu’on défend.   Cette confrontation avec un point de vue opposé ou différent à celui qu’on défend oblige à nuancer ou approfondir la position de départ.

Sa présentation

L’introduction  apporte une amorce, une définition rapide des termes du sujet ; une problématique   et annonce le plan.

Le développement est construit généralement en trois parties  dans lesquelles se trouvent la défense d’une thèse ; la prise en compte d’objections, et l’approfondissement de la position de départ.  

La conclusion apporte rappelle le cheminement de la réflexion, apporte une réponse synthétique à la question posée et indique éventuellement des prolongements possibles.

- La copie catalogue : on expose un grand nombre d’opinions et de références mais sans   prendre soi-même position.

- La copie historique : on retrace l’histoire d’une notion ou d’un problème de façon chronologique.

POUR ALLER PLUS LOIN :

La méthode Morfaux - Guide très détaillée de la dissertation

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Liens externes intéressants :

Mathilde vous présente la méthode générale puis une application de cette méthode sur un sujet.

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La dissertation en philosophie

Introduction :

Le mot « dissertation » dérive de l’étymologie latine du mot « discussion » qui signifie « examen attentif, contradictoire » ; « échange d’arguments ». La dissertation est donc un effort de réflexion dans lequel on examine de manière attentive les problèmes philosophiques liés à un sujet.

Une dissertation réussie se prépare avec trois ingrédients : une méthode (ensemble de règles qui guide la réflexion), de la culture (culture personnelle et culture philosophique acquise en cours) et de la curiosité (la philosophie est un regard curieux sur soi-même et sur le monde).

L’épreuve de la dissertation dure 4 heures. Deux sujets au choix sont proposés, sous forme de questions. Nous prendrons ici pour sujet support « La liberté doit-elle être sauvée ? »

Décortiquer le sujet

Pour répondre à une question, il faut d’abord la comprendre. Pour cela, il faut analyser les mots du sujet, c’est-à-dire le décomposer en tous ses éléments pour comprendre ce qui est réellement demandé. Ce travail préparatoire s’effectue au brouillon.

Première étape : relever les notions du sujet

Dans un premier temps, il s’agit de repérer dans le sujet les notions du programme étudiées en cours.

Dans le sujet, les notions peuvent être explicites ou implicites. Lorsqu’elles sont implicites, il faut donc les mettre en évidence.

  • « La liberté doit-elle être sauvée ? »

La notion du programme est explicite : la liberté .

  • « L’ État doit-il faire notre bonheur  ? »

L’ État et le bonheur sont explicites. Une autre notion est désignée implicitement par l’expression « doit-il faire » : le devoir .

Il faut ensuite faire subir le même traitement aux autres termes, afin d’éviter de plaquer sur votre sujet du bac un autre sujet traitée pendant l’année, impliquant la même notion, mais pourtant différent.

« La liberté doit-elle être sauvée ? » est différent de « La liberté doit-elle parfois être sauvée ? » :

  • « Sauver » : le verbe est à définir.
  • « Doit-elle » : il s’agit d’une formulation typique de sujet.

Deuxième étape : la libre association

Il s’agit de noter spontanément les idées qui vous viennent à l’esprit en rapport avec la question du sujet. La question vous suggère une réponse, qui elle-même amène à une idée ; cette idée s’enchaine sur une autre et ainsi de suite… Surtout ne vous censurez pas ! Le « tri sélectif » des idées se fait dans un second temps. Au départ, l’objectif est d’amasser un maximum d’idées, de références et d’exemples.

Troisième étape : la conceptualisation

Cette étape est la plus complexe. Conceptualiser, c’est définir un terme de manière philosophique par rapport au sens courant que nous en avons, le sens du dictionnaire. Pour conceptualiser, il faut :

  • s’aider de l’étymologie quand on le peut. Ici, « liberté » vient de libertas , qui signifie « indépendance » et « libre pouvoir » ;
  • distinguer les différents domaines de réflexion dans lesquels la notion se retrouve : liberté politique, morale, métaphysique, religieuse ;
  • distinguer la notion des notions voisines et des notions contraires : liberté/individualisme, liberté/émancipation, liberté/servitude liberté/aliénation ;
  • énoncer les différents attributs de la notion, ceux qui sont évidents puis plus réfléchis :
  • « La liberté est un ressenti indéfinissable mais agréable » ;
  • « La liberté est la capacité à user de son libre arbitre » ;
  • mobiliser ses cours. La notion de liberté est conceptualisée de manière différente chez Hobbes, chez Spinoza ou chez Sartre ;
  • les repères au programme sont également utiles, ils comportent des distinctions relatives aux notions du programme.

Il est essentiel de conceptualiser. C’est en conceptualisant un terme que vous ferez apparaître les pistes de réflexions philosophiques qu’il vous faudra détailler dans votre développement.

Le type de sujet

Les questions du type : «  peut-on/peut-il  » interrogent sur :

  • la possibilité pratique . Il s’agit de retraduire le sujet en se demandant si on dispose des moyens techniques de faire telle ou telle chose ;
  • la possibilité morale ou le droit . Il s’agit de retraduire le sujet en se demandant si on a le devoir moral ou le droit juridique de faire telle ou telle chose.

Les questions du type : «  faut-il/doit-on  » interrogent sur :

  • la nécessité matérielle, le besoin . Il s’agit de retraduire le sujet en se demandant si nous sommes contraints de X, à quel besoin répond X ;
  • l’ obligation morale, le devoir . Il s’agit de traduire le sujet en se demandant si notre dignité exige que X, si nous avons le devoir moral de X…

Pour les questions du type : «  pourquoi X/à quoi sert X  » :

  • il s’agit de mettre en évidence les raisons, les causes de X, ses buts et/ou son utilité . Il faut aussi poser la question de l’inutilité de ce X.

Ces réflexes de traduction, combinés à la compréhension des termes du sujet, aident à problématiser le sujet.

Pour notre sujet « La liberté doit-elle être sauvée ? », on peut donc se demander :

  • sommes nous contraints de protéger politiquement les libertés ?
  • À quel(s) besoin(s) répond notre volonté de protéger la liberté ?
  • Avons-nous l’obligation morale de combattre ce qui entrave nos libertés ?

La problématique

Pour structurer les idées récoltées, il faut ensuite cadrer une problématique. Pour cela, il faut déterminer deux réponses au sujet, et les mettre, d’une certaine manière, en compétition.

Répondre à la question du sujet ne consiste pas à opposer radicalement une première réponse et une deuxième réponse au sujet : vous vous contredirez vous-même et votre réponse globale sera incohérente. Ainsi, si vous dites tout d’abord que nous devons sauver la liberté parce qu’elle est menacée puis qu’il n’est pas nécessaire de protéger la liberté car elle n’est pas menacée, vous vous contredisez !

Il faut donc construire des réponses crédibles et consistantes , et cela demande un savoir faire particulier.

Proposer une première réponse et la questionner

Après avoir formulé une première réponse, il faut énoncer les implications de cette thèse, en se demandant ce qu’implique le fait de soutenir cette réponse . Trouvez des conséquences et formulez-les sous formes d’idées brèves, aidez-vous de la formule « si… alors… ». Il s’agit ensuite de questionner ces implications, puis d’associer les idées et références philosophiques pour amorcer l’argumentaire.

L’Homme doit sauver la liberté.

Si la liberté doit être sauvée alors c’est que la liberté est en danger. De quels dangers souffre la liberté ? Quels sont les dangers qui font obstacle à la liberté ? Existe-t-il des personnes (esclavage) / des politiques (tyrannie, totalitarisme) / des facteurs socio-culturels (déterminisme) / des désirs (Inconscient) qui nuisent à la liberté ? Quels dangers ruinent la liberté morale ? La liberté politique ?

C’est que nous ne sommes pas vraiment libres ou bien que nous sommes libres « en sursis ».

Pourquoi pouvons-nous affirmer que nous ne sommes pas libres ? D’un point de vue politique , certains peuples sont encore sous le joug de dictateurs. L’ONU est une organisation qui veille à la préservation des libertés de l’Homme, premier droit à sauver et préserver selon la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. D’un point de vue moral et politique , la notion de déterminisme vient confirmer que la liberté est menacée et que nous devons nous émanciper de bons nombres d’influences qui pèsent sur notre existence et la déterminent à notre insu. D’un point de vue métaphysique , Spinoza effectue une critique du libre arbitre montrant finalement que nous sommes dans une liberté illusoire.

Proposer une deuxième réponse à la question et la questionner

La liberté n’a pas besoin d’être sauvée.

Si la liberté n’a pas a être sauvée, alors c’est que nous avons le sentiment imprescriptible d’être libre. Comment se manifeste notre sentiment de liberté ? Que ressentons-nous ? La liberté ne se prouve pas, elle s’éprouve. C’est un sentiment agréable mais indéfinissable. C’est donc que la liberté fait partie de la nature de l’homme, elle est inhérente à la nature humaine. L’homme est-il libre par nature ? Rousseau l’affirme : l’homme naît libre même si partout il est sous les fers, sous le joug de ceux qui le gouvernent. Selon la Déclaration des droits de l’homme, les hommes naissent libres et égaux en droit. D’un point de vue moral, Sartre affirme le caractère imprescriptible de la liberté qui fait partie de l’essence de l’Homme.

C’est par le questionnement des réponses apportées au sujet que des idées philosophiques majeures sont mobilisées.

Formuler cette opposition sous la forme d’une alternative

  • Doit on penser que X et admettre que Y ou bien penser que … ce qui revient à …
  • Doit on penser que X alors que … ou bien penser Y mais alors … ?

Doit-on penser que la liberté est une valeur résolument en danger et considérer qu’elle est attaquée dans tous les domaines ou bien admettre qu’il persiste en l’Homme une part de liberté naturelle, inaliénable et indestructible, même s’il est bien difficile de l’exercer ?

Sans problématique, la dissertation n’a aucune orientation, aucune piste de réflexion n’est lancée. Une problématique consiste a rendre explicite le ou les problèmes qui sont contenus dans la question initiale, mais qui sont cachés.

Construire un plan

On ne peut pas appliquer un même type de plan pour tous les sujets. Nous présenterons donc ici trois plans possibles.

Plan thèse, antithèse, synthèse

Ce plan est appelé plan dialectique et s’effectue nécessairement en trois parties. La troisième partie, la synthèse, explique l’insuffisance des deux thèses précédemment opposées et résout la difficulté rencontrée. Mais il n’est pas toujours possible de procéder ainsi et selon le type de sujet, le plan dialectique n’est pas toujours pertinent.

Plan en trois parties avec deux thèses : l’opinion et la réfléchie

Il s’agit ici de présenter une première thèse, une opinion spontanée, puis de critiquer cette opinion en réfutant les arguments de la première thèse. La troisième partie consiste en la proposition d’une deuxième thèse, plus réfléchie.

I) La liberté est menacée en tous bords

II) Nous avons les moyens politiques et moraux de protéger nos libertés

III) Mais la liberté n’est-elle pas, au fond, une illusion ?

Plan qui conteste le sens de la question

Ce plan contient également trois parties. La première apporte une réponse. La deuxième partie la nuance ou la conteste. La troisième partie critique le présupposé du sujet.

La liberté est-elle une illusion rassurante ?

I) L’homme se croit libre mais ne l’est pas

II) La liberté est une croyance nécessaire au bon fonctionnement de la morale et de la justice

III) La liberté n’est pas une illusion mais elle est une conquête qui exige de l’engagement et du courage

  • Quel que soit le plan envisagé, ils progressent tous vers le même but : la résolution des problèmes liés au sujet.

La structure du devoir

La dissertation possède une structure, un squelette qui est toujours le même.

Introduction

L’introduction doit contenir un certain nombre d’étapes et avoir une longueur d’une demi page à une page. Tout d’abord, une accroche qui introduit la ou les notions du sujet mais surtout qui permet d’arriver à la problématique : un acte de la vie quotidienne, un événement historique, une scène de roman ou de film, un mythe, une citation… Tout ce qui amène à se poser la question du sujet est le bienvenu. On expose ensuite la problématique, puis l’annonce du plan.

Développement

Le développement, en deux ou trois parties, court sur trois à huit pages. Chaque partie se découpe selon le même schéma.

L’ idée directrice est la formulation d’une première réponse consistante à la question.

L’ argumentation doit ensuite contenir une progression logique (avec des connecteurs logiques),un travail de conceptualisation, des exemples, des références philosophiques ( on peut utiliser les idées, les arguments, les exemples d’un auteur philosophique, ou partir d’une citation) et des connaissances (en art, en science, en histoire).

Le bilan permet de revenir au sujet et d’y répondre partiellement.

Enfin, la transition permet de relancer la discussion afin de passer à la deuxième partie.

La conclusion, d’une demi page environ, doit répondre à la question initiale. Elle se fait en deux temps. Tout d’abord, il faut faire un bilan récapitulatif, expliquer le cheminement entre les différentes parties du devoir. Ensuite, on apporte une réponse claire et précise à la question posée.

Les fausses réponses du style « cela dépend des points de vue de chacun » ou bien « c’est une question difficile à laquelle on ne peut pas répondre » sont à bannir. De même, les ouvertures avec une question sans aucun rapport avec le sujet initial ne sont pas pertinentes.

Conclusion :

Rédiger une dissertation demande donc un travail en deux temps. Le temps du brouillon est nécessaire, mais aussi déterminant. Plus on interroge le sujet et pose clairement deux ou trois pistes de réflexion pour y répondre, plus le devoir sera réussi. C’est pourquoi il faut passer entre 1 h 30 et 2h sur le brouillon. Cependant, il ne faut pas rédiger tout le devoir au brouillon, seulement l’introduction. Le deuxième temps est celui de la rédaction, qui doit être soignée tant du point de vue de la forme que de l’expression écrite. La rédaction prend environ 2h.

Dictionnaire de philosophie en ligne

Comment faire un plan de dissertation ?

Comment faire un plan de dissertation de philosophie ? Comment construire une grande partie, une sous partie ou une transition ? Cet article explique la méthode et les erreurs à éviter.

Scan d'une vieille page de cahier lignée, vierge et légèrement rosée

La base : 3 parties, 3 sous-parties

Un plan de dissertation a toujours la même structure : 3 grandes parties, qui contiennent chacune 3 sous parties. C’est le plan le plus courant et bien souvent le seul enseigné. Si en théorie on peut s’en écarter, en pratique ce n’est presque jamais une bonne idée.

Certains professeurs évoquent des plans en 2 ou en 4 parties, mais il est rare qu’ils aillent jusqu’à les utiliser couramment ou à proposer une méthode les concernant. Le plan 3×3 est de fait celui auquel s’attend votre correcteur et le seul vraiment en usage.

Une dissertation de philo contient donc 9 sous-parties. Chacune d’elle contient une idée, quelque chose que vous allez affirmer. Retenez donc que vous n’avez besoin que de 9 idées pour faire une dissertation. C’est à la fois très peu et beaucoup.

Si vous vous préparez un concours comme le CAPES de philosophie, votre plan sera plutôt un 3x3x2. Chaque sous-partie aura alors des sous-sous-parties et il vous faudra 18 idées pour remplir votre devoir.

Construire une grande partie

Voir aussi → Comment trouver la problématique ?

Une grande partie est une section de la dissertation qui étudie le problème posé et tente d’y répondre. Chaque grande partie a une unité, c’est-à-dire une cohérence interne : elle ne part pas dans toutes les directions.

Cette unité s’appuie sur un des points suivants (au moins) :

  • l’aspect étudié dans la partie (moral, esthétique, etc.)
  • la façon dont on l’étudie (point de vue collectif, individuel, etc.)
  • le sens des mots employés

Exemple . En philosophie, on peut aborder l’idée de temps dans son aspect scientifique ou son aspect métaphysique . On peut parler du temps vécu individuellement ou du temps collectif, celui de l’ Histoire . On peut s’intéresser au temps mesuré par les montres… ou au temps comme timing , comme bon moment pour agir.

Si l’on veut que tout ça reste compréhensible, il ne faut parler que d’une seule chose à la fois. Votre grande partie va donc choisir un axe qui fera son unité. Au sein de cette partie, vous ne parlerez que du temps en « ce sens là », et les autres sens seront abordés ailleurs dans la copie. Votre plan étudiera donc 3 axes afin de résoudre le problème posé.

Là encore, les choses sont plus complexes si vous préparez un concours. Vous pourrez choisir un sens du mot pour faire l’unité de la grande partie, et travailler ce sens sous différents points de vue (collectif, individuel) au sein des sous-parties (par exemple).

Construire une sous-partie

Article détaillé → Comment faire une sous-partie ?

Une sous-partie contient 2 éléments : une idée et une raison d’accepter cette idée. C’est la brique de base de votre propos et de votre plan : elle doit affirmer quelque chose clairement, sans détour, et donner une raison de vous croire. En pratique, on commence toujours par trouver des idées et des arguments. C’est seulement après qu’on les range dans des grandes parties. D’où l’importance d’avoir le plus d’idées possibles, pour ne garder que les plus solides philosophiquement.

Ce que vous affirmez dans une sous-partie doit avoir « quelque chose de vrai » auquel vous ne renoncerez pas, même à la fin de votre devoir. Vous ne devez jamais poser une idée et la rejeter complètement trois paragraphes plus loin.

Vous pouvez la nuancer, la préciser ou la critiquer, mais pas l’abandonner à 100%. Une dissertation ne contient que 9 idées : ne perdez pas de temps à parler d’une chose pour dire ensuite que c’était complètement faux.

Construire une progression

Une dissertation de philo est en partie notée sur sa progression. Votre réflexion doit progresser : votre point d’arrivée doit être plus abouti intellectuellement que votre point de départ. Ce que vous affirmez au début va être nuancé, complété et enrichi tout au long du devoir.

Une méthode facile pour créer de la progression est de critiquer ce qu’on a dit plus tôt dans la copie. On s’aperçoit que ce qu’on a affirmé :

  • était un peu trop simple
  • ne prenait pas en compte un point important
  • utilisait un argument insuffisant
  • ou toute autre limite…

Il ne s’agit pas de rejeter ce qu’on a dit, mais de reconnaître que ça n’était pas suffisant, que ça avait des limites. Ce n’était pas faux ou absurde, c’était imprécis ou valable uniquement dans certains contextes, etc.

Un moyen très mécanique de créer de la progression est d’organiser chaque grande partie de la façon suivante :

  • une critique de cette idée
  • une nouvelle idée ou version plus riche de l’idée de départ

Avec cette méthode, vous êtes certain que votre copie progresse. Votre plan est toujours le même, quel que soit le sujet. Vous savez toujours quelle est la structure interne de vos grandes parties.

Bien sûr, cela peut conduire à des copies plus pauvres, car vous n’avez pas autant d’idées originales et variées. Mais pour débuter en dissertation, ça mérite d’être essayé. Vous pourrez ensuite vous améliorer.

Encore une fois, les plans de concours de philo sont un peu différents. Dans un 3x3x2, chaque sous-partie est composée de 2 idées : 1 idée originale (c’est la 1re sous-sous-partie) et 1 critique de l’idée de départ (la 2e sous-sous-partie ).

Faire une transition

La transition est la dernière étape de certaines grandes parties. Après avoir fini la 3e sous-partie, on présente une limite qui justifie qu’on change d’axe, qu’on aborde un nouvel aspect du sujet ou qu’on l’étudie sous un angle différent.

La transition n’est utile qu’à la fin de la 1re et de la 2e grande partie. En fin de 3e grande partie, il n’y en a pas besoin. À ce stade, vous avez déjà tout dit et il n’y a pas de nouvelle grande partie à annoncer. Passez directement à la conclusion .

Notez qu’il n’y a pas besoin de transitions entre les sous-parties d’une même grande partie. Avec la méthode ci-dessus, on passe d’une idée à sa critique, puis au dépassement de cette critique. Il n’est pas utile d’expliquer ce passage au moyen d’une transition : c’est le contenu même de la sous-partie qui fournit l’explication.

Les erreurs à éviter

Ne pas faire de plan . Une dissertation de philo doit résoudre un problème intellectuel. Le plan est le descriptif de chacune des étapes qui mènent cette résolution. Pas de plan = pas résolution.

Travailler sans brouillon . Vous avez un brouillon avec la problématique, les idées, les arguments et les transitions. Vous ne pouvez pas rédiger un texte qui articule clairement 9 idées si vous n’avez pas déjà tous les éléments à portée de main dans un plan détaillé.

Faire un plan de dissertation à 2 ou 4 parties. Ces plan font appel à une méthode profondément différente. Ce ne sont pas des variations du « 3×3 » avec juste une partie de moins ou de plus. Ils sont à proscrire si vous ne connaissez pas leurs méthodes.

Penser en « thèse / antithèse / synthèse » . On résume souvent la structure de la dissertation par cette formule célèbre. La 1re grande partie serait la thèse : on y affirme une idée principale. La 2e partie s’opposerait à cette idée : ce serait l’antithèse. Enfin, le dernier temps réconcilierait les deux en dépassant la contradiction.

Oubliez ce modèle : il est caricatural et empêche de réfléchir sérieusement. Il laisse croire que la dissertation consiste à dire une chose, puis son contraire, et à ensuite bricoler un mélange des deux. Ce n’est pas un hasard si on le ridiculise en disant « thèse / antithèse / foutaise » ou en le réduisant à « oui / non / peut-être ».

De plus, une grande partie n’a pas d’idée principale, de thèse qui ferait l’unité de la partie et qu’on défendrait tout du long des 3 sous-parties. On l’a vu, une grande partie a un axe qui permet d’organiser les idées, pas une sorte de « super-idée » qui serait à la fois partout et nulle part dans la partie.

Donner un titre à ses grandes parties au brouillon . Quand on fait un plan détaillé, on est tenté de donner un titre à ses grandes parties. Ça donne l’impression d’avancer, mais pas du tout. Un titre n’est pas une idée.

Un bon plan détaillé, c’est une phrase qui exprime une idée et en dessous plusieurs phrases qui expliquent pourquoi cette idée est bonne. Quand vous avez ça pour chaque sous-partie, tout est fait.

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comment faire une transition en dissertation philosophique

Percevoir et réaliser des transitions

En vue de la dissertation et de l'explication, comment réaliser une transition .

  • En contextualisant la thèse : la pensée est-elle valide/invalide dans un contexte particulier ? Par exemple, le fait que le peintre suive des règles pour créer est particulièrement vrai pendant la Renaissance, un peu moins pendant la période moderne.
  • En distinguant  : existe-t-il une autre signification à une notion impliquée dans la thèse ? Par exemple, si l'art suppose un savoir-faire technique, la notion d'art désigne à la fois les beaux-arts et l'artisanat.
  • En développant  : existe-t-il une conséquence de la thèse qui suppose un développement ? Par exemple, si la finalité de l'art est la beauté, ce n'est pas l'objet représenté qui est beau en art mais bien la représentation artistique elle-même.
  • En dépassant  : existe-t-il un élément qui n'entre pas en cohérence avec la thèse de départ ? Par exemple, si la finalité de l'art est la beauté, d'autres objectifs s'ajoutent à cette dernière ou la remplacent, l'engagement politique par exemple.

Georg Friedrich Wilhelm Hegel

Hegel - XIX e siècle

Texte 13 l'imitation est vaine, une erreur sur la page une idée à proposer .

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MÉTHODO : comment bien rédiger sa dissertation de philosophie ?

Notre professeure de philosophie Pauline, te propose une fiche de conseils pour t’aider à rédiger une bonne dissertation de philosophie. Traditionnellement, l’épreuve de philo ouvre le baccalauréat chaque année, dure 4 heures, durant lesquelles les élèves dissertent ou commentent. Trouver un plan, définir les notions, problématique, définition des notions, exercice de conviction… Cet article t’aidera à connaître la méthodologie de la dissertation de philosophie sur le bout des doigts !

comment rédiger dissertation philosophie

  • Quelle méthode choisir
  • S’entraîner à définir avec précision les notions du programme de philosophie
  • Entraîne-toi !

T’entraîner à la rédaction de sujets est la clé ! Une bonne préparation te permettra de réussir et de peut-être t’assurer une bonne note à la dissertation et décrocher une mention au bac de philosophie.

Il y a 3 étapes à prendre en compte dans la construction de ta dissertation de philosophie, si tu les appliques tu auras toutes les cartes en main pour faire une bonne disserte.

1. Quelle méthode choisir ? Quelle architecture de dissertation est la meilleure ?

Les méthodes de dissertation sont variées. Entre ce que t’a dit ton prof, ce que tu as vu sur le net, ce que tu as lu dans ton manuel, etc., il y a souvent de quoi se perdre ! Voici quelques conseils pour choisir entre toutes ces sources.

4 éléments universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie.

D’abord, il faut se rappeler que, si les méthodes sont différentes, il y a 4 éléments qui sont universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie :

  • Une problématique ;
  • Une réponse personnelle et argumentée à cette problématique ;
  • La définition détaillée et approfondie des termes du sujet ;
  • Un plan en trois temps.

Dans tous les cas, choisis la méthode avec laquelle tu te sens à l’aise et n’en change pas. Attention, la méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.

Je te donne un exemple de méthode, d’architecture, de nomenclature ci-dessous, attention quelques éléments dont tu dois te souvenir :

  • Les noms des parties ne doivent pas apparaître.
  • Le plan guide la hiérarchisation de ton analyse.
  • Tu dois introduire chaque partie par une phrase de transition.

Dans cet exemple de plan en 3 parties (voir ci-dessous), l’enjeu de la question sera de savoir dans quelle mesure le bonheur est le but de la politique .

La méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.

Partie 1 : qu’est-ce que le bonheur ?

  • Aspect universel 
  • Aspect singulier

Partie 2 : la politique, qui est la gestion des affaires publiques, ne semble donc pas devoir s’occuper du bonheur, qui finalement est quelque chose de propre à chacun.

  • Définition détaillée de la politique  
  • Si l’état prétend imposer sa conception du bonheur aux individus, il y a de fortes dérives totalitaires à craindre.
  • Mais s’il ne s’en occupe pas du tout alors la politique n’est qu’un instrument au service de quelques-uns .

Partie 3 : en réalité, la politique, si elle ne s’occupe pas directement du bonheur, doit cependant faire en sorte que chacun puisse le trouver. Elle doit assurer les conditions de possibilités du bonheur.

  • La politique doit permettre à l’homme d’être éduqué, soigné, etc.
  • La politique d’un état doit assurer la paix intérieure et la paix extérieure, faire en sorte que la vie sociale et le bien commun soient possibles.

2. S’entraîner à définir avec précision les notions du programme de philosophie

Pour cet exercice, n’hésite pas à te faire des cartes mentales (mindmaps) colorées et personnalisées qui te permettront de mémoriser à long terme.

Je te donne un exemple ci-dessous :

Mindmap pour les cours de philosophie

Si tu as du mal à apprendre ton cours, et que tu as besoin d’aide, retrouve des cours synthétiques sur superBac ! Ces fiches sont rédigées par des professeurs certifiés.

 Tu trouveras aussi de nombreux cours et vidéos de notions sur la chaîne Youtube superBac by digiSchool .

3. Entraîne-toi !

Pour s’entraîner avec succès, il y a deux types d’exercices simples et ultra efficaces.

Entraînement à la dissertation n°1 : choisir – remplir – comparer

Choisir un sujet dont tu peux trouver le corrigé en ligne sur superBac. Par exemple, tu peux trouver : « La culture nous rend-elle plus humain ? »

Puis, remplir les étapes en écrivant seulement l’essentiel : définitions, références à un auteur, idée d’argument à mentionner, etc.

Problématique : …

Partie 1 : …

Partie 2 : …, partie 3 : ….

Enfin, comparer avec le corrigé proposé.

Le but n’est pas que tout soit absolument similaire mais que les éléments essentiels soient là : des définitions justes et complètes, des références judicieuses aux auteurs, une bonne méthodologie qui suit une logique de raisonnement, ainsi qu’une réponse personnelle.

Entraînement à la dissertation n°2 : l’exercice de conviction

Pour cet exercice, il vous faudra donc :

  • Choisir un sujet de dissertation de philosophie
  • Trouver la problématique de ce sujet
  • Trouver ta réponse personnelle
  • Argumenter ta réponse personnelle devant un auditoire : par exemple, un ou plusieurs membres de ta famille, et essaye de les convaincre que tu as raison.

Cet exercice te permet de mettre tes idées au clair , de sortir du côté un peu abstrait de la dissertation et de travailler en t’amusant .

De plus, il est fort probable que tes parents ou tes amis te répondent et argumentent à leur tour. Ce qui te permettra de voir des aspects du problème qui t’avaient échappés.

Une fois cet exercice fait, tu peux toujours t’amuser à remplir le plan à trou avec toutes les idées qui auront germé !

En Khâgne

Méthode de la dissertation de philosophie

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  • Comment suivre ces conseils ?

Introduction

  • Principes fondamentaux
  • Réfléchir au brouillon
  • Nuances importantes
Cet article essaie de donner les bases de la méthode de dissertation de philosophie dans le supérieur. C’est un projet ambitieux, et je n’ai aucune prétention à l’exhaustivité : les principes que je présente sont simplement le fruit de mon expérience en prépa A/L et en licence 3 de philosophie.

Comment suivre ces conseils ?

Voir une méthode aussi longue peut être très décourageant, surtout si on essaie de la lire d’une traite. En fait, je pense que tout consulter d’un coup serait même contre-productif, car la progression méthodique doit se faire petit à petit : modifier sa manière de faire demande une attention constante aux éléments qu’on veut corriger. On ne peut être partout à la fois.

Alors comment faire avec cet article ? La première chose est de comprendre que l’ambition ici n’est pas de révolutionner ta manière de voir la dissertation de philosophie, ni de donner une recette magique : il faut construire sur ce que tu connais déjà. Si tu consultes cette page, c’est sûrement que tu as au moins une petite idée de ce qu’est une dissertation de philosophie. Cette conception préalable, il ne faut surtout pas l’abandonner totalement, sinon cela signifierait repartir à zéro. Tu connais forcément des choses pertinentes et justes sur la méthode de philosophie, même si tes notes sont basses.

Le but de cet article est donc de tendre à l’exhaustivité pour te laisser y piocher des choses en fonction de tes difficultés personnelles. Il est structuré avec des petits titres, ce qui permet d’aller directement au point que l’on recherche (soit parce qu’il a été mentionné par un de nos professeurs dans une correction, soit parce qu’on estime qu’on doit s’y améliorer). La consultation de cette page doit donc à mon avis être fractionnée pour permettre l’application spécifique des conseils qui sont donnés afin de les intégrer à sa pratique actuelle de la dissertation.

Je le répète encore une fois, car c’est à mon avis le plus important : il ne faut pas consulter cet article pour refonder sa pratique de la philosophie et repartir de zéro en suivant ces conseils. Au contraire, mieux vaut s’approprier les éléments de cette page pour compléter et corriger ses acquis : ce sera beaucoup plus efficace et beaucoup plus personnel.

La spé Histoire des arts (AL/LSH)

L’ismapp, l’ehess, les écoles de commerce, méthode du commentaire littéraire.

La dissertation de philosophie est peut-être celle qui pose le plus de problèmes de méthode en général. En effet, c’est souvent ce que les professeurs déplorent à chaque correction : les élèves n’ont pas su faire de bonnes problématiques, n’ont pas su analyser les exemples, ont mal construit le plan, mal géré les transitions, etc. Comparée à la dissertation de lettres, d’histoire, de musique ou de théâtre, la dissertation de philosophie demande peut-être un volume moins important de connaissances : la difficulté est pour ainsi dire déportée de la restitution à l’articulation des idées. Si votre plan en histoire comporte un petit vice d’organisation, ce sera beaucoup moins grave qu’en philosophie, où la structure est absolument essentielle : si les idées ne s’enchaînent pas correctement, l’argumentation perd toute sa force. C’est pourquoi travailler la méthodologie en philosophie est extrêmement utile pour faire progresser tes notes, surtout si tu remarques qu’elles ne reflètent pas ta maîtrise du cours. Cela étant posé, rentrons dans le vif du sujet : je commencerai par présenter les principes fondamentaux qui doivent guider la réflexion dissertatoire, avant de te donner des pistes à la fois pour la réflexion au brouillon et la rédaction.

Un élève de l’ENS t’explique tout ce que tu dois savoir sur cette spé.

Après avoir passé deux en prépa littéraire, elle présente l’école qu’elle a intégré sur concours : l’ISMAPP, ou Institut Supérieur du Management Politique et Public.

Emma, en master 1 d’études politiques à l’EHESS après trois ans de prépa littéraire au lycée Fénelon, te présente l’EHESS et les spécificités de cette école entièrement tournée vers la recherche.

Principes fondamentaux de la dissertation de philosophie

Ces principes donnent les grandes lignes de ce qu’on cherche à faire quand on écrit une dissertation de philosophie. En réalité, ils ne sont pas si évidents : vérifier qu’on les applique bien peut aider à dépasser certains blocages.

Orientation vers un problème

C’est le principe le plus important : toute la pensée pendant l’exercice doit être orientée vers la recherche ou la résolution d’un problème. Tant qu’on n’a pas de problème, on en cherche un, et une fois qu’on l’a trouvé, on doit tout faire pour le résoudre. Mais qu’est-ce qu’un problème ? Une question à laquelle on ne sait pas répondre de manière évidente et qui semble nécessiter une réflexion philosophique pour être traitée. J’expliciterai quelques principes pour tenter de trouver un problème intéressant à partir d’un sujet, mais ce qu’il faut bien retenir c’est que ce dernier constitue et conditionne tout l’intérêt de la réflexion : si tu prends une question dont la réponse est trop évidente, le correcteur va s’ennuyer autant que toi ; pire, si tu prends une question non pertinente, tu feras un hors-sujet. Et si tu ne fais pas bien attention à répondre à la question précise posée en introduction et aucune autre, tu risques également un grand manque de cohérence. Trouver et résoudre un bon problème pourrait être résumé par un principe de pertinence : pertinence du questionnement par rapport au sujet et pertinence des thèses avancées par rapport au problème trouvé.

Principe de non évidence

Même si je l’ai déjà mentionné rapidement ci-dessus, il n’est pas inutile de répéter que le caractère non trivial et non évident du problème fait tout le sel de la copie. Si tu poses une question à laquelle n’importe qui répondrait sans hésiter, c’est que cette dernière n’a pas sa place dans la dissertation de philosophie – sauf si tu montres que la réponse qui paraissait très évidente ne l’est pas, et que tu présentes des alternatives ensuite – . Personne ne prendrait le temps d’écouter quelqu’un qui écrit 15 pages pour justifier le fait qu’il faut emporter un parapluie quand le temps se couvre ; Pour évaluer l’évidence de sa question, il suffit de prendre un tout petit peu de recul et se demander si la réponse vient rapidement sans grande réflexion.  Je reviendrai bien entendu sur les façons de mettre en pratique ce principe.

Principe de justification

Ce principe a davantage trait à la structure des idées présentées dans la dissertation : ces dernières doivent non seulement être vraies, mais aussi montrer pourquoi elles le sont. En effet, comme les thèses en philosophie sont souvent peu évidentes, il est impossible de se contenter de les affirmer sans argumenter afin de convaincre le lecteur de leur donner du crédit. La justification ne doit surtout pas prendre la forme d’un argument d’autorité, ou se présenter comme une métaphore ou une analogie. Ces deux procédés peuvent être utilisés, mais ils ne sont pas logiquement valides : ils serviront dans ce cas uniquement la bonne intelligibilité du propos (ce qui n’est pas à négliger) sans se substituer à une bonne argumentation. Je reviendrais également sur le principe de justification dans la partie rédaction.

Principe de spécificité

Un des grands écueils qui était le mien dans mes premières dissertations était de traiter le sujet de manière trop générale : je trouvais un problème très large, puis je présentais des idées très abstraites, et enfin je me passais de donner des exemples. Évidemment, le résultat faisait peur à voir : certes, mon développement avait un rapport avec le sujet, mais ce que j’écrivais n’était pas assez précis pour rester intéressant. Quand on ne manipule que des généralités, on finit par penser à côté de ce qui est vraiment problématique et qui demanderait le plus d’attention. C’est pourquoi il faut garder en tête un objectif de spécificité dans la formulation du problème, des thèses, et des exemples. Comment cela se caractérise-t-il concrètement ? Dans le cas du problème, cela revient à se demander si la question qu’on pose n’aurait pu être posée à partir d’un autre sujet de dissertation : si c’est le cas, cela signifie souvent que le problème trouvé est trop large, qui ne capture pas l’essence problématique des concepts spécifiques présentés par le jury. Dans le cas des thèses, cela revient à se demander si leur présentation dans la copie est bien orientée vers la résolution de notre problème et uniquement à celui-ci : si ce n’est pas le cas, c’est sûrement qu’on pourrait les préciser davantage afin d’améliorer l’intelligibilité de notre propos. Il en va de même pour les exemples : ils doivent être orientés vers l’illustration d’une thèse bien spécifique.

comment faire une transition en dissertation philosophique

Ce cher René Descartes, si célèbre pour sa méthode (Jan Baptiste Weenix, Portrait de René Descartes , vers 1648). Quel beau front !

Sara, qui a intégré l’EDHEC après une khâgne A/L classique, t’explique comment entrer en école de commerce.

Liste des fiches en Littérature

Cet article liste toutes les fiches de littérature que tu peux nous demander gratuitement, et détaille la manière de les obtenir. 

Réfléchir au brouillon :

Quand on est face à sa feuille blanche et aux quelques mots du sujet, il est souvent difficile de savoir par où commencer. Les concepts donnés dans cette section sont ordonnés de manière à constituer des étapes potentielles de réflexion : ces dernières fonctionnent très bien dans mon expérience, mais quelques modifications sont certainement possibles. Le but ici est en effet davantage de rendre compte de la subtilité analytique nécessaire pour préparer le plan de la dissertation. Considérer ces étapes dans leur ensemble permettra notamment de trouver les failles potentielles dans son approche de l’exercice.

Analyse des notions :

Il est important de commencer par analyser les notions, c’est-à-dire les différentes composantes du sujet. Tout d’abord, les notions ne correspondent pas toujours à des mots : en effet, le sujet comporte souvent différentes échelles d’analyse auxquelles il faut prêter attention. Si on prend le sujet « Les merveilles de la technique », il est facile de comprendre que « merveilles » et « technique » sont des notions à analyser. Il est déjà moins facile d’analyser les déterminants « les » et « la ». Et il est encore moins facile de compléter ces analyses par une étude de l’unité lexicale « merveilles de la technique ». Pourtant, cela est nécessaire, car il ne suffit pas de trouver les définitions des merveilles, les définitions de la technique pour ensuite les combiner arbitrairement : l’analyse philosophique prend tout son sens quand on comprend la signification et les implications nouvelles des deux notions quand elles sont associées de la sorte. Bien sûr, tous les sujets ne présentent pas de telles unités lexicales, comme le sujet « l’homme est un loup pour l’homme », ou « l’artificiel ».

Comment donc analyser les notions du sujet après les avoir reconnues ? Un bon point de départ peut être de poser des définitions en se servant non seulement de notre intuition, mais aussi des définitions spécifiques données par des philosophes. On peut même se poser la question : comme X aurait défini cette notion ? Et on doit essayer de faire ça à toutes les échelles décrites précédemment. Explorer la diversité des définitions est une première étape indispensable, qui peut être complétée par une recherche des synonymes des notions, des contraires, et des autres notions présupposées ou découlant logiquement de la première notion. Par exemple, si j’ai un sujet sur « Le méchant », je vais trouver les notions connexes de « gentil », mais aussi de « mauvais », de « mal », ou encore de « violence ». Chaque nouvelle notion tirée des précédente ne doit pas rester isolée dans notre esprit : on se doit d’expliciter le lien qu’elle entretient avec les autres (la « violence » est le mode d’action du « méchant », mais est-ce toujours le cas ?). Cette étude des notions n’est pas gratuite, elle permet de se constituer un fondement logique qui garantit que notre approche se fonde sur les bons éléments logiques. Elle permettra par la suite de savoir ce qui sera pertinent ou non, et ce qui sera spécifique ou non.

Recherche des exemples :

Cette étape est peut-être la plus importante après la problématisation. En effet, elle participe beaucoup au remplissement du critère de pertinence, de spécificité et de non évidence. Les exemples, s’ils illustrent bien les notions présentées dans le sujet, garantiront une analyse concrète et permettront de ne pas se perdre dans une abstraction déconnectée de la réalité. Car la philosophie se doit, pour être intéressante, de se confronter à des problèmes humains, qui ont souvent de nombreux enjeux. Le fait d’être assis pendant six heures devant une table d’examen nous fait perdre parfois le sens du réel qui se trouve derrière les mots du sujet : on voit ces derniers hors de tout contexte, et c’est pour ça qu’on a l’impression qu’ils ne nous parlent pas. Trouver des exemples, c’est donc faire l’effort d’une remise en contexte, c’est-à-dire rechercher la situation que les notions du sujet peuvent décrire.  C’est ainsi qu’on ne cherche plus à décrypter le mystère derrière la mention du mot « merveilles » à propos de la technique : il suffit de chercher des exemples de celles-ci ! On pense alors facilement aux fusées, avions, tours gigantesques, ouvrages d’architecture impressionnants, etc. Il suffit de simplement se demander : « à quoi peut renvoyer cette expression ? », « que peut-on appeler par ce nom ? ». Trouver des exemples est aussi un très bon moyen d’obtenir de nouvelles définitions par abstraction. Ces idées seront le terreau fertile de la problématisation ultérieure, alors il est souvent bon de chercher le plus d’exemples possible.

Problématisation

Cette étape est sûrement la plus longue et la plus complexe, c’est pourquoi il ne faut pas passer trop de temps sur les précédentes, d’autant plus que de nouvelles notions, définitions, concepts et exemples nous viendront grâce à la réflexion menée ici. Le but de la problématisation est d’utiliser tous les outils collectés jusque-là pour trouver une contradiction, une zone de flou ou une indétermination qui mènera à la découverte d’un problème. Pour réussir à faire ça, il faut analyser les exemples qu’on a trouvés pour en tirer des idées en rapport avec notre sujet. Si l’intitulé est une question, on peut analyser les exemples pour voir s’ils nous donnent une réponse au sujet. Par exemple, si le sujet est « Qu’est-ce qui est artificiel ? », je peux analyser l’exemple du lac artificiel pour essayer de comprendre pourquoi on qualifie un tel lieu de la sorte. Si le sujet n’est pas une question, il faut essayer de faire la même analyse d’exemple en cherchant les zones d’indétermination, comme je vais le montrer.

Comment donc interroger l’exemple ? D’abord en posant des questions classiques : qu’est-ce que c’est ? (définition), pourquoi ? (justification), dans quel but ? (finalité), quelle est la valeur ?. Ex : Qu’est-ce qu’un lac artificiel ? Pourquoi appelle-t-on les lac artificiels de la sorte ? Dans quel but construit-on des lacs artificiels ? Est-il bien ou mal de faire des lacs artificiels ? Bien sûr, il faut essayer de répondre à chacune d’entre elle. En fonction des cas, certaines de ces interrogations seront plus ou moins facile à satisfaire. L’objectif de la problématisation est justement de garder seulement les questions dont les réponses ne sont pas évidentes à trouver, et poser ensuite de nouvelles questions pour préciser le problème. Ex : Pourquoi est-ce qu’on a l’intuition qu’un lac artificiel est moins bien qu’un vrai lac ? C’est en partant questions simples de départ et en les précisant au fur et à mesure qu’on se heurte à des difficultés : on parvient finalement à un point où plusieurs réponses possibles semblent s’opposer dans notre esprit. Cela veut dire qu’on est très proche du problème. Pour faciliter cette recherche, il faut la mener sur de nombreux exemples, et voir si on tombe sur les mêmes zones d’indétermination et sur les mêmes réponses aux questions posées. Ex : pourquoi dit-on parfois que l’attitude d’une personne est artificielle ?

Une fois qu’on a trouvé une difficulté, on peut utiliser les définitions et notions précédentes pour voir si on peut les articuler à notre réflexion. Il s’agit alors non seulement de voir si on trouve de nouvelles réponses à notre problème, mais aussi si cela ne cela ne crée pas de nouvelles contradictions. L’objectif est ici de chercher à articuler tout ce qu’on a trouvé jusque-là, de poser des définitions sur les exemples et les contradictions : ce n’est pas toujours possible en fonction du temps qui nous reste en épreuve, mais le faire évite les angles morts dans notre réflexion. Par exemple, dans le sujet sur l’artificiel, en analysant plusieurs exemples comme le lac artificiel, le maquillage, je me rends compte que ma réponse à la question de définition n’est pas la même en fonction des exemples, ce qui m’incite à chercher plus loin de ce côté-là.

Une fois qu’on a fait cela, il ne reste plus qu’à formaliser le problème pour le rendre intelligible à notre futur lecteur : pour ce faire, il faut non seulement montrer qu’il y a contradiction, mais aussi justifier que chacune des pistes contradictoires est pertinente. En effet, il ne sert à rien de présenter une fausse contradiction, au sein de laquelle une des thèses serait en réalité indéfendable ou non pertinente. Pour simplifier, on pourrait dire qu’il faut trouver, grâce à notre travail précédent, six choses pour formuler un bon problème. La première est la question à laquelle on ne trouvait pas de réponse évidente. La seconde est une thèse permettant de répondre à cette question (la piste A). La troisième est une thèse différente permettant de répondre également à cette question (la piste B). La quatrième est une justification sommaire de pourquoi la première thèse (A) est défendable (par des exemples ou arguments logiques). La cinquième est une justification sommaire de la seconde thèse (B), du même format que pour la première. Enfin, la dernière chose à trouver est une raison explicite qui fait que les deux thèses sont incompatibles. Si tu parviens à trouver tous ces éléments à la fin de ta problématisation, tu es normalement très bien parti dans l’exercice.

La recherche des idées pour le plan

Ensuite, il faut utiliser les philosophes, les exemples et les définitions pour trouver des arguments soutenant l’une ou l’autre des thèses. La dissertation est en effet un exercice argumentatif : il ne faut pas tant trouver des idées que des justifications, souvent tirées de pensée d’auteurs, ou bien mises au point sur le moment. Les références philosophiques ne sont pas nécessaires dans chaque sous-partie, car le plus important reste la progression et la cohérence de l’argumentation. Un trop grand nombre de référence mène parfois à une forme de patchwork dans lequel il est difficile de trouver une continuité.

Il est intéressant de se dire, comme le répétait mon professeur d’hypokhâgne, qu’on doit être capable d’asservir les philosophes à son discours, c’est-à-dire utiliser leur œuvre et leurs arguments comme bon nous semble au sein de notre argumentation. Cela permet non seulement de ne pas avoir recours à leur autorité, mais aussi d’éviter de faire un hors sujet en voulant respecter arbitrairement le discours de l’auteur, qui n’est pas forcément pertinent dans sa forme originale pour notre sujet. On peut également utiliser des références littéraires et historiques, mais il faut impérativement qu’elles soient mobilisées de manière philosophique : elles doivent toujours être couplées à une argumentation et une analyse philosophique fine des ses implications. Si cette référence sert d’exemple, on se doit d’abstraire ses caractéristiques pour en tirer des conclusions philosophiques.

La recherche des idées est beaucoup plus efficace quand on a conscience des impératifs propres à la construction du plan : on trouve en effet des arguments beaucoup plus pertinents si on sait comment ces derniers s’articuleront ensuite dans la structure de la copie. Cela permet de chercher des idées dans la bonne direction, et de ne pas travailler sur des idées redondantes.

La construction du plan

Une fois qu’on a un problème éloquent, établir un plan n’est pas ce qui est le plus difficile. Dans l’idéal, cette étape se fait conjointement avec la précédente, pour adapter réciproquement la recherche des idées et la construction structurelle de la copie en fonction des impératifs de chacune.

Le plan de dissertation est habituellement en trois parties, qui correspondent en fait à trois thèses. Ce nombre possède une dimension arbitraire : il est très souvent possible de continuer à poser de nouvelles idées après la conclusion, qui pourraient très bien être pertinentes. Cependant, ce rythme ternaire est un impératif de l’exercice, car il constitue la forme minimale d’un développement argumentatif réussi. La dissertation concentre en effet les différentes manières de raisonner face à une première thèse : la confirmation, la réfutation, et enfin la réconciliation ou le dépassement. Ces trois étapes correspondent à différentes capacités intellectuelles. Pour la confirmation, c’est d’abord la création d’une première thèse cohérente, systématique et argumentée. Pour la réfutation, il faut trouver les failles, les contre-exemples ou les limites de la partie précédente, ce qui permet de défendre une position opposée qui doit également être cohérente et argumentée. Le dépassement est souvent autrement plus complexe car il doit faire apparaître l’articulation des deux premières thèses, c’est-à-dire qu’il doit montrer pourquoi il est normal qu’il y ait contradiction apparente, mais indiquer ensuite quelle reformulation conceptuelle permet de coordonner les points de vue contradictoires afin de donner une réponse au problème. Le mot d’ordre de la dernière partie serait ainsi de ne rien laisser de côté : il faut intégrer toutes les idées précédentes, au risque de ne pas être convaincant dans sa conclusion.

Par exemple, sur le sujet « les merveilles de la technique », si je dis en première partie que les merveilles de la technique sont les artefacts qui impressionnent et que l’entendement ne pouvait concevoir avant de les avoir vues, ma deuxième partie pourra attaquer cette position sur plusieurs points. Dans un premier lieu, cette définition n’est pas assez spécifique, car elle ne distingue pas assez précisément les merveilles de la technique des autres merveilles : les arcs-en-ciel sont tout aussi incroyables et pourtant ils ne sont pas fabriqués. De même, dans la référence aux simples capacités de l’entendement, on ne fait pas référence à la valeur méliorative d’une telle qualification : on dira difficilement qu’une bombe nucléaire est une « merveille de la technique », même si sa puissance colossale est difficile à concevoir. Un autre contre-argument pourrait être que la perceptive subjectiviste (référence à l’entendement humain ici) est grandement dépendante du contexte historique et culturel : aujourd’hui, un grand pont ne nous apparaît plus forcément comme une « merveille de la technique », alors que pour certaines civilisations antiques, cela était profondément novateur. Cette première position sur les « merveilles de la technique » semble donc mener à une forme de relativisme du type : tout dépend de chacun, de sa situation et de ses conceptions personnelles, ce qui est philosophiquement insatisfaisant. C’est le rôle de la seconde partie de formuler ces objections (pas nécessairement toutes celles-ci) pour opposer une autre manière de voir les merveilles de la technique qui ne souffre pas les critiques formulées. La troisième partie constituera de la même manière un repérage des failles de la seconde partie, et une résolution grâce à une nouvelle idée, qui ne devra pas reprendre les défauts de la première thèse (sinon ce serait tout bonnement un retour en arrière).

Bien entendu, le plan en philosophie n’est pas unique : il peut fonctionner de plusieurs manières, du moment que la continuité logique et argumentative est conservée. L’opposition entre la thèse et l’antithèse peut être très forte, opposition que le dépassement devra résoudre et articuler. Mais il peut aussi y avoir une première partie donnant une thèse incomplète et insatisfaisante, devant être complétée par la seconde partie, qui peut à nouveau comporter des failles qui seront comblées par la troisième partie. Pour s’assurer que son plan est cohérent, on peut simplement vérifier que chacune des parties forme une unité argumentative, c’est-à-dire qu’elle défend une réponse à la question qui nous semble tenable : cela évite de se perdre dans des justifications bancales.

Un brouillon qui va droit au but

Au brouillon, un plan détaillé finalement construit devrait ressembler à ça : 3 grandes parties dont le titre indique explicitement la réponse au problème défendue ; 3 sous-parties correspondant chacune à un argument en faveur de l’idée de la partie.

Pour chaque sous-partie, je conseillerais de mettre le plus d’informations possible formulées d’une manière très synthétique : cela permet de trouver les bonnes formulations au bon moment plutôt que de reprendre celles de son brouillon, qui ne sont pas forcément pertinentes dans le nouveau contexte de la rédaction de la copie. Les éléments à indiquer sont à mon avis, par ordre de priorité : réponse apportée au problème, définition de chacun des termes du sujet (spécifique à la sous-partie), exemple, référence philosophique, structure sommaire de l’argument.

Voici un exemple pour une sous-partie sur le sujet « A quelles conditions l’art peut-il être subversif ? » (développé pour faire comprendre ce qui se passe dans ma tête) :

  • Réponse à la problématique : A condition de révéler des choses qui ne font pas partie de l’espace du sensible, et ainsi déranger la politique qui cherche à maintenir un certain partage du sensible.
  • « l’art » : conçu comme un dispositif de communication spécifique, qui s’inscrit dans l’espace du sensible en suivant ses propres lois, et qui a la particularité de pouvoir en modifier la structure/le partage
  • « peut-il » : pouvoir structurel de l’art qui vient de sa dimension sensible (visible/audible,etc.) à part dans l’espace du sensible du fait de son autonomie (par rapport aux autres moyens de communications régis par la politique). Aussi possibilité au sens de non nécessité de l’artiste de chercher à modifier le partage du sensible (conformisme).
  • « être subversif » : s’attaquer aux normes spécifiques qui régissent l’espace du sensible, déranger la politique qui souhaite maintenir l’ordre qu’elle y a établi
  • « Conditions » : les conditions de la subversivité sont le choix des thématiques à représenter, le choix de l’art de traiter de problématiques déjà vues, ou alors de nouvelles actuellement dissimulées.
  • Référence : Jacques Rancière, Le partage du sensible
  • Exemple : L’œuvre d’art Colored Vases de Ai Weiwei : alerter sur la destruction de l’ancien savoir-faire de l’artisanat chinois
  • On admet l’existence d’un espace du sensible (médias, communications, tout ce qu’on voit et ce dont en entend parler en général), régulé par la politique
  • On admet l’existence de zones d’ombres de cet espace, et d’un partage qui met certains thèmes/sujets de côté car cela arrange l’ordre établi.
  • On admet le statut spécifique et autonome de l’art dans cet espace.
  • L’art peut être subversif si l’artiste fait le choix de thématiques qui ne respectent pas le partage actuel du sensible.

Le même exemple (en mots clés pour montrer ce que j’écris vraiment au brouillon en conditions réelles) :

  • RP : à condition révéler choses hors de l’espace du sensible, déranger politique et partage existant
  • « l’art » : dispositif de com spécifique : dans espace du sensible, autonome, peut modifier le partage
  • « peut-il » : pouvoir structurel de l’art : dimension sensible, autonomie (possibilité d’indépendance politique). Aussi « peut-il » = choix ou non du conformisme au partage
  • « être subversif » : attaquer construction actuelle du partage du sensible => déranger ordre établi
  • « conditions » : choix de thématiques cachées, problématiques, scandaleuses pour la politique
  • Réf : Jacques Rancière, Le partage du sensible
  • Ex : Colored Vases de Ai Weiwei, alerter sur destruction ancien artisanat chinois
  • Espace du sensible, régulation par la politique
  • Zones d’ombres, partage maintenu entre différentes thématiques
  • Statut spécifique de l’art
  • Subversif si certain choix de thématiques

La recherche des enjeux du problème

Cette étape n’est pas la plus cruciale en pratique, mais elle peut, si elle est bien menée, apporter beaucoup de profondeur au devoir que tu rédiges. Trouver les enjeux d’un problème, c’est simplement répondre à la question : « Pourquoi résoudre ce problème est-il important ? ». Ce qui veut parfois dire se poser aussi les questions suivantes afin de trouver plus d’idées : « Qu’est-ce que cela change dans le monde si je réponds X ou Y à ce problème ? », « Quelles seraient les conséquences si on ne parvenait pas à trouver de réponse à ce problème ? », « Est-ce que la réponse à ce problème pourra apporter des solutions ou des pistes de solutions à d’autres problèmes plus ou moins importants ? ».

Ces enjeux te permettront de donner plus d’importance au travail que tu fais sans le considérer comme une pure spéculation intellectuelle, mais bien une réflexion sur des choses plus ou moins concrètes.

Une fois le brouillon terminé, la rédaction paraît plus simple : cependant, comme c’est le moment où notre discours se met en forme, c’est là qu’apparaissent souvent les failles de notre raisonnement au brouillon, que l’on pourra corriger en étant attentif à la cohérence et au suivi des idées alors qu’on est en train d’écrire.

L’introduction

L’introduction est le moment de la présentation du problème et des enjeux de la copie : c’est à la fois la première impression et le reflet le plus concis de ton travail au brouillon. C’est pourquoi il est mieux de privilégier l’efficacité dans la rédaction, de manière à montrer que la direction du devoir est connue et maîtrisée. Délayer, lister ou faire un panorama des exemples en rapport avec le sujet est donc inutile : toute la structure de l’introduction doit mener et ramener au problème.

Premier paragraphe : Accroche, présentation des notions et introduction du sujet.

Beaucoup de choses sont possibles pour faire une bonne accroche : citations, exemples, petites histoires, etc. Cependant, l’accroche se doit toujours d’être courte et pertinente, sinon elle perdra l’attention du lecteur qu’elle avait en premier lieu capturée. Pour être sûr d’être parfaitement dans le sujet, je conseillerais de trouver un exemple qui découle des enjeux trouvés préalablement. De cette manière, l’accroche sera directement tournée vers le point nodal de l’introduction : le problème philosophique.

Dans le même paragraphe, il est intéressant de présenter et de définir les notions principales du sujet. Le but de cette étape n’est pas du tout de lister les entrées du dictionnaire, mais au contraire de montrer au lecteur qu’on a déjà fait un travail préalable de sélection des définitions qui sont pertinentes pour notre sujet, sans l’embarrasser de celles qui ne fonctionneraient pas dans ce contexte. Par exemple, pour le sujet « Le sens du beau », on peut dire en introduction qu’on peut définir le sens comme une faculté de percevoir, mais aussi comme une signification, en décidant par exemple d’exclure la définition comme direction qui pourrait paraître moins intéressante à analyser ici. La présentation des notions est donc avant une mise en relation de celles-ci dans le contexte du sujet pour montrer la direction que prendra le développement.

Deuxième paragraphe : Présentation du problème sous sa forme rigoureuse, présentation des enjeux au problème

Le deuxième paragraphe permet d’introduire le problème. Il me semble qu’il est intéressant de faire figurer dans cette présentation en premier lieu la première thèse (A), avec sa justification, sommaire pour le moment mais convaincante (a). Ensuite, on peut présenter la seconde thèse qui semble contradictoire avec la première (B), avec sa justification de manière analogue (b). Eventuellement, pour ajouter de la force au propos et souligner la contradiction, on peut expliciter ce qui fait que les deux thèses semblent contradictoires (C). Enfin, il suffit de poser la ou les questions qui découlent de ce paradoxe que l’on vient de formuler (D), qui constitue véritablement la problématique du devoir.

Un problème peut être parfaitement pensé par le rédacteur, mais s’il n’est pas formulé correctement dans l’introduction, le correcteur peut facilement croire que ce n’est pas le cas. C’est pourquoi les étapes que j’ai décrites précédemment me semblent être les plus importantes : on peut ajouter des petits exemples, d’autres petites justifications, mais il ne peut à mon avis manquer aucun élément présenté ci-dessus. Si on oublie les petites justification (a et b), le lecteur pourra avoir l’impression que les deux thèses sont posées arbitrairement, sans fondement. Pour éviter cela, il suffit de mentionner des exemples ou des raisons intuitives qui font qu’on peut adhérer à chacune des thèses : dans tous les cas, cette argumentation sera développée dans la copie. Si on ne mentionne pas les thèses contradictoires, le lecteur peut avoir l’impression que la question posée à la fin n’est motivée par rien, que sa réponse est évidente, ou encore ne pas comprendre l’origine de sa formulation. Pour éviter cela, la mention d’un minimum de deux positions en apparence opposées est primordiale.

Ensuite, il est intéressant de présenter, au sein du même paragraphe, les enjeux de la réponse au problème, ce qui motivera d’autant plus le correcteur à poursuivre sa lecture, sachant que tu t’efforceras d’être concret et intéressant.

Troisième paragraphe : annonce de plan, plus ou moins elliptique

L’annonce de plan divise souvent les professeurs : certains affirment qu’il faut laisser du suspense dans le déroulement de l’argumentation, alors que d’autres affirment qu’il faut annoncer ce qu’on va faire comme dans n’importe quelle autre discipline. Les deux sont donc à mon avis possible, à voir avec le professeur. Dans le cas d’une annonce de plan complète, il peut être intéressant, au lieu de simplement mentionner les idées défendues par chaque partie, de présenter les questions qui résument l’attitude argumentative pour chaque étape du développement. Par exemple, au lieu d’écrire : « Dans une première partie, nous verrons en quoi les merveilles de la techniques peuvent être conçues comme les artefacts qui dépassent l’entendement humain », il peut être plus intéressant de dire « Dans une première partie, nous commencerons par nous demander ce qui justifie l’émerveillement humain face à certains objets techniques ». Cela permet à la fois de montrer l’orientation de la recherche, mais aussi de laisser un peu de mystère sans pour autant laisser l’avenir inconnu.

Le développement : enchaîner les parties, rédiger un paragraphe argumentatif

L’enchaînement des parties a été, dans son aspect logique, déjà couvert par la sous-partie « La construction du plan » ; dans son aspect rédactionnel, il reste à faire un point sur les transitions. L’usage de ces dernières par les élèves est en effet souvent critiqué par les professeurs. La transition ne doit pas être artificielle, c’est-à-dire qu’elle ne doit pas constituer un petit morceau de texte « tampon » qui servirait à aérer la disposition des paragraphes sur la copie. Idéalement, la transition amorce la partie suivante en commençant à soulever les faiblesses de la précédente. C’est elle qui justifie la poursuite de l’argumentation car, en philosophie, si on ne trouve pas de contre argument ou de limite à la thèse précédente, il n’y a pas de raison de continuer à discourir. Il y a donc une nécessité constante d’articulation du discours et de ses différentes étapes dans la dissertation ; mais on peut très bien la garantir sans avoir recours à la transition. En effet, il suffit simplement de commencer la partie suivante par la remise en question de la précédente, ce que la transition, à cause de son très petit volume textuel, n’était pas capable de faire complètement. En pratique donc, il vaut mieux éviter de faire des transitions si on n’est pas capable de les rendre pertinentes et véritablement utiles à la progression argumentative du discours.

La rédaction d’un paragraphe argumentatif, deuxième enjeu clé du développement, peut être facilitée en gardant quelques principes en tête. En premier lieu, un paragraphe correspond à un argument, c’est-à-dire des prémisses et une conclusion. Le but de la rédaction est de rendre le plus clair possible la structure logique qui lie ces différents éléments, pour que le lecteur ne peine pas à comprendre le cheminement. Les exemples et les métaphores peuvent aider à l’intelligibilité du propos, mais ils ne doivent pas remplacer l’argumentation rigoureuse. Ensuite, comme je l’ai dit plus haut, il est toujours très positif d’utiliser les auteurs, mais cela doit être pour reconstruire leur argumentation de manière à ce que celui qui ne connaît pas sa pensée soit en mesure de comprendre. Bien entendu, ce ne sera pas le cas du correcteur, mais ce dernier jugera quand même ta capacité à clarifier et exposer pertinemment des idées déjà formulées auparavant. Finalement, pour garantir une argumentation efficace, il faut bien justifier chaque prémisse, et chaque déduction : c’est ce qui donnera toute sa force persuasive à ta copie.

Mais le plus important reste avant tout de préciser et clarifier les définitions qui sont posées et varient entre chaque sous-partie : c’est ce cheminement dans les définitions qui fait tout l’intérêt de la dissertation philosophique. On peut faire cela de manière très explicite, en citant les mots du sujet et en montrant quel est leur sens dans le contexte précis de notre argument. Sans cette démarche, on reste dans le flou définitionnel, et la pensée n’avance pas.

La conclusion

Idéalement, la conclusion ne se contente pas de répéter toutes les étapes parcourues pendant la copie, mais parvient à faire une synthèse organisée de tout ce qu’il faut retenir de la démarche accomplie, tout en répondant à la question posée en introduction. Pour ce faire, il faut de trouver dans chaque partie ce qui a subsisté à la réfutation ultérieure, à savoir les points structurants de la réponse à la problématique. En d’autres mots, il faut considérer chaque étape de son argumentation, et se demander ce qu’on peut garder d’elle à la lumière de la conclusion apportée dans la dernière partie : on reprend ainsi tous les points de la première et de la seconde partie qui vont dans le sens de la troisième et on rappelle ce qui nous a permis de dépasser les contradictions. On n’ajoute aucune information à celles déjà présentes dans la copie, mais on crée une synthèse sélective qui insiste sur les aspects les plus importants du développement.

Nuances importantes sur la méthode

Parler de méthode est une entreprise extrêmement ambitieuse, surtout dans le cadre d’une discipline intellectuelle comme la philosophie. Cela pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, parce que personne n’est capable de comprendre totalement comment lui viennent ses propres idées, et de savoir quels les mécanismes précis guident son raisonnement. Une méthode donnée ne fonctionnera jamais pour tout le monde, car tout dépend des acquis précédents et des habitudes d’introspection. L’idée ici est seulement pour moi d’essayer de vulgariser le mieux possible la manière dont j’ai réussi à progresser en philosophie en mentionnant tout ce qui m’a aidé.

Ensuite et surtout, parce que notre manière d’agir ne peut se résumer à une suite d’instructions. Il y a toujours une grande part d’intuition même dans nos projets les plus réglés. La méthode est seulement une tentative de figer la durée de nos actions mentales : il est impossible de le faire totalement et précisément. Tous les conseils de cet article sont donc des guides, des principes qu’il faut remplir par sa propre intuition pour se les approprier.

Enfin, il est finalement certain que beaucoup d’idées n’arrivent pas par méthode, mais apparemment par pur hasard, sans qu’on les ait cherchées. A mon avis, ce n’est pas parce qu’une méthode peut être utile qu’il faut en faire la panacée : il faut se prémunir de tout réductionnisme et embrasser la part d’inexpliqué dans la pensée. C’est donc selon moi un équilibre fragile entre règles déterminées et intuition qu’on peut entretenir pour développer tout le potentiel de la réflexion philosophique.

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Les enjeux de la dissertation de philosophie en terminale

6 août 2019 Jean Pédagogie 0

la dissertation de philosophie en terminale

Méthode et conseils pour réussir la dissertation de philosophie en terminale

La dissertation de philosophie en terminale est un exercice typiquement français : difficile, car la dissertation est à la fois très cadrée dans sa forme, et très plastique quant à son contenu. En somme, la qualité intrinsèque de vos idées importe finalement assez peu, du moment qu’elles sont présentées de façon lisible et cohérente. Il s’agit avant tout d’un exercice formel.

La dissertation en philosophie en Terminale et philo en prépa

Elle comporte une introduction, un développement en plusieurs parties séparées par des transitions, et une conclusion.

La réflexion philosophique est une réflexion individuelle émanant d’un sujet, qui se confronte à une difficulté (le sujet) qui le pousse à réfléchir. La dissertation porte sur un sujet ; elle consiste à exposer, puis tenter de résoudre un problème. La première étape est donc de chercher ce qui fait problème, mais pas de tenter de le résoudre immédiatement : un problème philosophique est toujours en attente de réponses et peut être abordé de différentes façons. L’idée est que la dissertation permettre, non pas de résoudre, mais de mieux comprendre un problème philosophique.

L’introduction doit montrer que l’on a identifié ce qui fait problème, le développement d’en mieux comprendre les éléments, la conclusion de mesurer le chemin parcouru.

Conseils généraux sur la dissertation de philosophie

Gestion du temps.

Consacrez une demi‐heure minimum à chaque partie, vingt minutes minimum à l’introduction et à la conclusion. Un quart d’heure minimum pour l’analyse du sujet ; trois quarts d’heure minimum pour le brouillon dans sa totalité. Cinq minutes minimum pour la relecture ; le jury fustige chaque année les copies bourrées de fautes qui perdent jusqu’à cinq points par précipitation.

Lisibilité et correction de la langue

Ecrivez moins mais mieux ! Si vous avez une orthographe imparfaite, accordez plus de temps à la rédaction et faites des phrases courtes mais claires, par exemple pour vérifier vos participes passés au fur et à mesure. Une copie courte mais ramassée et bien écrite sera valorisée sur un long discours indigeste.

Si on vous reproche régulièrement vos pattes de mouche, pensez au correcteur aux yeux usés. Ecrivez au stylo à plume, à l’encre bleue ou noire, en gardant à l’esprit la formation des lettres. Il est encore possible de changer son écriture par un effort de volonté.

L’importance du brouillon dans la rédaction de la dissertation de philo

L’étape du brouillon est essentielle : c’est là que l’on met à plat toutes ses idées. Même les plus saugrenues y trouvent une place. C’est le matériau de base qui va vous servir à élaborer la problématique et le plan.

Les bons réflexes à adopter au brouillon

  • N’hésitez pas à y consacrer un quart à un tiers du temps imparti , si votre rapidité d’écriture vous y autorise. Ce dernier point se travaille : un brouillon bien construit vous permet ensuite d’être efficace lors de la rédaction.
  • Utilisez uniquement le recto des feuilles de brouillon , et numérotez‐les soigneusement. Il est facile d’oublier un développement noté à la hâte au verso, ou de perdre une citation essentielle située sur une feuille en bas de la pile non numérotée.

Vous pouvez aussi utiliser un code couleur pour bien vous y retrouver (une couleur pour l’analyse du sujet et la problématique, une pour le plan, une par partie, une pour les références : citations , exemples…).

L’analyse du sujet de philosophie

C’est le moment le plus important du travail. Il est déterminant pour la suite. Vous allez définir chacun des mots du sujet, et noter les notions et concepts liés. C’est ce qui va vous aider à ne jamais perdre de vue le fil rouge que vous vous fixez. L’analyse du sujet permet l’élaboration du plan et de la problématique, mais aussi d’éviter toute digression inutile lors de la rédaction, ainsi que l’écueil du hors‐sujet.

Notez bien toutes les notions clés que ce sujet vous évoque ; les éléments factuels nécessaires à la démonstration (exemples, chiffres, citations) ne sont notés qu’une fois que vous avez bien cerné le sujet et toutes ses implications. Vous pouvez aussi les jeter sur le papier au tout début pour vous rassurer, mais n’y pensez plus lors de l’analyse du sujet en tant que telle. Il ne faut pas partir des exemples, mais bien des mots et concepts clés : les correcteurs pardonnent plus facilement l’imprécision d’un exemple qu’une mauvaise compréhension des enjeux du sujet. L’analyse du sujet ne peut pas être exhaustive, mais c’est là que s’effectuent les choix qui vont guider l’argumentation. Un sujet est nécessairement vaste, raison pour laquelle aucune dissertation n’est semblable à une autre. Plusieurs angles d’attaque sont toujours possibles. Il s’agit d’en choisir un nombre limité, en fonction de vos capacités de réflexion, orientées par les références vues en cours de français en première (en préparation du bac de français ) et de philosophie mais aussi votre culture personnelle, qui vous permettra de vous démarquer.

Il n’y a pas de dissertation‐type

N’hésitez pas à utiliser les capacités de réflexion personnelle dont vous êtes tous dotés, tout en respectant les exigences de forme de la dissertation ; si vous assumez vos choix, tout en vous montrant conscients de leurs limites et des contradictions possibles, et si ces choix sont inscrits dans une analyse rigoureuse du sujet proposé, nul ne peut vous faire de reproche.

L’analyse grammaticale du sujet de philosophie

C’est le point de départ de toute bonne analyse du sujet ; elle permet de n’oublier aucun des termes. Il s’agit d’examiner la fonction de tous les termes utilisés, qui détermine les relations que ces termes ont entre eux, et donc leur signification relative les uns aux autres.

Les bons réflexes pour corriger la syntaxe et les fautes de français

Se poser quelques questions basiques.

  • A‐t‐on affaire à un article défini (élément identifié et quantifiable) ou indéfini (échantillon au sein d’un ensemble indéterminé) ?
  • A une conjonction de coordination (le fameux mais‐ou‐et‐donc‐or‐ni‐car) ou de subordination (puisque, lorsque, comme, si) ?
  • Celle‐ci indique‐t‐elle une relation d’égalité entre les deux termes (et), qui sont mis sur le même plan, ou au contraire une nuance, une contradiction, une opposition (mais), une alternative (ou), une relation causale (donc) ?

Par exemple dans le sujet «Peut‐on rester libre et se sentir obligé ? », le « et » comme conjonction de coordination indique que les deux termes sont au même niveau : rester libre et se sentir obligé prennent place au même moment pour le sujet humain; il faut donc les traiter conjointement et ne pas chercher à démontrer comment on peut rester libre, puis dans quelles conditions on peut se sentir obligé.

 A ttention au pluriel et au singulier : un sujet au pluriel invite ainsi à séparer les différents éléments, à établir un classement des lycées, une typologie (penser alors à justifier le choix de tel ou tel critère pour établir un classement). 

L’ analyse lexicale du sujet de philosophie

Une fois que les relations entre les mots sont élucidées, impossible d’oublier un des termes du sujet, ou de se tromper de sens. Si les termes sont polysémiques, il est possible de choisir l’une des acceptions si on le précise en introduction ; ou de jouer sur cette multiplicité de significations pour construire la problématique et le plan.

Pour cela, voyez en fonction de ce que donne l’analyse lexicale ; c’est concrètement ce que vous inspire le(s) sens des termes du sujet. Vous devez tous les définir au brouillon.

Les réflexes à adopter pour avoir une bonne analyse lexicale du sujet

Élaborez votre propre définition des termes du sujet sur une feuille à part, sans oublier leurs déterminants. Il s’agit de voir tout ce que vous évoque le sujet. Vous reviendrez plus tard aux relations entre les termes telles que décelées par l’analyse grammaticale pour vous assurer de n’avoir rien oublié. Si vous connaissez certaines définitions par cœur, notez les sur une feuille à part et oubliez‐les cinq minutes ; la structure de la phrase peut faire apparaître d’autres sens.

Si vous remarquez que plusieurs acceptions sont possibles, séparez‐les bien pour n’en oublier aucune.

Enfin, n’hésitez pas à noter les antonymes, mais aussi les homonymes que le terme étudié vous évoque, et à en faire une courte définition au brouillon. Pour plus de clarté, cette étape peut prendre la forme d’un tableau récapitulatif.

Dès cette étape, on voit généralement apparaître plusieurs questions, à partir du présupposé du sujet : on pense ordinairement que ce terme renvoie à telle notion, mais on peut déceler un double sens qui va amener à réfléchir, à revoir l’évidence de l’intitulé. Tout l’exercice de la problématisation consiste à revenir sur l’évidence du libellé. Si nécessaire, faire une liste de mots‐clés sur une feuille à part , que l’on définit rapidement, puis les grouper par thème.

Par exemple : Droit, société, autorité, ordre/désordre, transgression, liberté, contrainte, sujet/ objet, subjectivité, souveraineté.

La problématique pour aiguiller sa réflexion dans la dissertation de philosophie

Si l’analyse du sujet a été correctement effectuée, la problématique doit en découler. Ne vous souciez pas de trouver « la » problématique du sujet ; il y en a plusieurs possibles.

La problématique doit contenir et annoncer votre plan : c’est la question à laquelle le plan doit répondre. Aussi il est possible de laisser sa formulation définitive à après que le plan ait été élaboré ; cependant il faut déjà avoir une idée générale du (des) thème(s) abordé(s).

La problématique repose sur la présence d’un paradoxe , c’est‐à‐dire d’une contradiction interne au sujet, sur laquelle l’argumentation peut s’appuyer pour discuter deux à quatre aspects (les parties) du problème posé. Cernez un paradoxe et posez toutes les questions que celui‐ci vous évoque ; la combinaison de ces interrogations initiales suffit souvent à constituer une problématique. Cette contradiction doit être rendue sensible par une bonne analyse du sujet. 

Le plan de la dissertation de philosophie

Le plan se calque sur la problématique. Il n’apparaît pas sur la copie finale.

Cela peut être plus ou moins détaillé selon vos habitudes de travail : rapidité rédactionnelle, capacités d’improvisation, distraction. Il n’est pas obligatoire de construire un plan à 3 parties, 3 sous‐parties, etc. Mais nul n’est à l’abri d’un jury vieux jeu. Il reste conseillé de faire figurer 3 grandes parties, avec deux sous‐parties internes, au minimum.

Notez bien sur le plan les exemples et citations mobilisés pour chaque partie, pour ne rien oublier.

Pour plus de rapidité, reprenez les grandes idées jetées pêle‐mêle sur le papier en analyse du sujet et utilisez un code couleur pour les répartir entre les parties. A la fin de la rédaction du plan, vérifiez que vous n’avez rien oublié. Si une ou plusieurs idées ne trouvent pas leur place dans le plan, pas de panique ! Vous les caserez en conclusion.

Un argument (qui correspond à une sous‐partie/ un paragraphe) s’accompagne toujours de la mobilisation d’une référence : exemple pictural, littéraire, historique ou d’actualité, citation…

Aussi, indiquez la référence choisie sous le titre.

Le plan classique est dialectique : il suit une organisation thèse/antithèse/synthèse. La première partie avance une grande idée sur le sujet, ses enjeux évidents, que la deuxième partie va se charger de questionner, d’élargir, en en montrant les limites. La troisième partie amène une perspective nouvelle, ou une approche thématique permettant de dépasser l’apparente contradiction entre la thèse et l’antithèse.

Attention, l’antithèse n’est pas une réfutation mais un enrichissement de la thèse. Vos arguments de première partie ne doivent pas être invalidés mais nuancés.

Les bons réflexes pour réussir son plan de philo

  •   Prendre une nouvelle feuille pour chaque partie . Rédiger les transitions sur une feuille à part, ou au bas de chaque feuille‐partie.
  • Rédiger les titres des grandes parties . Ils peuvent se répondre sous la forme d’une phrase (Les lois de nature ont été considérées comme immuables… mais sont contestées par les découvertes récentes des scientifiques… plus qu’un cadre rigide, il s’agit finalement d’un système intrinsèquement évolutif), ou être divisés en trois phrases distinctes. De même pour les sous‐ parties.
  • La rédaction des titres n’est pas cosmétique : elle vous permet d’avoir une phrase d’accroche toute prête et bien rédigée en début de partie, et d’éviter ainsi l’angoisse de la page blanche. Elle permet aussi de résumer la thèse de la partie, pour l’avoir toujours à l’esprit lors de la rédaction.
  • Hiérarchiser vos arguments. Les arguments « de surface », explicatif ou factuels, figurent alors en début de première partie, tandis qu’à la fin de celle‐ci, vous allez commencer à amener des éléments permettant de questionner cette approche, pour enchaîner sur la deuxième partie.
  • Indiquer en tête de chaque partie l’heure à laquelle celle‐ci doit être rédigée . Par exemple pour une rédaction commençant à 9h00, si l’on compte trois heures de rédaction, indiquer 10h00 en haut de la feuille de la partie I. Il faut absolument tenter de s’y tenir. 

la dissertation de philosophie en terminale

La rédaction de la dissertation de philosophie

Conseils généraux de rédaction de la dissertation de philo.

  • N’hésitez pas à faire souvent référence à l’intitulé du sujet, cela permet de l’avoir toujours à l’esprit, et à prouver au jury que vous y êtes attentif.
  • Pensez à aérer le texte .
  • Marquez des alinéas au début de chaque partie et sous‐partie . Les paragraphes ne sont pas juxtaposés ; ils sont les étapes d’une argumentation. Allez à la ligne et marquez un alinéa au début de chaque sous‐partie.
  • Sautez une ligne entre l’introduction et la première partie, entre la fin de chaque partie et la transition, et entre la fin de la dernière partie et la conclusion.

Usez de connecteurs logiques pour manifester cet enchaînement

Ajout : aussi, de même, enfin.

Conséquence : donc, puisque, parce que, si…alors, ainsi (attention : ainsi s’utilise avec parcimonie, de préférence en fin de partie pour effectuer une récapitulation, pour formuler une conclusion partielle). Nuance : Mais, cependant, néanmoins, bien que.

Références et exemples dans la dissertation

Ils donnent du poids à votre argumentation. Toute idée doit être illustrée, par un chiffre, une date, une citation, un exemple tiré du cours ou de votre culture personnelle. Ces références sont annoncées et intégrées à l’argumentation . Elles doivent être systématiquement rattachées à l’idée défendue et au sujet.

Une citation en elle‐même est insuffisante :

  • En quoi est‐elle pertinente ?
  • Pourquoi le propos de l’auteur fait‐il sens dans le cadre du sujet et de l’axe choisi ?
  • Quelles idées peut‐on en déduire ?
  • L esquelles peut‐on nuancer, discuter, comme le libellé l’invite à le faire.

L’introduction de la dissertation de philo

L’introduction est la partie la plus importante du devoir. Elle se doit d’être soignée, exhaustive et convaincante. Un jury conquis dès l’introduction vous pardonnera une conclusion un peu rapide.

C’est dans l’introduction que vous annoncez vos intentions et justifiez vos choix argumentatifs. Vous devez vous y montrer conscient de tous les enjeux du sujet, même ceux que vous ne traitez pas faute de temps, ou qui contredisent votre argumentation. La note est souvent déjà pressentie dès l’introduction : c’est là où l’on voit si la copie présente une bonne compréhension du sujet, et de quelle manière elle se propose de le traiter.

Il ne faut pas éluder les difficultés mais montrer que vous avez conscience de tel, tel problème quoique vous ne possédiez pas la réponse. On ne vous demande pas la science infuse mais bien d’utiliser vos capacités de réflexion. Présentez le choix d’un angle d’attaque réduit vous permettant de recaser vos connaissances comme une audacieuse posture intellectuelle consciente par ailleurs de tous les enjeux du sujet.

Cela est valable aussi dans la suite du devoir :

  • Evitez de faire comme si les contre‐arguments à votre thèse n’existaient pas, mais évoquez les rapidement en soulignant les difficultés qu’ils posent pour ensuite renchérir sur un « pourtant… » qui relance votre argumentation.
  • Evitez d’apporter des citations dès l’introduction .
  • Evitez aussi les parenthèse s : il faut assumer tout ce que vous dites en introduction ; les précisions trouveront leur place dans le développement.

L’accroche de la dissertation de philo

L’accroche est la première phrase de votre devoir. Elle doit être percutante, de préférence rédigée au présent. Elle a pour fonction d’amener au sujet ; c’est à vous de mettre en évidence ce lien. Il peut s’agir d’une référence à l’actualité, historique, littéraire. Attention, votre choix d’accroche est révélateur de votre compréhension du sujet ; vous devez bien montrer l’enchaînement logique entre l’accroche et le thème abordé dans le sujet, justifiant ainsi votre choix. Vous pouvez aussi pointer directement un paradoxe présent dans le sujet (le terme « lois » dans le sujet fait appel au vocable juridique des sociétés humaines, impression immédiatement contredite par la locution « de nature »…).

Établir ensuite le lien avec le sujet : « c’est ce sur quoi le sujet invite à réfléchir », « c’est justement le problème qui nous occupe, car… ».

La définition des bornes du sujet de philosophie

Quel est l’objet dont on s’occupe ? Quelle est la portée spatiale, temporelle du sujet ? Concerne‐t‐il un problème de société, l’humanité, l’ensemble des êtres vivants… ?

Il s’agit d’annoncer l’objet sur lequel porte la démonstration : son champ d’application, mais aussi ses limites.

La définition des termes du sujet de philo

C’est le moment de faire appel à votre analyse du sujet. Attention à définir tous les termes du sujet : leur sens propre, et leur sens en association avec les autres termes, en fonction des connexions que vous avez pu déceler en analyse grammaticale et lexicale. Utilisez une définition claire tirée de votre cours ou élaborée par vos soins ; il s’agit d’éviter d’amener trop de références en introduction.

Vous pouvez tout à fait rappeler la définition d’un terme, la discuter voire la redéfinir tout au long de la copie, cette fois références à l’appui. La définition de l’introduction sert de référence pour délimiter l’objet d’étude mais l’argumentation (notamment en troisième partie ou en conclusion) peut s’appuyer sur une révision de cette définition de départ : l’élargir, ou au contraire la resserre

L’annonce de la problématique et du plan dans la dissertation de philo

Si vous avez bien mené l’analyse du sujet, la définition même des termes va amener à formuler un paradoxe. Enoncer un axe qui s’appuie sur une contradiction entre les termes du sujet, ou un axe de discussion amené par son terme.

Éviter le « nous nous demanderons » ; préférer une tournure indirecte.

De même, le plan peut être constitué de trois phrases reprenant les titres de vos grandes parties, constituant un enchaînement logique : « il s’agira de voir comment… avant d’examiner le problème soulevé par… Enfin, nous tâcherons de démêler…

Les transitions dans une dissertation de philosophie

Sautez une ligne avant et après chaque transition, et marquez un alinéa. La transition résume la partie qui vient de s’achever et énonce les conclusions partielles auxquelles vous êtes parvenus. Elle se termine sur une phrase introduisant l’élargissement, la nouvelle perspective sur le problème qui fait l’objet de la partie suivante.

Les parties de la dissertation en philo

Les parties s’ouvrent sur une mini‐introduction qui pose les enjeux abordés, rappellent l’aspect du sujet que l’on va traiter et la thèse de la partie. Marquez un alinéa au début de l’introduction de partie, allez à la ligne et marquez un alinéa au début de l’argumentation proprement dite de la partie.

La conclusion de sa dissertation de philosophie en Terminale et en prépa

Sautez une ligne et marquez un alinéa avant le début de la conclusion . N’hésitez pas à soigner la conclusion: les correcteurs voient passer beaucoup de copies aux introductions‐fleuves et aux conclusions‐ruisseaux. C’est la dernière image que vous laissez au correcteur. 

  • Résumé du devoir

Reprenez les transitions et reformulez‐les pour rappeler les conclusions partielles obtenues à la fin de chaque partie. Montrez comment chaque partie est venue nuancer/ enrichir/ élargir la perspective de la précédente.

Énoncez ensuite une conclusion générale, en reformulant les problèmes identifiés en introduction. Montrez en quoi telle contradiction a été dépassée, en quoi telle autre est apparue avec l’examen de telle difficulté. Faites le bilan de votre devoir.

  • Elargissement

C’est un exercice difficile : les excellents élargissements montrent parfois au jury que vous avez perçu un aspect essentiel du problème posé sans le traiter. Éviter d’élargir par une question, ou une citation que vous n’exploitez pas.  Amenez une idée situant le sujet dans une perspective plus vaste, ou un développement récent permettant de repenser certains éléments que vous avez discuté, ou au contraire démontrant l’actualité de votre questionnement. 

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Comment réussir le développement de la dissertation de philosophie

Bienvenue sur Apprendre la philosophie ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon livre qui vous explique comment réussir votre épreuve de philosophie au bac : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂

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Aujourd’hui, je vous explique comment réussir le développement de la dissertation de philosophie.

Admettons que vous ayez à traiter le sujet : Sommes-nous réellement libres ?

Vous avez fait un plan en trois parties et vous commencez votre deuxième partie où vous voulez défendre que nous ne sommes pas réellement libres. Vous devez donc développer votre 1er sous-partie. (Sachant qu’il doit y en avoir au moins 2 par grande partie).

Bien comment le développement de la dissertation de philosophie.

Vous devez commencer par énoncer l’idée que vous allez défendre suivie d’un argument pour justifier votre idée.

Cela peut donner :

« Nous allons voir à présent que nous ne sommes pas réellement libres car nos choix sont en fait déterminés par le milieu social dans lequel nous évoluons. »

Evidemment, ça n’est pas suffisant, à présent il faut expliquer votre argument car même si ce que vous dites vous paraît évident, ça ne l’est pas pour les autres. Il faut donc maintenant expliquer votre argument. C’est à ce stade que beaucoup d’élèves sèchent un peu. Que faire concrètement ?

Expliquer dans une dissertation c’est faire deux choses : clarifier et justifier

Pour clarifier , il faut essentiellement définir ce dont vous parlez. Ici, il faudra définir « déterminés », « milieu social » et préciser en quel sens vous avez pris « liberté ». Sur les différents sens possibles de la notion de liberté, je vous renvoie à cette vidéo .

Donc je reprends le développement et je précise en gras ce que je fais :

(« Nous allons voir, à présent, que nous ne sommes pas réellement libres car nos choix sont en fait déterminés par le milieu social dans lequel nous évoluons. »)

« En effet, nous pouvons nous croire libres, car notre capacité de faire des choix, c’est-à-dire notre libre arbitre, nous donne le sentiment que nous sommes à l’origine de nos décisions. (définition du sens de liberté dont je parle ici : le libre arbitre) . Mais, en réalité, cette liberté n’est qu’une illusion car nos choix sont déterminés c’est-à-dire ici influencés ou causés par notre milieu social. ( Définition de « déterminés » ). Cela signifie que nous seul et notre raison ne sommes pas à l’origine de nos choix. (reformulation de l’argument d’une autre manière toujours pour clarifier) Ce qui cause nos choix, c’est aussi la pression souvent inconsciente de notre milieu social c’est-à-dire de notre famille, nos amis, notre entourage d’une manière générale. » ( définition de milieu social ).

Donc vous l’avez compris clarifier c’est beaucoup définir et parfois reformuler ce que vous dites d’une autre manière.

Prendre un exemple :

Pour clarifier encore un peu plus vous pouvez prendre un exemple, c’est à dire un cas particulier qui illustre la pertinence de votre argument

Ici cela peut donner :

Par exemple, nous pouvons penser qu’un élève de terminale qui doit choisir les études dans lesquelles il veut s’engager peut être influencés par sa famille. Sans doute que la profession de ses parents et les idées qu’ils ont sur ce qu’est un « bon métier » vont peser dans sa décision consciemment ou inconsciemment.

Bien donc pour le moment vous avez clarifié votre argument en définissant – reformulant et en prenant un exemple.

Justifier votre argument

A présent vous pouvez et devez aller encore plus loin en justifiant votre argument. Cela signifie que vous devez dire pourquoi votre argument est pertinent et énoncer des preuves.

Quel type de preuves utiliser en philosophie ? le plus souvent vous pouvez justifier votre argument en faisant référence au raisonnement d’un auteur vu dans votre cours, mais vous pouvez aussi faire références à des études scientifiques par exemple.

Cela va donc donner :

« Le sociologue français, Pierre Bourdieu, a ainsi montré que chaque famille possède un capital culturel, un capital social et un capital financier. Le capital culturel c’est les connaissances et l’intérêt pour la culture de la famille. Le capital social correspond au réseau de relation auquel la famille peut faire appel et le capital financier c’est l’ensemble des biens qu’elle possède. ( définition des concepts de l’auteur ) . Or, selon Bourdieu, ces différents capitaux de la famille et la richesse de ces capitaux vont avoir une grande influence sur les membres de la famille. Par exemple, il sera plus facile pour un adolescent d’obtenir un stage dans le secteur de la mode si sa famille connait des personnes dans ce secteur. Ainsi, le réseau de sa famille va lui offrir des possibilités de choix que tout le monde n’a pas. C’est ce qui explique, pour Bourdieu, que statistiquement beaucoup d’enfants choisissent des professions similaires ou proches des professions de leurs parents. »  ( développement de la référence )

J’attire votre attention sur le fait qu’ il n’est pas suffisant de dire « l’auteur dit ça », il faut que vous expliquer pourquoi il le dit c’est-à-dire comment il justifie son idée. C’est ce que je viens de faire ici rapidement, mais il serait possible de développer davantage.

Une fois que vous avez justifié votre argument, il ne vous reste plus qu’à conclure votre sous-partie en rappelant rapidement en quoi ce que vous venez de dire répond bien au sujet.

Cela donne :

« Ainsi, les moyens financiers, la culture et le réseau de la famille influencent grandement les choix que font ou peuvent faire les membres de cette famille. C’est pourquoi, on peut considérer que nous ne sommes pas réellement libres car notre milieu social influence nos choix. » ( rappel du sujet et de la réponse que vous apportez)

Structure finale de la sous-partie :

  • Enoncer la thèse et son argument
  • Expliquer l’argument en définissant les termes employés et en reformulant si besoin
  • Prendre un exemple
  • Justifier votre argument en apportant une preuve (raisonnement d’un auteur, études scientifiques, sociologiques, psychologiques etc)
  • Rappeler en quoi ce que vous venez de dire répond au sujet

Voilà pour cet article sur le développement de la dissertation de philosophie. J’espère qu’il vous aidera à bien développer vos sous-parties. Pour davantage de conseils de méthode sur la dissertation, vous pouvez consulter cette page.

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comment faire une transition en dissertation philosophique

Comment faire une phrase de transition ?

Transition : méthode et conseils.

écriture

Les phrases de transition sont obligatoires dans certains devoirs académiques comme les dissertations. 

Aujourd’hui, nous allons découvrir une méthode pour faire des phrases de transition efficaces.

Comment faire une phrase de transition ? Focus.

Au sommaire : 

  • Qu’est-ce qu’une phrase de transition ? 

Les transitions de la dissertation

  • Blogging et phrases de transition
  • 3 exemples de phrases de transition 

À quoi servent les phrases de transition ?

transition littéraire

Il s’agit d’un paragraphe de quelques phrases qui créent un lien logique entre deux parties de votre document.

On le retrouve généralement dans : 

  • les dissertations ,
  • les commentaires , 
  • les articles de blog , 
  • les mémoires , 
  • les articles de presse,
  • les exposés ,
  • les thèses… 

Êtes-vous à l’aise avec ces exercices ? Dites-le nous en laissant un commentaire.

écriture lycée

Pour réussir une dissertation , il faut respecter une méthode stricte étape par étape .

À la fin de chaque partie, il convient de présenter le thème de la partie suivante à l’aide d’une phrase synthétique (affirmative ou interrogative).

Ainsi, une dissertation en trois parties contient deux transitions  : une entre la première et la deuxième partie, et une entre la deuxième et la troisième partie.

Important : Cette technique doit également être appliquée au commentaire de texte.

Les transitions d'articles de blog

comment faire une transition en dissertation philosophique

Les blogueurs doivent aussi respecter une certaine méthodologie pour pouvoir écrire un grand nombre d’articles en un minimum de temps. 

À ce titre, ils utilisent parfois des amorces préconçues avant chaque nouveau « title ». 

Il est possible d’inciter les internautes à découvrir des produits et des services dans ces paragraphes.

Certains en profitent aussi pour inviter les lecteurs à commenter et partager leurs articles. 

3 phrases de transition efficaces

comment faire une transition en dissertation philosophique

Voici 3 exemples imparables : 

La transition chronologique 

Elle est très utilisée dans les dissertations littéraires, historiques, philosophiques et juridiques. Elle repose sur l’exposé d’une date qui marque le point de départ de la  prochaine argumentation d’un devoir. 

La transition interrogative 

Elle consiste à poser une question relative à la partie suivante de votre devoir. 

Astuce : Pour faire ce type de transition il vous suffit de reformuler le titre du plan à traiter sous forme de question.

La transition commerciale 

Cette transition repose sur un appel à l’action bref. Une phrase de moins de 15 mots suffit. 

Attention ! N’oubliez pas de sélectionner la technique la plus adaptée à l’exercice demandé. Par exemple, n’utilisez pas une transition commerciale dans une dissertation littéraire. 

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2 réflexions au sujet de “Comment faire une phrase de transition ?”

La transition pour les mémoires n’a pas été expliquée

Pour créer une phrase de transition dans un mémoire, vous pouvez utiliser des mots de liaison tels que « en outre », « en revanche », « par conséquent », etc., pour guider le lecteur d’une section à l’autre. Résumez brièvement la section précédente, annoncez le sujet de la nouvelle section, assurez-vous d’une continuité logique et utilisez des pronoms pour relier les idées. Gardez vos phrases de transition claires et concises pour maintenir la fluidité de la lecture. Lors de la révision, assurez-vous que ces transitions renforcent la cohérence de votre mémoire. Exemple : « Après avoir exploré les facteurs économiques, il convient d’analyser les aspects politiques de ce sujet. ».

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  • Qu’est-ce qu’une dissertation de philo ?
  • Comment se préparer à rédiger une dissertation de philo ?
  • Comment rédiger une dissertation de philo au bac ?
  • Les 8 conseils pour réussir une dissertation de philo

Peut-être fais-tu partie des élèves à qui la philosophie fait un peu peur. Il faut avouer que cette matière est plutôt abstraite et pleine de concepts pointus. De plus, elle nous oblige à nous questionner, ce qui peut être plutôt déstabilisant. Cependant, c’est avant tout un sujet passionnant qui a de nombreux avantages à apporter à notre parcours personnel, scolaire et professionnel. Si tu te prépares à rédiger une dissertation de philo au bac et que cela t’inquiète, pas de soucis : GoStudent est là pour te donner toutes les clés nécessaires pour réussir de l’introduction à la conclusion.  

Dissertation philo

1 - Pourquoi étudier la philosophie ? 

Le terme philosophie signifie, en grec ancien , « amour de la sagesse ». Dans l’Antiquité, il s’agissait d’un sujet essentiel à étudier car cela tenait de la compréhension fondamentale de la nature humaine et du monde. Si cela semble totalement passionnant, c’est malgré tout une matière complexe qui peut faire peur :

  • La philosophie a acquis une réputation de matière élitiste qui fait échouer les élèves,
  • Elle est souvent confondue avec l’intelligence et rater une épreuve de philo nuit alors à l’ estime de soi ,
  • Elle peut être enseignée de façon très théorique et les élèves peinent à la connecter avec leur réalité.
  • Les questions des examens peuvent être très difficiles à comprendre, surtout avec le stress de l’épreuve .

En réalité, la philo a de nombreux avantages qui peuvent sûrement t’intéresser :

  • Elle développe l’esprit critique et l’auto-questionnement,
  • Elle nous donne des clés pour mieux comprendre et évoluer dans notre environnement.
  • Elle nous encourage à chercher la vérité,
  • Ainsi qu’à effectuer nos choix librement…

En fait, chaque fois que tu réfléchis à tes valeurs, à ta vision du monde, à tes opinions, on peut dire que tu es en train de philosopher. 😊

2 - Qu’est-ce qu’une dissertation de philo ? 

Pour te donner une définition, une dissertation est un exercice de rédaction qui consiste à questionner un sujet avec méthode, notamment en philosophie, et à tenter d’y apporter une réponse. Il y a de nombreux objectifs à la composition d’une dissertation  :

  • Apprendre à réfléchir et à communiquer cette réflexion avec clarté,
  • Formuler une problématique,
  • Structurer sa pensée,
  • Rédiger en suivant une méthode précise (plan, introduction, argumentation, conclusion…),
  • S’exprimer avec un registre de langue de qualité…

Si tu te prépares à l’épreuve écrite de philo du bac, qui aura lieu le 15 juin prochain, tu vas avoir devant toi quatre heures pour faire cela autour de trois énoncés au choix. Deux d’entre eux concerneront une question à laquelle répondre en mobilisant sa culture générale et la matière vue, en tentant d’apporter une réponse : par définition, c’est donc une dissertation qui est attendue. Le troisième consistera en un texte, écrit par un auteur au programme, dont le candidat doit prouver la bonne compréhension : il s’agit d’un exercice d’explication de texte. ✍

3 - Comment se préparer à rédiger une dissertation de philo ? 

La dissertation est donc l’un des types de textes potentiellement attendus lors de l’épreuve de philo du bac. Par conséquent, il est important de s’y préparer en amont : 

  • En revoyant les notions de philo apprises,
  • En lisant beaucoup,
  • En faisant des exercices de rédaction,
  • En consultant les annales du bac avec des dissertations corrigées,
  • En s’entraînant à structurer sa pensée selon les étapes souhaitées. 

En effet, la structure est très importante, de la même façon que pour des textes comme un essai ou une explication de texte . Elle est constituée :

  • D’une introduction qui présente le sujet (la question sélectionnée pour la dissertation de philo) et introduit le traitement que tu as choisi de réaliser à l’aide d’un plan.
  • D’un développement qui te permet de disserter (d’où la définition de la dissertation, en philo ou autre), c’est-à-dire poser tes arguments en plusieurs paragraphes, chacun contenant une idée bien expliquée et illustrée.
  • D’une conclusion clôturant le texte avec une réponse à la problématique et de potentielles pistes d’exploration supplémentaires.

4 - Comment rédiger une dissertation de philo au bac ? 

Quand on rédige une dissertation de philo, il faut appliquer une certaine méthode qu’on t’aura certainement expliquée en cours de français au lycée :

  • Écrire dans un français soutenu : il faut donc faire attention à son orthographe, avoir un vocabulaire varié, utiliser la ponctuation à bon escient, avoir une maîtrise de la grammaire irréprochable…
  • Faire preuve d’esprit critique, d’analyse fine et de culture générale. Les arguments qu’on développe doivent être cohérents avec notre sujet, soutenus par des sources et liés à des notions vues en classe.
  • Respecter la structure typique de la dissertation.

Comment rédiger une bonne introduction à une dissertation de philo ?

L’introduction est la première partie que le lecteur lit. Il est donc essentiel de s’appliquer à la rédiger car elle donne le ton. Une introduction de qualité va accrocher le lecteur et le mettre dans de bonnes dispositions, ce qui n’est pas négligeable. 👌

Cela commence par l’amorce, une phrase d’accroche qui introduit le sujet. C’est l’occasion de faire preuve de culture générale en mentionnant une citation d’un auteur, un fait historique ou d’actualité, une statistique… Par exemple, si le sujet de la dissertation de philo est « Sommes-nous responsables du futur ? », on peut citer Cioran (un philosophe francophone d’origine roumaine, appliquant le nihilisme et le scepticisme) : « Espérer, c’est démentir l’avenir ». On fait ensuite un rappel du sujet avant de formuler la problématique choisie et le plan des éléments qu’on va développer dans la dissertation. 🤔

Comment rédiger un bon développement à une dissertation de philo ?

Le corps du texte est l’endroit où développer les arguments que l’on a choisis pour répondre à la problématique. Ils doivent être exprimés avec méthode et clarté et soutenus par des concepts philosophiques. Si on reste dans l’idée du nihilisme mentionné ci-dessus, on peut développer des arguments autour du fait que l’homme ne peut appréhender ce qui existe et qu’il ne peut donc être responsable de l’avenir. C’est le moment de convoquer des philosophes de ce mouvement vus en cours comme Nietzsche, Strauss ou Heidegger. Attention, les exemples servent à illustrer tes idées mais ne sont pas des arguments à part entière dans une dissertation de philo. ⚠

Il est également indispensable de prendre soin de sa mise en page en aérant bien son argumentation : une idée par paragraphe, c’est la norme. Il est aussi très important d’assurer la transition entre les différentes parties, notamment en utilisant des connecteurs logiques (« ensuite », « c’est pourquoi », « en effet »…).

Comment rédiger une bonne conclusion à une dissertation de philo ?

La conclusion est le point d’orgue de la dissertation de philosophie. Il est donc important de ne pas la négliger même si on arrive à la fin du temps accordé pour l’épreuve et de son pic de concentration et d’inspiration. 😴

Une conclusion se rédige en deux temps :

  • D’abord, on synthétise les informations qu’on a mentionnées pour répondre à la problématique.
  • Ensuite, on pose des questions complémentaires pour laisser une ouverture. On peut par exemple citer un philosophe optimiste, comme Leibniz, pour lancer une piste contraire à celle développée sur l’avenir.

5 - Les 8 conseils pour réussir une dissertation de philo 

Les conseils à appliquer

Quelques astuces et un peu de méthode peuvent réellement faciliter le processus d’écriture d’une dissertation de philo :

  • Bien lire les sujets, c’est la base. Il faut prendre le temps de les comprendre pour savoir si on a juste une ou deux idées sans substance ou si on va pouvoir rédiger une dissertation entière.
  • Rédiger un brouillon de plan est une super méthode pour faire un brainstorming avec toutes ses idées, avant de les trier, organiser et structurer en une dissertation de philo de qualité. Il arrive qu’au moment du brainstorming, on réalise qu’on n’a pas assez de matière à développer et qu’on change de sujet. Si on zappe cette étape, on peut arriver à la même conclusion, alors qu’on a déjà rédigé la moitié du texte et perdu beaucoup de temps.
  • S’appuyer sur les notions vues en cours donne de la légitimité à sa dissertation. On prouve qu’on a écouté en classe, qu’on a assimilé la matière et qu’on sait la convoquer de façon adéquate.
  • Ne pas hésiter à être original : c’est le moment de démontrer qu’on a un esprit critique et qu’on peut penser par soi-même. Non seulement tu te montres capable de mobiliser de la matière scolaire mais aussi de te l’approprier avec ton vécu et tes connaissances. 

Les éléments à éviter

Au contraire, il vaut mieux éviter certaines choses qui risquent de te pénaliser :

  • Oublier de citer ses sources, c’est très mal vu. En effet, cela peut être considéré comme du plagiat : on peut penser que tu veux t’approprier les idées des autres, au lieu de faire preuve de réflexion personnelle. 
  • Ne pas se relire, c’est la porte ouverte à des erreurs qu’on aurait pu éviter. Dans le flux de la rédaction, il est fréquent de laisser passer des fautes d’orthographe ou d’inattention . Quelques minutes de relecture avant de rendre sa copie suffisent à peaufiner sa dissertation.
  • Répondre à sa problématique dès l’introduction, c’est la meilleure façon de tuer le suspense. Le risque, c’est que le lecteur ne poursuive même pas le texte puisque la réponse est déjà présentée.
  • Ne pas être cohérent, cela donne l’impression qu’on n’a pas d’opinion propre. Alors, on prépare un plan clair à sa dissertation et on évite d’exposer des arguments philosophiques contradictoires.

Si tu es actuellement en train de préparer les épreuves du bac, n’hésite pas à contacter GoStudent pour bénéficier d’un peu d’aide en philosophie et/ou en français. Les professeurs particuliers de GoStudent se mobiliseront avec plaisir pour te soutenir dans ta préparation, te corriger et t’aider à développer la bonne méthode pour rédiger une super dissertation de philo de l’intro à la conclusion. 💪

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  • Dissertation

Exemple de dissertation de philosophie

Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).

Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.

Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie,  relisez et corrigez  les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

Table des matières

Exemple de dissertation de philosophie sur le travail (1), exemple de dissertation de philosophie sur le concept de liberté (2), exemple de dissertation de philosophie sur l’art (3).

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Le travail n’est-il qu’une contrainte ? ».

Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? ».

Télécharger l’exemple de dissertation de philosophie

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comment faire une transition en dissertation philosophique

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».

Cette dissertation de philosophie sur la liberté interroge la nature de l’Homme. La problématique de la dissertation est « l’’Homme est-il un être libre capable de faire des choix rationnels ou est-il esclave de lui-même et de ses désirs ? ».

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « En quoi peut-on dire que l’objet ordinaire diffère de l’oeuvre d’art ? ».

Cette dissertation sur l’art et la technique se demande si  l’on peut désigner la création artistique comme l’autre de la production technique ou si ces deux mécanismes se distinguent ?

Citer cet article de Scribbr

Si vous souhaitez citer cette source, vous pouvez la copier/coller ou cliquer sur le bouton “Citez cet article” pour l’ajouter automatiquement à notre Générateur de sources gratuit.

Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 22 avril 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/

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Justine Debret

Justine Debret

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  • Cours de Philosophie
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Cours de philosophie

Méthodologie de la dissertation philosophique.

28 Sep 2007 par Simone MANON

     Dissertation signifie discussion,   dispute . Elle est le moment où un élève est convoqué à un authentique effort de la pensée. Elle est la philosophie en acte.  

   Or qu’est-ce que penser ? Ce n’est jamais opiner c’est-à-dire affirmer sans examen. « Penser, disait Alain, consiste essentiellement à savoir ce que l’on dit et si ce que l’on dit est vrai ».  

   C’est toujours réfléchir , faire retour sur des énoncés afin d’en interroger le sens, la valeur de vérité s’il s’agit d’un énoncé théorique (doxique ou scientifique), la valeur morale s’il s’agit d’une affirmation morale et le fondement . Cette démarche consiste donc à  s’arrêter sur des idées (« Penser c’est s’arrêter ») pour expliciter leur substance, saisir leurs présupposés et leurs enjeux, leurs limites et par suite procéder à leur dépassement par des idées plus pertinentes. Penser consiste à découvrir que rien ne va de soi et que tant que l’on n’a pas fait subir à une idée l’épreuve du feu, elle demeure un impensé . L’épreuve du feu c’est le débat contradictoire. La dissertation suppose donc le sens dialectique .  

   La philosophie est, en effet, le champ du problématique. S’il était possible qu’il y ait, dans les réponses possibles à une question, d’un côté la pure intelligence et de l’autre la pure sottise, l’examen serait vite fait. Mais voilà, les choses ne se passent pas ainsi. Le réel est ambigu, parfois proprement énigmatique . Penser c’est  avoir le sens des problèmes , la conscience des complexités et des ambiguïtés.  

La dissertation requiert :

Une méthode..

    Une méthode est un ensemble de règles auxquelles il convient de conformer la conduite de sa réflexion. Quel que soit le sujet à traiter, ces règles doivent être respectées. Ce respect ne préjuge pas de la qualité de votre réflexion car celle-ci est aussi tributaire de la richesse des contenus,  mais il lui confère sa validité formelle. Ce n’est pas suffisant mais c’est nécessaire.  

Une culture.

    On ne réfléchit pas dans le vide. La culture est ce qui a été acquis soit par l’expérience soit par l’école, les lectures etc. Plus elle est riche, plus l’horizon s’élargit. Il est vain de croire que l’on peut faire la lumière sur une question sans connaissances. D’où la nécessité des cours. La plupart du temps, on ne peut pas traiter philosophiquement un sujet sans culture philosophique. On entend par là, la compréhension des concepts dans leur précision et leur rigueur ; une sensibilisation aux problématiques que les grands maîtres ont élucidées chacun à leur manière. Mais si elle nourrit la réflexion, la culture ne saurait se substituer à elle. Une dissertation ne consiste jamais à énumérer des thèses d’auteurs, à réciter un cours, à juxtaposer des propos généraux, même fort savants. Elle consiste à affronter un problème dans une démarche progressive afin d’arriver par un cheminement cohérent à une conclusion. Ce qui importe ce n’est pas seulement le contenu de la conclusion, c’est la manière dont vous y arrivez.  (Souvenez-vous que ce n’est pas le contenu d’un énoncé qui fait son caractère doxique , c’est que celui qui l’énonce ne peut pas le fonder sur un ordre de raisons. Inutile donc de masquer l’indigence d’un acte de pensée derrière l’autorité d’une référence).  

Une puissance de réflexion.

    Il faut bien avouer que cette puissance n’est pas également répartie. Par exemple, les professeurs qui ne sont que des élèves plus expérimentés que ceux qui leur sont confiés n’ont pas la puissance de réflexion des maîtres qui ne sont pas à leur tour des élèves (les grands esprits. Cf. texte de Léo Strauss ).  

   Chacun doit faire du mieux qu’il peut. A ce niveau il n’y a pas de recettes, sinon nous serions tous de grands penseurs.  

Les règles de la méthode.

1)      comprendre l’énoncé : la règle de l’introduction. .

   En classe terminale, un énoncé de dissertation est formulé sous forme interrogative. C’est donc une question .  

   Ex : A-t-on le choix d’être libre ?  

   Il ne suffit pas de lire la question pour saisir le ou les problèmes qu’elle pose. C’est la différence avec les mathématiques. En mathématiques on formule les données du problème dont vous avez à trouver la solution. Pas en philosophie. C’est à vous de dégager ce que l’on appelle la problématique, en analysant avec précision l’énoncé.  

   Une problématique n’est pas un problème, c’est un ensemble de problèmes s’articulant d’une certaine manière et précisant la question.  

   Il n’y pas trente six manières d’expliciter la problématique d’un sujet. Seule l’analyse rigoureuse des termes de l’énoncé le permet.  

   Ex : Avoir le choix : capacité de se déterminer à une possibilité ou à une autre. L’homme se sent libre lorsqu’il peut choisir. A l’inverse s’il ne disposait d’aucune capacité de choix et si sa conduite était l’effet nécessaire de certaines conditions,  on dirait qu’il est déterminé.  

      Cette analyse conceptuelle permet de formuler les problèmes que le développement devra affronter et d’énoncer  les termes de véritables alternatives.  

   PB : Est-on libre (= avoir le choix) d’être libre ou bien est-on déterminé à être libre ?  

   PB : Mais, les notions de déterminisme et de liberté étant antinomiques, si l’on est déterminé à être libre, il est absurde de parler de liberté.  Pourquoi est-il contradictoire de dire que l’on est déterminé à être libre ? (Questions annonçant la thèse  : Soit on est libre, et donc libre d’être libre, soit on est déterminé et il est absurde de parler de liberté).  

   PB : Pour autant (renversement dialectique) qu’il faille renoncer à une telle absurdité revient-il à affirmer qu’on est libre d’être libre ? Car si on est libre d’être libre cela signifie qu’on a la possibilité de choisir de ne pas l’être. Or choisir de ne pas être libre n’est-ce pas encore être libre ? Il s’ensuit que l’on n’est pas libre d’être libre, on est condamné à l’être soit que l’on consente à la servitude soit que l’on décide de se libérer. (Question annonçant l’ antithèse  : « l’homme est condamné à être libre » : thèse sartrienne).  

   Nul ne pouvant échapper sans mauvaise foi à sa condition, on est  responsable d’actualiser sa liberté foncière ou de la fuir. Mais ( Dépassement ) pour absolue qu’elle soit, la liberté est une liberté en situation, en butte à de multiples obstacles qui, certes, ne sont que par elle mais qui la limitent et lui donnent parfois des doutes sur elle-même. N’est-ce pas parce que la liberté est le propre de l’existant qu’elle est angoissante et que l’homme peut être enclin à fuir ses responsabilités? N’est-ce pas parce qu’elle prend sens essentiellement comme projet de libération que certains préfèrent croire qu’ils n’ont pas le choix et qu’ils sont déterminés ?  

      Vous voyez sur cet exemple que les problèmes ne sont pas posés arbitrairement. Ils procèdent des analyses conceptuelles , ils s’enchaînent avec ordre.  

    Vous voyez aussi que le caractère dialectique de la démarche exige la capacité de vous faire à vous-même les objections qu’un autre sujet pensant pourrait vous faire. C’est pourquoi Hannah Arendt disait que dans l’activité pensante on est deux ou plusieurs en un. La pensée a une essence dialogique. Platon disait que « la pensée est le dialogue de l’âme avec elle-même ».  

  Ainsi, les difficultés de la thèse (réponse à la première question) suscitent la formulation de nouveaux problèmes et débouchent sur l’énoncé de l’antithèse. Celle-ci n’est donc pas la négation de la thèse, elle est son dépassement par une idée plus pertinente. La troisième partie n’est pas une synthèse du type : dans I et II il y a du bon et du mauvais. La réflexion philosophique est incompatible avec le relativisme du type : toutes les opinions se valent, on peut soutenir une chose et son contraire. La troisième partie articule dans une cohérence ultime les deux premières parties. Elle réalise un dernier dépassement.  

    Danger  : Ce qu’il faut absolument éviter à ce niveau c’est de mal engager la réflexion. Mal problématiser le sujet revient à poser des faux problèmes, ou des questions hors sujet.  

  Ex : Une question hors sujet serait ici : L’homme est-il libre ou non ? Car le sujet présuppose la liberté et la question est de savoir si l’on est libre d’être libre ou non.  

   Toute la problématique s’articule autour de l’expression : « choisit-on ». Ceux qui n’ont pas la prudence de s’arrêter sur le concept de choix passent à côté de ce qui est en jeu dans cet énoncé.  

     Le respect de cette première règle permet de rédiger l’introduction. Comme le mot l’indique, elle introduit le développement. Sa fonction est d’expliciter la problématique de l’énoncé afin d’engager la réflexion dans la bonne voie. Il n’est pas difficile de comprendre que des problèmes non identifiés ne peuvent pas être traités. Introduire est donc l’opération déterminante de la dissertation. Elle demande de la prudence. Il faut éviter la précipitation (= aller trop vite) et la prévention (= préjugé. Nécessité d’une ascèse des  idées toutes faites).  

2)      Construire une argumentation cohérente, approfondie et éclairante : les règles du développement.

   .

  Il implique une idée directrice. Une dissertation est un drame où quelque chose se joue. Dans l’exemple proposé, l’idée directrice est l’idée que l’homme peut tout choisir sauf le fait qu’il dispose de cette capacité. Il peut choisir d’accepter son sexe ou de le refuser, de consentir à sa situation sociale ou de vouloir la changer, de donner un sens à son existence ou de ne pas lui en donner etc. Bref, il y aurait mauvaise foi à se prétendre déterminé. L’énoncé invite à méditer le sens de la liberté et vous devez faire la lumière sur la question. Celle-ci doit être obsessionnellement présente du début à la fin de votre réflexion. Il fait donc éviter les digressions inutiles, les propos non centrés sur la question. L’idée directrice est la colonne vertébrale d’un devoir.  

    Il implique l’exploitation de références. Des références philosophiques mais pas seulement. La littérature, l’histoire, des données informatives précises tirées de l’observation de l’expérience peuvent avec intérêt être mobilisées. Le cours de philosophie est essentiel. Dans l’exemple proposé, le sujet est intraitable par un candidat ne disposant pas d’un solide cours sur la notion de liberté. Qui n’a aucune idée de l’antinomie :déterminisme-liberté ; de la thèse sartrienne est voué à l’échec. Le premier travail consiste donc avec l’inventaire conceptuel à trouver les références pertinentes pour le traitement du sujet. (Attention : Souvenez-vous de ce qui a été dit précédemment. Mobiliser une culture ne signifie pas se dispenser de penser, en récitant ce que l’on sait. Une dissertation est comparable à un banquet. Des convives sont invités mais c’est le maître de la cérémonie qui leur confère leur place. Une référence n’arrive donc pas comme un cheveu sur la soupe. Elle a sa raison d’être dans le cheminement d’une réflexion personnelle qui s’approprie un auteur pour faire la lumière sur une question).  

  Il implique un souci d’exemplification.   Il ne faut pas confondre illustration et argumentation . Un fait ne peut jamais établir la validité d’une affirmation, le raisonnement seul est habilité à cette tâche. Néanmoins si l’exemple ne doit jamais se substituer à l’argument, il est nécessaire, d’une part pour ôter à la réflexion son caractère abstrait, d’autre part pour lui éviter de se perdre dans des spéculations oiseuses. Philosopher consiste à penser le réel et non, à la manière du rêveur ou de l’idéologue à se complaire dans des chimères.  

  Il implique un plan en trois parties . Thèse-antithèse-dépassement. L’introduction a formulé les problèmes que va affronter chacune des parties. Dans l’exemple proposé, la première partie examine l’antinomie liberté-déterminisme afin d’établir que si la liberté a un sens, on ne peut pas dire que l’on est déterminé à être libre. La deuxième partie reprend la question en examinant si dire que l’on est libre signifie que l’on peut choisir de ne pas l’être. L’analyse conduit à comprendre la thèse sartrienne : l’homme est condamné à être libre. La troisième opère le dépassement : dire que l’homme est libre ce n’est pas nier les multiples déterminations dans lesquelles la liberté peut être tentée de s’engluer. Thème sartrien ou existentialiste de l’être-en-situation.  

  Il implique une rédaction soignée des transitions.   Le passage d’une partie à l’autre exige de ramasser en quelques lignes les résultats d’analyse du premier développement et d’introduire de manière cohérente le nouveau développement de la réflexion. D’où la nécessité d’avoir toujours présente à l’esprit l’idée directrice. Au fond, à la fin de chaque partie on fait le bilan. Le propos est du type : nous avons compris que… Il s’ensuit que… En dégageant les conséquences on voit apparaître de nouvelles difficultés. La réflexion est conduite à rebondir avec un propos du type : mais, ne peut-on pas dire que… ?  

   Au terme de chacune des parties il faut recommencer l’opération.  

   Comme la réflexion progresse dans l’élucidation de la question, il est bon de pointer les progrès. Un candidat qui maîtrise le mouvement de sa pensée devient capable de dire : « nous ne savions pas alors que… nous voyons à présent que… »  

   La plus grande difficulté est, à mes yeux, de trouver l’angle permettant d’opérer le dépassement final. L’exercice requiert une hauteur de vue auquel il n’est pas toujours possible à un élève de s’élever. (Cf. : toujours cette idée d’ascension que Platon décrit dans l’allégorie de la caverne.   Régression vers le principe rendant intelligibles et cohérentes les deux premières analyses).  

   NB : On peut pardonner à un élève de ne pas réussir cette opération, on ne lui pardonnera jamais de ne pas traiter dialectiquement la question, c’est-à-dire de ne pas bâtir une solide première partie et une solide deuxième partie.  

3)      Expliciter les résultats de la réflexion : la règle de la conclusion.

La conclusion doit être concise, claire et précise. L’élève doit se dire : « on nous avait posé telle question ; au terme de la réflexion je suis en mesure de répondre de cette manière ». Il faut donc formuler la réponse avec fermeté. Sont exclus les propos vagues du type : « ça dépend de… ».  

Marqueurs: activité réflexive et critique , analyse , argumentation , cohérence , dialectique , doxa , opinion , préjugé

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197 Réponses à “Méthodologie de la dissertation philosophique.”

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Merci d’avoir répondu. C’est bien la signification que j’avais cru comprendre mais alors il faudrait la formuler ainsi: je vous suis reconnaissant (ou reconnaissante) de l’aide que vous apportez aux élèves. Pour ce qui est de votre question: -D’abord il est absolument nécessaire d’améliorer votre expression. Ex: J’apprécie sa bonne volonté, je me suis mal exprimé, toutes mes excuses, préoccupation, l’ordre des grandes parties, etc. – L’introduction n’a pas pour fonction de recopier le sujet mais d’élaborer la problématique. Ce qui nécessairement conduit, par la formulation des problèmes impliqués dans la question, à annoncer la thèse, l’antithèse et le dépassement. Il y a de nombreuses dissertations rédigées sur ce blog. Voyez sur un exemple ce que signifie: élaborer la problématique.Dans cet article ( https://www.philolog.fr/peut-on-forcer-quelquun-a-etre-libre/ ), je donne un exemple d’introduction qui est très détaillée car je n’écris pas le développement, (la vôtre doit être beaucoup plus courte), mais elle a le mérite de rendre explicite le travail d’élaboration de la problématique. Bien à vous.

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Bonjour madame merci pour votre éclaircissement en fait je veux connaître comment structuré moné devoir je comprend que le sujet ne fait pas parti du sujet mais avant lintroduction on doit les recopier? J’aimerai connaître les partis obligatoire de l’introduction et lordre de rédaction.merci encore pour votre aide. j’ai un problème de clavier donc veuillez m’exuser pour certaines phrases mal rédiger. Dans la deuxième ligne je veux dire ne fait pas parti de l’introduction.

Bonjour Il me semble qu’en étudiant divers exemples de dissertations sur ce blog, vous avez la réponse à vos questions. Rien de plus éclairant que l’application des règles sur des questions précises. Voyez: https://www.philolog.fr/lenfance-est-elle-ce-qui-doit-etre-surmonte/ ainsi que l’exemple d’introduction proposé dans ma réponse précédente. Bien à vous.

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Bonjour, Tout d’abord je tiens à vous remercier car ce site répond vraiment aux attentes qu’on pourrai se poser sur la philosophie (méthodologie, cours…), c’est super bien expliqué. J’aimerai savoir si, comme pour le français, on doit annoncer clairement les parties que l’on va traiter dans l’argumentation après l’introduction (par ex : Une première partie traitera de …. tandis qu’une seconde aura pour objet …) ou, à l’inverse, si elles doivent être « sous-entendues » dans l’intro. Merci d’avance !

Bonjour Dans la mesure où vous élaborez correctement la problématique du sujet, les différentes parties sont annoncées par les connecteurs logiques appropriés. Premier point: introduction de la thèse. Deuxième point: renversement dialectique: Mais, pourtant etc. Troisième point: dépassement de l’apparente contradiction de la thèse et de l’antithèse par l’annonce du point de vue permettant de les justifier l’une et l’autre. Il s’ensuit qu’il n’est pas utile de vous répéter en disant : dans la première partie…. On doit l’avoir compris par la manière dont vous avez posé les problèmes. Voyez sur un exemple de dissertation l’application de la règle. Ouvrez la rubrique dissertation, vous aurez l’embarras du choix. Par exemple: https://www.philolog.fr/penser-par-soi-seul-est-ce-penser-librement/ Bien à vous.

Merci pour votre réponse, en effet l’exemple sur la citation d’Alain met clairement en évidence les différentes parties qui vont être traitées sans qu’elles soient pour autant annoncées comme dans une dissertation de français. Cordialement.

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bonjour Mme MANON je voudrais vous remerciez pour cet éclaircissement.je mettrai en application la methode sur un sujet et je vais vous envoyez l’introduction que j’aurai fait.

Bonjour N’envoyez pas votre introduction. Ce site n’est pas un site d’aide aux devoirs et j’ai pour principe de ne pas intervenir dans le travail des élèves. Vous n’avez pas tenu compte de mes indications quant à l’incorrection de votre expression. De toute évidence vous confondez l’infinitif du verbe avec sa conjugaison à la 2ème personne du pluriel. Ex: vous remercier. Ici le verbe est à l’infinif, donc il s’écrit avec er, non ez. Dans votre précédent message, j’avais corrigé vos fautes. Bien à vous.

c’est compris madame mais j’ai une préoccupation : un sujet peut-il avoir plusieurs dépassements?

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Bonjour madame,

Je suis actuellement en train de préparer le concours d’entrée à science po, votre site est d’une grande d’aide en ce qui concerne le thème de la culture.

Ma question est donc la suivante : la méthode de la dissertation de culture générale du concours d’entrée en première année à science po est-elle la même que celle de la dissertation de philosophie ?

Cordialement,

Bonjour N’étant pas correctrice ou professeur à sciences po je ne peux pas répondre à votre question. Il faut consulter le texte officiel définissant les règles précises de l’épreuve. Bien à vous.

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J’ai lu votre chapitre sur la méthodologie de la dissertation, dans lequel vous examinez le sujet « A-t-on le choix d’être libre ? ».

Ne faudrait-il pas d’abord définir ce qu’on appelle « être libre » ? Il me semble qu’on est libre, non pas d’une manière générale, mais par rapport à une décision particulière. Surtout, on est plus ou moins libre et, pour le faire comprendre clairement, je prends un exemple.

Supposons que je juge absurdes les exigences de l’épreuve de philosophie du baccalauréat, et cette nécessité de rédiger une introduction, une thèse, une antithèse et une synthèse. Car, après tout, cela n’est qu’un rite de l’épreuve et je pourrais douter que Hobbes, Descartes, Spinoza, etc. eussent jamais présenté ainsi leurs idées et, me dire que, s’ils y avaient été contraints, ils eussent été recalés à l’examen. J’ai donc le choix de refuser, ou non, de me soumettre aux exigences de l’épreuve. Maintenant, dans quelle mesure suis-je libre de le faire ? Comme le correcteur n’aura que peu de temps à consacrer à ma copie, il se bornera, sans doute, à constater mon insoumission et, en conséquence, sans pousser plus loin, m’attribuera la note zéro. La liberté de ma décision est donc limitée (mais pas nulle, contrairement à ma note prévisible), car je peux envisager de me « rattraper » ailleurs.

En résumé, il me semble que, en général, on n’est pas totalement libre de prendre telle ou telle décision, ou entièrement contraint à décider dans tel ou tel sens, mais qu’on est amené à considérer le degré de contrainte auquel on est soumis.

Comment, dans ces conditions, doit-on interpréter le sujet « A-t-on le choix d’être libre » ?

Respectueusement

Bonjour Vous remarquerez que seuls les problèmes sont énoncés, ils ne sont pas traités et il va de soi qu’à chaque étage de l’analyse, l’enjeu de l’exercice consiste à préciser le sens de l’idée de liberté. La question engage une réflexion d’ordre métaphysique, puisqu’elle enveloppe le débat: liberté ou déterminisme. Vos remarques sont rencontrées dans la troisième partie qui appelle un développement sur l’idée de liberté en situation. https://www.philolog.fr/etre-en-situation-dans-le-monde-sartre/ Soyez attentif aux réponses à Flavien dans les commentaires qui suivent ce cours. Mais il est bien clair que tout choix implique d’en assumer les conséquences. Il n’y a pas de sens à dire que vous êtes contraint à accepter les règles d’une épreuve, vous êtes libre (liberté absolue au sens métaphysique dit Sartre), de choisir de ne pas le faire avec les conséquences que cela suppose. Il n’y a pas de liberté sans responsabilité et sans courage. https://www.philolog.fr/liberte-et-obstacles/ Bien à vous.

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Madame je suis ravi que vous vous souciez tant des élèves en leur proposant des clés pour leur succès. Bien j’aimerais avoir une précision; il est vrai toute science est dynamique car c’est d’ailleurs la dynamicité qui caractérise une vraie science. pour ce qui est de la méthodologie, l’on a toujours insisté sur ce qu’on appelle définition des concepts qui, disent certains professeurs, si elle est omise ou délaissée, conduit à une mauvaise dissertation. il me semble que c’est ce que vous entendez par analyse. Analyser signifie-t-il définir?

Bonjour Dans le cours il est question d’une analyse des concepts, d’une analyse rigoureuse des termes de l’énoncé. Analyser consiste dans ce cas à expliciter les diverses significations des concepts et dans le traitement des problèmes, il convient de bien préciser la définition sur laquelle on travaille. Les concepts linguistiques, à la différence des concepts scientifiques, sont en effet ambigus, équivoques. La rigueur conceptuelle exige de déjouer ce piège par un souci scrupuleux des définitions. Bien à vous.

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merci madame

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Bonjour Madame,

Etant élève de Khâgne, j’ai quelques soucis quant aux sujets composés d’une seule notion , par exemple :  » l’intuition ». Devons nous reformuler la notion sous la forme d’une question comme les sujets classiques, question qu’ensuite nous problématisons ?

Bien à vous.

Bonjour Paul Ces énoncés sont effectivement les plus difficiles car c’est à vous de formuler la question dont vous aurez à expliciter la problématique. Les problèmes à affronter sont très différents selon qu’il s’agit de l’intuition sensible, intellectuelle ou métaphysique. Ex de question: faut-il opposer l’intuitif et le discursif? ou bien faut-il opposer l’intuition à l’intelligence comme mode d’appréhension du réel (Bergson)? ou bien est-il légitime d’assigner l’intuitif et le discursif à deux facultés distinctes en l’homme?(débat opposant Descartes et Pascal) etc. Bien à vous.

Je vous remercie.

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bonjour! j’ai lu certains articles mais je n’arrive pas à bien cerner ce dont il est véritablement question dans une dissertation philosophique.

Bonjour Ce site n’est pas un site d’aide aux devoirs. Quant à la méthodologie, il me semble qu’elle définit avec précision des termes que manifestement vous n’avez pas assimilés, si j’en juge par le plan que vous présentez dans un autre commentaire. Commencez par comprendre la différence entre: -une question -un problème -une problématique. Cet effort vous permettra de comprendre que l’enjeu d’une dissertation est l’élucidation d’une problématique que l’on s’est d’abord donné la peine d’élaborer. Bien à vous.

[…] documentaire sur le thème… ». 2.2 Fortement conseillé : commencer par la …question 2 ! » Méthodologie de la dissertation philosophique. Dissertation signifie discussion, dispute. Elle est le moment où un élève est convoqué à un […]

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merci pour ce que vous faites mais soyez un peu plus explicite

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Madame, J’aimerais beaucoup avoir le point de vue d’une femme d’expérience comme vous. Pensez-vous que l’échec au concours soit une preuve d’incompétence et le signe qu’il faut abandonner la philosophie? Tout au long de mes études, j’ai toujours obtenu de bons voire de très bons résultats, y compris quand j’ai décidé de m’inscrire de nouveau à l’Université après des années de salariat. L’an passé j’ai échoué. C’était la première fois que je m’y présentais. Ma famille qui me croyait excellente au vu de mes résultats passés l’a très mal vécu et m’a regardé différemment après cela. Et cette année, le découragement me gagne. Peut être suis-je trop isolée, avec mes textes et mes soucis quotidiens. Toujours est-il qu’un deuxième échec pourrait vraiment sonner le glas de mon amour pour cette discipline et m’isoler davantage. J’ai rompu avec l’université car je ne m’y sentais plus à ma place. Je ne sais plus vers qui me tourner… Ce message est personnel, mais il pourrait peut être aider de nombreux lecteurs après moi. Merci beaucoup, Joséphine

Bonjour Joséphine Je sais qu’on n’échappe pas aux périodes de découragement lorsqu’on prépare les concours mais il ne faut pas les laisser opérer leur travail de sape. Seuls ceux qui ne se sont jamais mesurés à l’épreuve peuvent en ignorer la difficulté et en faire la pierre de touche de la compétence dans une discipline quelconque. Ce serait méconnaître la part de chance, et les nombreuses contingences qui interviennent dans la réussite. J’ai donc de la peine à comprendre la réaction de votre famille et je me demande si vous ne projetez par sur les autres des sentiments traduisant surtout les doutes qu’un premier échec a suscités en vous. L’amour de la philosophie n’est pas tributaire de la réussite ou de l’échec à un concours. Ce que ce dernier met en jeu, c’est une carrière professionnelle, non l’intérêt intrinsèque de la philosophie. Recentrez-vous sur toutes les vertus qui sont les siennes: le bonheur d’une réflexion nous faisant avancer sur le chemin de la compréhension, l’apaisement des affects par la distance que le regard philosophique induit sur soi et sur le monde, le plaisir de se sentir chez soi en compagnie des grands phares de l’humanité. Là est le sésame de la paix intérieure et peut-être celui de la réussite. Le soutien de ceux qui passent par les mêmes chemins peut être utile. Il n’est pas bon de trop s’isoler quand on a l’impression de se taper la tête contre un mur. Ne suivez-vous donc plus une préparation universitaire? Les corrections très sévères de professeurs exigeants sont toujours fécondes. Quoi qu’il en soit, chacun est confronté à la nécessité de tenir en respect ses démons. La philosophie, en tant qu’elle est amour de la sagesse, devrait vous y aider et je ne peux que vous exhorter à mettre en œuvre les stratégies que nos grands maîtres ont définies. Là seulement est le salut, pour toutes les épreuves que nous avons à surmonter dans la vie. Soyez bien convaincue, que nous faisons tous l’expérience du découragement. Puissiez-vous trouver en vous les ressources morales pour le surmonter. Avec toute ma sympathie.

Madame, merci beaucoup, vraiment vos paroles me font du bien. Je suis trop isolée en effet, il y a peu de gens qui comme vous sont disponibles et solidaires … J’ai eu des correcteurs, sévères, instructifs, encourageants mais avares de leur temps (trop peu de corrections) et onéreux pour si peu (je parle du Cned) ! Truffaut faisait la liste de ses échecs. Parfois ils étaient nombreux. Je crois que je dois me faire à cette idée, que la réussite est jalonnée d’échecs, et laisser ma famille penser ce qu’elle veut… Merci encore, Joséphine

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Bonsoir Professeur Manon, je me permets de répondre à Joséphine (que je ne connais pas), car je suis passée aussi par beaucoup d’échecs en étudiant la philosophie que « imputavo » je mettais sur le compte d’autrui ou aux conditions, lieu d’études, difficultés économiques (travail et chômage plus cours du soir), coûts des livres exorbitants et celui de l’université, manque de temps et de sommeil pour tout relire en dehors de la bibliographie conseillée, bref une grand découragement: tous les professeurs étaient des génies, des gens cultivés et je me sentais très loin de pouvoir donner ma voie, écrire quelque chose de sensé. J’ai eu la chance de toujours me former et comme Joséphine d’être une bonne étudiante au dessus de la moyenne. Mais l’université et surtout le philosophie demandent un effort qui va au-delà de l’étudier. Il s’agit d’aimer l’excellence, de ne jamais se contenter et ainsi on se met une pression extrême nous-mêmes. La femme est normalement plus centrée sur le désir de réussite mais aussi plus enclin à chercher au fond d’elle cette puissance que les garçons jettent au dessus de leurs épaules. Serait-ce peut-être la maternité qui nous oblige à donner et toujours plus à notre créature? La philosophie est pour moi mon 4ème enfant.Les trois premiers ont été un jeu d’enfant. Ce dernier à naître me donne bien des soucis. Mais une chose est sûre, la méthodologie est très mal ou pas enseignée du tout dans nos universités, mais on nous demande d’écrire selon leurs canons classiques. Est ce que l’on peut y échapper? Malheureusement on me dit avec intelligence et sensibilité féminine de ma professeur en cours privés extra -universitaires que c’est un passage forcé auquel on doit se plier pour ensuite apprendre notre voix non comme vox populi, ou doxa mais comme sa capacité de finalement parler avec du sens, une logique. Mon problème est et reste que je n’arrive pas à écrire selon cette méthodologie que je n’ai jamais apprise ni au bac littéraire, ni au Cned. Je la trouve pédante, et comme Nietzsche explicite si bien pleine de lourdeurs bien allemandes et décadentes. Je me sens frustrée par cette méthode de devoir discourir alors que ma vraie voix est instinctive, fluide, logique. J’admire qui arrive à se plier aux dictat de cette méthode que je trouve contraignante, non naturelle: thèse, sa contradiction et l’approfondissement; avec des phrases de ‘ligatura’ comme en musique entre les trois parties et une conclusion que bien souvent on dénature par peur du risque de devenir trop personnelle. Je me sens la voix d’un castrat et non plus la mienne, avant si spontanée. Alors une question se pose sur mon épaule qui tend vers la table de travail, comme un papillon qui sait que la fin du jour arrive et pas de lendemain: à quoi la philosophie sert -elle si elle devient un fardeau? Avons-nous oublié Nietzsche qui poussait à un gai savoir? Je souhaite tellement continuer la philosophie, car cela fait environ 47 ans que j’en lis, mais je voudrais pouvoir trouver des professeurs qui me libèrent de cette épée de Damoclès sur ma tête et m’apprennent en légèreté à utiliser cette fameuse méthode sans me casser la voix.

J’admire le courage de Joséphine de dire qu’elle est découragée, car c’est le même sentiment que je ressens depuis cette année (II année en philosophie dans mon université) et qui m’empêche de retrouver l’entrain , la joie de vivre la philosophie. Auriez-vous des conseils pour sortir de cette impasse? Car je commence à me sentir trop serrée dans ces obligations et me demande aussi si je ne suis pas à la hauteur de ce genre d’études. avoir une bonne culture générale ne suffit pas, ni penser savoir écrire, mais les règles de la méthode m’étouffent. J’apprécie votre blog et vous lis régulièrement. Merci.

Bonjour Madame Je suis très démunie pour vous répondre car votre problème n’est pas, comme pour Joséphine, l’échec à un concours. Ce qui vous pèse est une dimension essentielle de la réflexion philosophique, à savoir la méthode dialectique. Or réfléchir philosophiquement n’a jamais consisté à s’abandonner à la spontanéité de sa pensée. Dès lors je me demande si votre rapport à la philosophie ne repose pas sur un malentendu. Comme je suis spinoziste en matière de sagesse, je considère qu’il faut fuir ce qui nous attriste (nous diminue) et rechercher ce qui nous rend joyeux (nous augmente). Pourquoi persévérer dans une voie qui semble si contraire à votre nature? Il faut vous mettre au clair avec vous-même, vous faire une idée adéquate de votre désir, dirait Spinoza, afin de rechercher votre utile propre. Une pratique qui « étouffe » n’est pas, de toute évidence, une pratique épanouissante. Ne serait-il pas judicieux d’en tirer les conséquences? Bien à vous.

[…] » Méthodologie de la dissertation philosophique. Dissertation signifie discussion, dispute. Elle est le moment où un élève est convoqué à un authentique effort de la pensée. Elle est la philosophie en acte. Or qu’est-ce que penser ? Ce n’est jamais opiner c’est-à-dire affirmer sans examen. « Penser, disait Alain, consiste essentiellement à savoir ce que l’on dit et si ce que l’on dit est vrai ». C’est toujours réfléchir, faire retour sur des énoncés afin d’en interroger le sens, la valeur de vérité s’il s’agit d’un énoncé théorique (doxique ou scientifique), la valeur morale s’il s’agit d’une affirmation morale et le fondement. […]

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bonsoir en fait ce qui m’amene est le fait que j’ai un devoir de philosophie jeudi et franchement j’ai l’impression que je ne comprends rien a la dissertation philosophique et j-ai besoin de savoir comment rédiger une dissertation en philosophie j’arrive nouvellement en classe de terminale scientifique et toute les terminales de notre lycée doivent participer a ce concours

Bonjour Ce site n’est pas un site d’aide aux devoirs. Cet article fournit les règles de la méthode. Vous disposez sur ce blog de quantité de dissertations où sont appliquées ces règles. Il vous suffit de vous donner la peine d’exploiter ces ressources pour commencer à comprendre. Bon travail.

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Je tiens à vous remercier tour d’abord de la qualité de vos articles ainsi que les sujets divers que vous proposez. En effet, votre blog m’a donné une passion à la philosophie. Ceci dit, je me suis inscrit cette année en L1-Philosophie à distance par passion à cette discipline et par choix d’améliorer mes capacités d’analyses et d’argumentations étant un professionnel dans le management des télécoms. De ce fait, je me suis permis de vous adresser ces mots afin de vous demander conseil concernant la méthodologie à suivre pour traiter et analyser les cours. En ce moment, j’ai comme module l’histoire de la philosophie ancienne et de la philosophie générale. Pour le moment, je suis la méthodologie suivante : – 1ère lecture simple du texte philosophique – 2ème lecture en prenant des notes et analysant les paragraphes afin de comprendre le contexte et l’analyser – 3ème lecture final suivi par la rédaction d’un essai sur la problématique discutée Souvent je complète mes cours par la lecture des articles concernant le même sujet du cours dont le dernier est l’intellectualisme morale. Trouvant cette méthodologie longue bien qu’efficace, je me suis permis de vous solliciter à ce propos.

En vous remerciant pour votre retour. Bien cordialement, Charles

Bonjour La méthode que vous décrivez est excellente. Je ne peux que vous confirmer dans ce choix. La réflexion philosophique exige en effet du temps afin de s’assimiler les idées et de développer sa propre capacité de penser. Rien n’est plus contraire à cet enjeu que le souci de brûler les étapes. La précipitation ouvre un boulevard aux facilités des esprits superficiels, proies complaisantes des faiseurs d’opinions ou des idéologues. Tous mes vœux d’épanouissement dans vos études. Bien à vous.

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Chère madame je dois d’abord vous remercier pour vos précieux conseils. Voici ma question, ou plutôt mon problème. Quand au début d’une dissertation je me demande ce que l’on pense communément d’une question pour amorcer ma réflexion, je me rends compte que je ne peux pas toujours trancher entre deux propositions qui se valent. Par exemple, si la question est : Peut-on tirer des leçons de l’histoire? Je cherche ce que l’on a tendance à penser, et je trouve deux idées toute faites et opposées. On dit souvent que l’histoire se répète, et donc qu’il il est possible de tirer des leçons etc… Ou au contraire, on dit que l’expérience ne nous apprend rien, et donc qu’il n’est pas possible de tirer des leçons etc… je ne sais pas si je suis clair, mais quelle opinion choisir entre les deux? En vous remerciant

Bonjour D’ordinaire, il y a une opinion qui est plus proche de ce que vous pensez spontanément sur une question donnée. Celle-ci peut donc vous fournir l’occasion d’engager la problématisation. Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas important. Quelle qu’elle soit, l’opinion choisie vous permet d’amorcer votre réflexion. Bien à vous.

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j ai été tres ravi d avoir appris beaucoup de choses

[…] C’est dans cet objectif que les connaissances doivent être abordées pour nourrir une réflexion personnelle. On peut aller voir ces différents conseils de méthodologie, une approche ironique intitulée « Comment rater sa dissertation de philosophie ? » ainsi que cette fiche sur l’explication de texte et cette autre, centrée sur la dissertation. […]

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Bonjour Madame, Merci pour ce site remarquable. En examinant le plan que vous proposez pour traiter le sujet choisi, je me demande en quoi la troisième partie constitue un dépassement de la précédente, selon la définition que vous donnez de cette opération (élévation de la réflexion à un nouveau point de vue, supérieur, englobant les deux premiers et permettant de montrer qu’ils s’articulent avec cohérence). En effet, si la deuxième partie consiste à soutenir qu’il n’y a pas de sens à dire qu’on peut choisir d’être libre et qu’il vaut mieux dire qu’on est condamné (et non déterminé) à l’être (thèse sartrienne), alors la troisième partie, où vous proposez d’expliquer que cette condamnation à une liberté absolue peut engendrer la tentation de la mauvaise foi, ne représente qu’un prolongement de la seconde, un ensemble de précisions relatives à la thèse existentialiste (liberté absolue donc angoissante donc engendrant la tentation de se faire croire qu’on est « englué » dans des déterminations). La troisième partie adopte le même point de vue que la seconde, complète son propos mais ne la dépasse en rien, du moins me semble t-il. Ai-je mal saisi votre démarche? Cordialement. Eric

Bonjour Oui, vous comprenez mal l’idée essentielle du dépassement. Ce n’est le thème de la mauvaise foi, c’est l’idée que la liberté humaine, tout absolue qu’elle soit est celle d’un être en situation dans le monde (et non une liberté acosmique). https://www.philolog.fr/etre-en-situation-dans-le-monde-sartre/ Bien à vous.

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Bonjour Madame Je tombe par hasard sur la réponse que m’avait adressée Gioconda. C’est émouvant pour moi de la découvrir ce matin. Je l’en remercie chaleureusement. Au fond, la difficulté de Gioconda n’est pas si éloignée de la mienne, non que la méthodologie me paraisse difficile à assimiler et à appliquer, car cela j’ai su le faire très jeune mais justement j’étais jeune et à 20 ans, rien n’est plus important que d’imiter ses modèles (en l’occurrence ses professeurs) et de leur plaire. Plus tard, cette même méthode nous paraît artificielle et puisqu’il s’agit de philosophie, peu philosophique. Car si la grande philosophie est tout sauf un libre bavardage, elle ne devrait pas nous obliger non plus à céder à la mauvaise foi. C’est pourtant ce qui arrive quand on développe une troisième partie tirée par les cheveux à laquelle on ne croit pas soi-même ! Aussi suis-je très sensible à la formule de Gioconda :  » Je me sens la voix d’un castrat et non plus la mienne. » Il est une manière universitaire et formatée de construire un discours sur le monde qui ne nous convainc plus passé un certain âge, car alors on sent bien qu’un « On » parle à notre place et que l’exercice n’a plus rien à voir avec à la liberté de penser. Merci à vous et à Gioconda, je lui souhaite de prendre la philosophie par un autre bout, non sans rigueur mais loin des universités. Comme Charles Péguy peut-être… Joséphine

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Bonjour Madame Manon,

c’est au tour de mes enfants de se « confronter » à la philosophe. Certes, c’est plutôt moi-même qui m’y suis « confronté », semble-t-il principalement à cause de mon immaturité et de ma dispersion en classe il y a une trentaine d’années. Souhaitant à mes enfants une meilleure perception de la philosophie que celle que j’en avais à leur âge, j’ai donc pris les des devants à la recherche de toute « nourriture » que je puisse leur soumettre (leur laissant la responsabilité d’en faire bon usage), ce en complément de ce que leur professeur de terminal leur apprendra et je suis tombé sur votre site. Merci, oui merci de me permettre d’apporter ma pierre à l’éducation de mes enfants ne serait qu’en leur faisant connaître votre site. Merci aussi de m’avoir enfin permis de ne serait-ce qu’entrevoir ce qu’on attendait de moi au bac de philo de 1989 🙂 Enfin, toujours grâce à votre site, il n’est pas impossible que je finisse par comprendre quelques concepts philosophiques qui aujourd’hui encore m’échappent complètement et par avance je vous en remercie également.

Bien à vous, Denis C.

Bonjour Monsieur Merci pour cet aimable message. En espérant que mon site continue à vous faire aimer la philosophie et nourrisse des échanges féconds avec vos enfants. Bien à vous.

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Bonjour madame, Je suis actuellement en Terminale S et, j’aimerai savoir si dans les exemples que nous devons présenter, pouvons nous donner des exemple de notre quotidien. Cette année nous avons eu deux professeurs différents cependant, l’un nous dit que nous devons utiliser notre vécu car c’est là le but de la dissertation, l’élèves doit développer ses pensées personnelles et, l’autre professeur nous dit que nous ne pouvons pas en citer car ces dernier sont beaucoup trop triviaux et peuvent même blesser notre correcteur dans certains cas. Merci d’avance. Rajeswari

Bonjour La réflexion philosophique n’est pas indexée sur le vécu de chacun. Mais votre expérience, sous réserve de pouvoir être élevée à l’universel, peut vous fournir matière à exemplifier une idée. Il faut simplement, dans la manière de la mobiliser, lui ôter son caractère strictement personnel. Ex: Si vous réfléchissez sur l’enfance, vous ne devez pas dire « quand j’étais petit » mais, bien que vous souvenant de votre expérience enfantine, vous lui ôtez sa particularité en disant: « l’enfant »…. Bien à vous.

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Bonjour Madame, Tout d’abord je vous remercie beaucoup pour tout le travail que vous avez fourni pour permettre à des étudiants comme moi de mieux comprendre les notions de philosophie. Dans votre article, vous parlez de la méthodologie pour problématiser des sujets qui sont sous forme de questions. Mais je me demandais quels seraient les conseils que vous nous donneriez pour problématiser le sujet dans le cas où il se présenterait sous la forme d’un mot, d’une notion et non d’une question. Bien à vous, Marie.

Bonjour La différence entre les deux types d’énoncés tient au fait que celui qui se présente sous la forme d’une notion a une difficulté supplémentaire. C’est à vous à trouver les questions. L’élaboration de la problématique dans ce cas est donc plus ardue. Vous pouvez consulter comme exemple la présentation des chapitres. Le programme se décline sous forme de notions, les cours doivent construire les problématiques possibles même si ce n’est pas sous forme exhaustive. Bien à vous

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