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Exemple de sujet : Peut-on parler pour ne rien dire ?

Si nous considérons le langage comme un instrument destiné à traduire la pensée, il semble impossible de parler pour ne rien dire. En effet, le langage dit toujours quelque chose. Il faut donc prendre ce sujet en un sens métaphorique pour essayer de savoir dans quelle mesure nous pourrions parler pour ne rien signifier, c’est-à-dire pour ne rien dire de particulier, dire des choses inutiles ou dépourvues de sens. En ce sens, la capacité pour le langage a toujours avoir du sens dépend de la capacité a toujours signifier quelque chose. Or, comme la raison humaine est limitée (nous ne pouvons tout savoir ni tout entendre), il apparaît que nous ne disons rien quand nous parlons si nous n’arrivons pas à formuler clairement ce que l’on veut dire ou à faire comprendre ce que l’on a dit. Toutefois, même dans ce cas, il est possible de nous demander si le langage ne traduit rien. Ce qui est absurde ou inutile dit encore des choses sur celui qui le dit.... [voir le corrigé complet]

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Catégorie : Le langage

Le langage, cette capacité distinctive qui permet à l’humanité de communiquer, transcende les frontières culturelles et temporelles. La philosophie du langage explore la nature du langage, son rôle dans la pensée, et la manière dont il construit la réalité. En examinant la linguistique, la sémantique et la pragmatique, nous plongeons dans les profondeurs de la communication humaine.

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Bien parler, est-ce bien penser ?

Aborder la philosophie de la communication implique d’interroger le lien entre langage et pensée. La question « Bien parler, est-ce bien penser ? » nous invite à examiner ce rapport entre l’excellence de l’expression orale et la qualité de la réflexion intellectuelle.

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Peut-on parler pour ne rien dire ?

La dissertation philosophique qui suit aborde la question : « Peut-on parler pour ne rien dire ? ». Cette interrogation nous invite à réfléchir sur la nature et la finalité du langage, ainsi que sur le rapport entre le discours et la pensée.

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Le langage peut-il être un obstacle à la recherche de la vérité ?

La dissertation philosophique qui suit se penche sur la question du langage en tant que possible entrave à la quête de vérité. Nous analyserons les différentes perspectives et théories philosophiques pour évaluer cette affirmation.

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En apprenant sa langue maternelle n’apprend-on qu’à parler ?

La dissertation philosophique qui suit explore la question de savoir si l’apprentissage de la langue maternelle se limite à l’acquisition de compétences orales. Nous examinerons les différentes dimensions de l’apprentissage linguistique, allant au-delà de la simple capacité à parler.

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Sujets de réflexions philosophiques : Le langage

mis à jour le 20/08/2008

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Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème du Langage.

mots clés : philosophie , culture , langage

Le langage :

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niveau : tous niveaux, Terminale

type pédagogique : sujet d'examen

public visé : non précisé, élève

contexte d'usage : non précisé

référence aux programmes : philosophie, culture, langage

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Le langage déforme-t-il la pensée ?

Centres étrangers 2023 • Dissertation

Sprint final

phiT_2306_06_01C

Centres étrangers • Juin 2023

Le langage déforme-t-il la pensée ?

dissertation

Intérêt du sujet • Les élèves qui interviennent en cours observent parfois un décalage entre l’idée qu’ils avaient et ce qu’ils disent. De fait, il nous arrive souvent d’avoir du mal à formuler ce que nous pensons. Faut-il en conclure que nos mots sont impuissants à exprimer notre pensée, voire qu’ils la trahissent ?

Les clés du sujet

Définir les termes du sujet.

En un sens large, le langage désigne tout système de signes et de règles permettant la communication ou l’expression.

En un sens plus précis, il s’agit de la capacité d’inventer et d’utiliser des systèmes de signes conventionnels que l’on appelle des langues.

Une déformation correspond à un changement de forme.

Mais une chose déformée n’est pas seulement transformée : ce changement trahit la forme première, la dénature.

La pensée désigne un acte de notre esprit par lequel nous enchaînons des propositions ou des idées.

Une pensée correspond également au résultat de cet acte.

Dégager la problématique

phiT_2306_06_01C

Construire un plan

Tableau de 3 lignes, 2 colonnes ;Corps du tableau de 3 lignes ;Ligne 1 : 1. Le langage donne sa forme à la pensée; Cherchez la définition du logos. Quels sont ses deux sens ?L’ineffable existe-t-il vraiment ? Demandez-vous ce que signifierait prendre conscience de nos pensées sans le langage.; Ligne 2 : 2. Le langage déforme notre pensée; Mais comment exprimer une pensée singulière en utilisant des mots communs à tous ?Selon Bergson, le langage fausse et simplifie la pensée. Appuyez-vous sur le repère universel/général/singulier/particulier pour développer cet argument.; Ligne 3 : 3. Nous pouvons lutter contre la dénaturation de nos pensées; Mais comment peut-on utiliser le langage pour lutter contre cette tendance du langage ?Peut-on repousser ses limites ? Pensez à des usages différents du langage, comme la poésie ou la traduction.;

Les titres en couleurs et les indications entre crochets servent à guider la lecture mais ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

[Reformulation du sujet] Nos paroles reflètent-elles fidèlement nos pensées ? A priori , le langage semble être le moyen d’exprimer nos pensées en leur donnant une forme extérieure à nous. Pourtant, nous faisons parfois l’expérience d’une impuissance à exprimer ce que nous pensons : une fois formulée, notre idée nous semble changée ou appauvrie. Comment expliquer cet écart ? [Définition des termes du sujet] Le langage désigne tout système de signes et de règles permettant la communication ou l’expression. Dans un sens plus précis, il s’agit aussi du pouvoir d’inventer et de faire usage des systèmes de signes conventionnels que l’on appelle des langues. Déformer une chose c’est la transformer en la dénaturant. La pensée est un acte de notre esprit ainsi que le résultat de cet acte. [Problématique] Notre langage est-il capable de saisir cette réalité intérieure ou la dénature-t-il ? [Annonce du plan] Nous verrons, dans un premier temps, que le langage donne sa forme à la pensée, avant d’expliquer en quoi il la limite et la fausse. Mais n’avons-nous pas le pouvoir de lutter contre cette déformation ?

1. Le langage donne sa forme à la pensée

A. la pensée est un langage.

Dans un premier temps, il semble difficile de considérer que le langage puisse déformer la pensée, dans la mesure où ceci supposerait qu’elle puisse exister avant lui. Or, comment se représenter une pensée informulée ?

Qu’il soit difficile d’admettre une dissociation du langage et de la pensée, c’est ce dont rend compte le terme grec de logos , désignant à la fois la pensée rationnelle et le langage . De fait, il semble que ma pensée se déploie en moi comme un langage : mes idées s’enchaînent selon une même logique.

Mais comment se fait-il, alors, que nous fassions parfois l’expérience d’un échec du langage face à notre pensée ? D’où vient cette impression que certaines pensées sont ineffables , impossibles à formuler ?

B. Nous pensons dans et par le langage

Cette expérience pourrait ne manifester que la confusion d’une pensée inaboutie. C’est ce qu’explique Hegel en critiquant l’idée romantique selon laquelle certaines pensées seraient par essence au-dessus du langage. L’ineffable, dit-il, « c’est la pensée obscure , la pensée à l’état de fermentation, et qui ne devient claire que lorsqu’elle trouve le mot. » Autrement dit, quand je ne parviens pas à dire ce que je pense, c’est que cette pensée, n’étant pas prête, ne peut trouver sa « forme objective », à savoir le mot qui lui correspond.

Dans La philosophie de l’esprit , Hegel explique que la pensée n’a de consistance que dans les mots, et que la réalité n’a de sens que par la médiation du langage.

De fait, admettre que la pensée préexiste aux mots, c’est dire que nous pourrions prendre conscience de nos pensées sans qu’elles soient formulées. Or, dit Hegel, non seulement nous ne prenons conscience de nos pensées que par le langage, mais nous pensons dans et par lui. En d’autres termes, le langage participe pleinement de l’élaboration de la pensée.

[Transition] Mais, pourquoi une pensée devrait-elle être claire ? La pensée qui remue en moi et que je ne parviens pas à exprimer n’en est-elle pas une ?

2. Le langage déforme notre pensée

A. le langage généralise.

Dire que le langage ne déforme pas notre pensée car aucune pensée ne lui préexiste, c’est affirmer que la seule pensée qui vaille est la pensée médiate , et non la pensée immédiate ou intuitive dont je fais l’expérience quand je n’arrive pas à trouver mes mots.

définitions

Est médiat , ce qui suppose un intermédiaire, est immédiat ce qui est donné ou connu sans intermédiaire.

Or, cette pensée intuitive existe : Hegel lui-même l’admet, tout en lui opposant la vraie pensée, à savoir la pensée claire issue de l’entendement. Mais pourquoi dévaloriser ainsi la pensée obscure, mouvante, dont nous faisons pourtant l’expérience intime, en même temps que nous éprouvons la déception de ne pouvoir la saisir par notre langage ? C’est la question qu’aborde Bergson dans Le rire , en soulignant la vivacité de cette pensée première dont le langage, généralisant , est impropre à saisir la singularité .

Est universel ce qui appartient à tous sans exception, général ce qui appartient à un groupe, particulier ce qui est propre à l’élément d’un groupe, et singulier ce qui est unique.

La fonction première du langage étant de communiquer , il rend communes les nuances de nos pensées et les écrase nécessairement, en les réduisant à des « étiquettes » : les mots. Aussi n’est-il jamais le véhicule neutre de la pensée : il nie son mouvement en la fixant dans des mots généraux. Plus qu’ impuissant à saisir mes pensées, le langage, dit Bergson, est coupable en ce qu’il les fausse et les simplifie.

B. Les langues enferment notre pensée

Victimes du langage, nos pensées sont par ailleurs enfermées dans le vocabulaire d’une langue qui découpe le réel selon ses besoins propres : si je pense selon le langage , je pense aussi selon ma langue particulière et la gamme de vocabulaire qu’elle m’offre. Combien de nuances de blanc ne puis-je percevoir parce que la langue française s’est développée dans un climat où la neige est rare ? Combien de pensées restent étouffées en moi parce que ma langue ne me permet pas de les formuler ?

[Transition] Mais alors, s’il existe bien une forme première de la pensée que mon langage déforme, sommes-nous nécessairement condamnés à nous heurter à l’ineffable, voire au silence ?

3. Nous pouvons lutter contre la dénaturation de nos pensées

Le secret de fabrication.

La troisième partie correspond à un dépassement de la deuxième : après avoir établi que notre pensée peut être déformée par le langage, on montre qu’il est cependant possible de lutter contre cette tendance.

A. Il faut élargir notre cadre de pensée

La difficulté consiste à penser les conditions d’une lutte contre une dérive du langage à l’intérieur du langage lui-même. Comment faire pour libérer nos pensées du carcan de la langue , et les exprimer sans en perdre l’éclat ?

Apprendre plusieurs langues, par exemple, nous permet d’élargir le cadre perceptif dans lequel se déploie notre pensée. La traduction , en ce qu’elle n’est jamais la superposition d’une langue à une autre, correspond alors à l’expérience concrète d’un supplément de pensée . C’est un effort permanent, ponctué d’échecs, pour restituer au moyen du langage la force d’une pensée qui s’énonce dans un tout autre cadre.

B. La rhétorique et la poésie permettent de redonner vie au langage

Mais cette lutte, dit Nietzsche, suppose plus précisément que nous renoncions à énoncer nos pensées de façon transparente, à dire la vérité de ce que nous pensons. Pour court-circuiter le langage qui fausse et rend communes nos pensées les plus complexes, nous pouvons, dit-il, mobiliser les ressources rhétoriques et poétiques du langage. Ce sont ces usages du langage qui, de fait, visent non pas à dire ce qui est conforme à la réalité , mais à produire des impressions sur les autres.

La rhétorique désigne l’art du discours, l’ensemble des procédés visant à persuader un auditoire en ne s’adressant pas à sa raison mais directement à sa sensibilité.

La poésie, dit Nietzsche, est ainsi une tentative de rendre à la langue sa vie . Elle s’appuie en particulier sur le rythme, qui nous permet de nous élever au-delà du sens et qui restitue la force des impressions que le langage dénature. Par la poésie, nous pourrions donc rendre au langage sa puissance expressive originaire .

En définitive, si nous reconnaissons qu’il existe en nous des pensées intuitives, nous devons admettre que le langage est, en vertu de sa généralité et du fait qu’il s’exerce dans le cadre d’une langue, impropre à les saisir. Exprimer nos pensées sans les trahir impliquerait alors de faire un usage esthétique de la langue, visant à communiquer immédiatement l’impression que nos pensées ont produite sur nous.

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Le langage en philosophie

L’homme : un être qui parle , le propre de l’homme.

Pour Bergson, l’homme de se définit d’abord comme Homo faber fabriquant d’outils et inventeur de techniques. Mais pour un linguiste comme Claude Hagège, il est plus fondamentalement encore un Homo loquens , “homme de paroles”. L’homme est avant tout un être qui parle, mais la parole est-elle vraiment l’apanage de l’homme ?

Les animaux peuvent en effet eux-aussi émettre des signaux par lesquels ils échangent des informations tout comme les humains. Dans une étude célèbre intitulée Vie et mœurs des abeilles , le zoologiste autrichien Karl von Frisch a montré par exemple qu’une abeille peut signaler à ses congénères la direction et la distance de la nourriture par des danses dans l’orientation et la vitesse varie. Mais s’agit-il ici d’un langage ? D’abord le “message” des abeilles est biologiquement déterminé, inné dans l’espèce, et les informations transmises sont limitées à quelques situations bien définies. Ensuite, à un message, les abeilles ne répondent pas par un autre message, ce qui serait le propre de la communication, mais elles répondent par un autre message. Enfin, le message des abeilles ne se laisse pas analyser, tandis que les énoncés du langage humain se laissent décomposer en éléments (unités grammaticales et unité sonores) qui peuvent se combiner d’une infinité de manière.

Seul l’homme peut à tout moment composer de nouvelles phrases, comprendre un discours jamais prononcé auparavant. Grâce à un référentiel de signes commun, l’homme peut véritablement entrer en contact avec autrui en s’adressant à lui pour lui exprimer ses pensées. Descartes le premier a mis l’accent sur cet aspect inventif de la parole, qui témoignent de la plasticité de la raison humaine : cet instrument universel qui peut servir en toutes sortes de rencontre.

La question des origines

La parenté entre la raison et le discours est d’ailleurs frappante dans la langue grecque, qui les désigne toutes les deux par un même mot, logos . L’homme, animal rationnel, est en même temps un animal parlant. La question de l’origine des langues, abondamment débattue par les philosophes du XVIII siècle, soulève les mêmes difficultés que celle de l’origine de la pensée rationnelle. Comment les langues ont-elles été instituées ? Rousseau, qui suppose un état de nature dans lequel les hommes n’auraient eu nul besoin de communiquer, se heurte à des difficultés insurmontables lorsqu’il cherche à fonder l’invention des langues sur le progrès de la pensée dans son Essai sur l’origine des langues .

L’idée d’un premier homme qui vint à parler en brisant le silence, est vraisemblablement une fiction. L’origine des langues se confond avec l’origine même de l’homme. On ne saurait imaginer une société sans langage qui un jour se serait mise à parler.

Le langage, véhicule de toute culture

Le langage est le véhicule de toute culture. L’homme ajoute à la nature ce qu’il ne reçoit pas par hérédité, mais par apprentissage : le savoir technique et scientifique, les règles morales du groupe, les rites religieux, etc…

Mais le langage n’est pas un élément de la culture parmi d’autres. Les valeurs et les savoirs acquis par l’enfant, ce sont d’abord des paroles qu’il entend. En même temps que sa langue maternelle, l’homme apprend les symboles qui structurent la vision du monde propre à la culture du groupe auquel il appartient. Chaque langue correspond à une certaine façon de s’approprier le réel et de l’organiser : on pense avant tout avec sa langue. Comme le dit le linguiste Emile Benveniste : “nous pensons un univers que notre langage a d’abord modelé”. Cela explique pourquoi certains mots ou expressions sont difficiles à traduire d’une langue à l’autre.

Do language and culture impact the way we take turns talking? - ALTA  Language Services

Les fonctions du langage

Un instrument de communication.

Le langage est avant tout un instrument de communication. La parole est donc le signe distinctif de l’homme, animal social. S’il est vrai que la société humaine est fondé sur l’échange ; l’échange des mots est sans doute premier par rapport à l’échange des biens et des services. “Discutons d’abord”, tel est le préalable à toute transaction, mais aussi à toute action impliquant plusieurs personnes dans un projet commun.

Le langage apparaît donc comme un instrument nécessaire pour rendre ses demandes accessibles à autrui et être informé des siennes. Pour Merleau-Ponty , le langage ne fait pas partie du monde, il est structurant du monde : le monde est déjà investi par le langage, un monde parlé et parlant. Même lorsque je parle pour ne rien dire, j’établis une relation avec l’autre, une complicité en puisant dans un référentiel  de signes qui nous sont communs à l’un comme à l’autre.

L’expression de la pensée

Le langage n’est pas seulement au service de la communication ; il a aussi une fonction expressive. Il me permet, même en l’absence d’un destinataire, de donner corps à mes propres pensées. Déjà, définissait la pensée comme “un discours que l’âme se tient à elle-même”. Mais pense-t-on réellement avec les mots ? Est-ce que ce n’est pas la pensée qui précède le langage. Cela m’apparaît lorsque je cherche mes mots, quand je n’arrive pas à exprimer une idée d’une manière satisfaisante.

Néanmoins, pour Bergson , “la pensée demeure incommensurable avec le langage”. Certes le langage convient pour désigner des objets matériels juxtaposés dans l’espace ; à la multiplicité infini des choses, il substitue des mots des mots en nombres limités, ce qui est très commode pour l’action matérielle des hommes aux prises avec le monde. Mais ces “étiquettes” que sont les mots ne peuvent rendre compte de la richesse de la vie intérieure qui constitue peut-être un indicible.

Pour Hegel au contraire, il n’y a pas de pensées véritables hors du langage. Par les mots, le sujet donne une formule objective de ses pensées et les rends accessibles à sa propre conscience. Hegel démystifie ici l’ineffable, ce quelque chose si riche, si nuancé, qu’il ne peut pas encore être dit. Mais l’ineffable n’est pas ce qui ne se dit pas, mais ce qui va se réaliser dans le dire ; ” c’est la pensée obscure, la pensée à l’état de fermentation, et qui ne devient claire que lorsqu’elle trouve le bon mot”.

Le pouvoir des mots

A cette fonction expressive se rattache la fonction magique du langage. Le mot en se détachant de la chose paraît aisément la dominer, la gouverner. Il peut dire ce qui n’est pas encore, ressuscite ce qui a disparu. Le mythe c’est, d’après l’étymologie grecque ( muthos ) la parole elle même. La force créatrice de la poésie tient sans doute à cette magie des mots. Le simple fait de nommer fait être.

Mais le langage sert également a agir sur autrui. On peut, avec de simples mots, obtenir de l’autre un service, le flatter, lui faire peur ou encore le blesser. C’est la maîtrise de ce pouvoir qui, durant l’Antiquité, a fait la fortune des sophistes. Ces ”maîtres d’habileté” (selon l’étymologie) enseignaient contre rétribution l’art de bien parler la rhétorique, en un temps où la maîtrise du discours était indispensable pour convaincre les foules dans les tribunaux ou dans les assemblées démocratiques. Le langage possède une dimension incantatoire et peut aisément devenir un outil de manipulation ou un instrument de domination. Il est capable d’après le célèbre sophiste Gorgias de charmer l’âme de l’auditeur et d’en changer les dispositions à volonté en suscitant haine, colère, joie ou tristesse.

Le pouvoir des mots - Nos Pensées

Le langage, un système de signes

Langue et parole.

Le père de la linguistique, Ferdinand de Saussure, propose une distinction très féconde entre la langue et la parole. Le langage, selon lui, a un coté social et un coté individuel. D’un côté le langage est une langue, c’est à dire un référentiel de signes déterminé par des conventions sociales dont les règles et les normes sont adoptées partout dans le but de favoriser la compréhension de tous. D’autre part, le langage est avant tout parole ou expression qui n’est plus de l’ordre de la simple passivité, mais de l’activité. Chaque parole est une invention propre à celui qui la profère.

Saussure montre a travers le fait social qu’est la parole, l’importance de distinguer langue et langage. Il montre que “le fait de parole précède toujours”. Historiquement ce sont les paroles échangées par les hommes qui font émerger la langue. Ce sont les enfants qui, en entendant parler, apprennent les codes particuliers de la langue maternelle. Enfin, c’est bien par la parole qui, en s’affranchissant parfois des règles ou en forgeant de nouveaux mots fait évoluer la langue.

L’arbitraire du signe

Dans son Cours de linguistique générale , Saussure définit la langue comme “un système de signe exprimant des idées”. Mais quelle est la nature du signe linguistique ? Pour Saussure, il est une entité double qui unit, non pas une chose et un nom, mais un concept et une image acoustique respectivement appelé signifié et signifiant. Ce lien qui unit signifiant et signifié à l’intérieur du signe est arbitraire. Cela veut dire que chacun peut employer le signifiant de son choix, il n’y a aucun rapport de motivation ou de ressemblance entre signifiant et signifié. “L’idée de sœur n’est liée par aucun rapport intérieur avec la suite de sons s-œ-r qui lui sert de signifiant”. La langue se compose d’un ensemble de signe linguistiques.

Mais en quoi ces signes forment-ils un système ? En ce qu’ils sont organisés les uns par rapport au autres et qu’ils ne sont délimités par rien d’autre que leurs relations mutuelles. Ainsi la réalité de chaque signe est inséparable de sa situation particulière au sein du système et sa valeur résulte su réseau de ressemblances et de différences qui situe ce signe par rapport aux autres. Le mot “redouter” par exemple, n’obtient sa valeur propre que par opposition à ses concurrents comme “avoir peur”, “craindre” etc…

Nous pouvons faire une analogie avec le jeu d’échec. Sur l’échiquier, chacune des pièces prise isolément, ne représente rien ; elle n’acquiert sa valeur que dans le cadre du système qu’elle forme avec les autres pièces et relativement à leur valeur respective. Le propre d’un signe, par conséquent, c’est d’être différent d’un autre signe. Ainsi, dans la langue, il n’y a que des différences.

Saussure, cent ans avant l'imagerie cérébrale - Le Temps

Le langage humain est l’aptitude à inventer et à utiliser intentionnellement des signes à des fins de communication. Tout langage constitue un système de signes arbitraires où chaque signifiant n’a pas de valeur en soi mais seulement relativement aux autres. Le langage est un système ouvert car à partir des règles syntaxiques, de quelques milliers de mots et d’une vingtaine de sons, je peux faire des phrases toujours nouvelles, je peux comprendre des discours que je n’avais jamais entendus. Grâce au langage, disait Descartes, “la raison humaine est un instrument universel qui peut servir en toutes sortes de rencontre”.

Définitions et citations sur le langage :

– Marx et Engels : “Le langage est la conscience réelle, pratique, existant pour d’autres hommes” (Idéologie allemande)

– Saussure : “La langue est pour nous le langage moins la parole” (Cours de linguistique générale)

– Bergson : “Le langage fournit à la conscience un corps immatériel où s’incarner” (L’évolution créatrice)

– Wittgenstein : “La totalité des propositions est le langage” (Tractatus logico-philosophicus)

– Sartre : “Par langage nous entendons tous les phénomènes d’expression et non pas la parole articulée qui est un mode dérivé et secondaire” (L’Etre et le Néant)

– Lévi-Strauss : “Le propre du langage est d’être un système de signes sans rapports matériels avec ce qu’ils ont pour mission de signifier”

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Le langage n’est-il qu’un outil de la pensée ?

Dissertation complète rédigée en licence de philosophie pour le sujet de départ "Langage et pensée". Note obtenue: 15/20.

«  D’abord on ne parla qu’en poésie ; on ne s’avisa de raisonner que longtemps après  ». A travers ces quelques mots à la tournure poétique, Rousseau, dans son Essai sur les origines des langues publié en 1781, s’attache à réinventer, de manière presque mythique, les origines et les fondements du langage. Si l’homme n’était resté qu’un être de besoins, alors la parole ne lui aurait été d’aucune utilité. Or, il a su se détacher de cet état de nature, pour devenir un être de culture, grâce à l’une de ses facultés constitutives : le langage. Le langage est cette faculté de communiquer avec ses semblables et d’exprimer ses pensées, aux moyens de signes conventionnels propres à une langue, qu’ils soient graphiques ou vocaux. Il est ainsi généralement défini comme ce qui fonde le lien humain, de telle sorte qu’il en est devenu presque indissociable de celui de société, c’est-à-dire d’un groupe cultivant une même idéologie de pensée. Il semble donc de prime abord que sa fonction première, celle de la communication, réside dans l’essence même du langage. Pour autant, le réduire simplement à sa fonction communicatrice, revient à considérer qu’elle éclipse, par son importance, toutes les autres. Cela suppose également que la pensée précède nécessairement le langage, que les paroles ne seraient qu’un habit de la pensée et que cette dernière posséderait une existence indépendante et antérieure à sa verbalisation. Autrement dit, l’homme serait dès le départ un être pensant, c’est-à-dire capable de raison. Ce ne serait que plus tard qu’il aurait développé sa faculté de parole, à travers un ensemble de systèmes linguistiques articulés ou non. Toutefois, cette relation de dépendance et d’antériorité de la pensée et du langage est-elle si évidente ? Le langage n’est-il qu’un outil de la pensée ? Est-il capable de rendre compte de toutes les nuances et de la complexité de notre psyché ?

Au premier abord, la communication semble constituer une partie essentielle du langage, dont l’homme dans sa condition d’être social ne peut se passer. Pour autant, le langage est un instrument imparfait, qui ne peut rendre compte de l’infinité de subtilités dont est capable notre pensée, faisant ainsi l’impasse et ne pouvant spécifier toutes ses nuances. Enfin, si l’on considère généralement la relation d’interdépendance du langage et de la pensée, nous considérons généralement que le langage est le produit de la pensée. Or, il joue également un rôle actif sur celle-ci. Il est donc légitime de le considérer également comme une fin en soi.

I. La communication semble constituer une partie essentielle du langage

Sans les mots, qu’ils aient été formulés à l’écrit ou à l’oral, la communication des hommes entre eux aurait été visiblement amoindrie, voire même impossible. Depuis l’homme de Neandertal, le langage nous a aidé à verbaliser le concret, sans oublier les concepts les plus abstraits également, permettant ainsi une coordination dans l’action. User du langage a toujours été un moyen pour les individus quelqu’ils soient d’extérioriser leurs pensées dans le but de mieux les faire connaitre à autrui, les pensées n’étant que des états mentaux privés. Ce qui fera dire à John Locke, qu’elles sont «  renfermées  » dans nos têtes et dans nos esprits, dans son Essai sur l’entendement humain, au Livre III, chapitre II, paragraphe 1 . Face à notre incapacité de lire et de décrypter clairement les pensées de nos interlocuteurs, les paroles se sont montrées indispensables. D’autant plus que l’homme est un animal de groupe. Il est fait pour la vie collective, ce qui rend la communication des membres d’une même société entre eux nécessaire. Autrement dit, le langage est ce qui rend compte du caractère intérieur de nos idées et de nos pensées, laissant en quelque sorte libre court à l’intersubjectivité, à savoir au partage des différents points de vue, propres à chacun. Les mots sont, ce que Locke appelle, des «  marques sensibles des idées  » ( paragraphe 2 ). Plus précisément, «  l'usage des mots consiste à être des marques sensibles des idées ; et les idées qu'on désigne par les mots sont ce qu'ils signifient proprement et immédiatement  ». En d’autres termes, les mots marquent le passage des pensées de notre intériorité vers le monde physique et sensible. Ils sont donc, de fait, dotés d’une «  double référence  » (paragraphe 4), supposant d’une part que nos interlocuteurs accordent la même signification aux mots que la nôtre, c’est-à-dire que nous ayons tous recours à un système de signes conventionnels et généralisé. Ce qui suppose également que les individus «  veulent qu’on s’imagine qu’ils parlent des choses selon ce qu’elles sont réellement en elles-mêmes  » ( paragraphe 5). A travers ses propos, Locke insiste sur le fait que les systèmes linguistiques ne sont pas le résultat de notre psyché seule. Ils ne sont pas une faculté innée de notre esprit. Au contraire, ils sont le résultat d’une éducation. En réalité, Locke ne s’attarde pas sur le lien entre langage et réalité, se demandant si notre langage est un représentation du réel ou non. Son intérêt se porte davantage sur le lien qui le relie à la pensée. Les langues sont quelque chose d’entièrement artificiel. Nous ne naissons pas directement avec la faculté de parler et de comprendre les personnes qui interagissent avec nous. Les mots ne sont donc pas des choses de la réalité. Les mots sont les signes de notre pensée, auquel nous avons recours dans le but de pouvoir être compris de nos semblables, et inversement, de les comprendre également.

Les mots avec lequel nous ne cessons aujourd’hui de jouer sont devenus, avec le temps, des compagnons de route indispensables, et même nécessaires à l’homme. Le moindre retour en arrière nous semble inimaginable. Il nous apparaît dès lors inconcevable de vivre sans le langage. Cette faculté prend presque la place d’une mère pour l’enfant, qui grandit avec, au point de ne plus pouvoir se rappeler avoir vécu sans et au point qu’elle en deviennent comme une seconde nature pour lui. Cette proximité de l’homme avec le langage font que peu de choses lui semblent aussi familières que peut l’être le langage. À travers ce mode de vie en communauté que l’humanité mène presque unanimement, l’homme ne peut passer à côté du langage pour s’exprimer et communiquer avec ses semblables sur tous types de sujets, tant ceux touchant aux affects, qu’aux échanges plus formels et quotidiens. Le langage a une réelle fonction dans nos vies. En tant qu’outil de la pensée humaine, il régit, presque à lui tout seul, les relations des hommes entre eux afin de les rassembler et de les faire coopérer au sein d’un groupe donné. Le langage en devient alors indissociable de sa fonction communicatrice, tout comme la fonction du cœur est de permettre la circulation sanguine au sein de notre corps, et celle du rein de filtrer notre sang. Cette fonction du langage organise et façonne toute entière la structure du langage, déterminant tout son fonctionnement. En étudier ses différents manifestations et son cadre, sans pour autant s’attarder sur sa fonction communicatrice mènera donc obligatoirement à une observation restreinte et incomplète du langage. C’est dans sa structure même qu’il se destine à la communication. Il est la réunion d’une part d’un signifié, qui renvoie à une idée ou à un concept présent dans notre esprit, comme celui de la table, par exemple. D’autre part, du signifiant, qui réunit une suite de sons organisés suivant des normes et des règles précises en fonction des différentes langues. L’extériorisation de nos idées et de nos pensées grâce au signifiant fait du lavage le lieu de l’interlocution. À travers une observation linguistique du langage, comme a pu le faire Jakobson son article «  Poétique et linguistique », issu de son Essai de linguistique générale paru en 1981, il semble pouvoir servir à une infinité d’usage, que Jakobson classe en différentes catégories. Il reprend ici le schéma établie par Claude Shannon et Warren Weaver sur la communication. Le message porté par le langage posséderait dans un premier temps fonction référentielle, dans le cas d’un contenu informatif. Dans d’autres cas, il permet de maintenir le contact entre le locuteur et le destinataire, lorsqu’il est question de sa fonction dite « phatique », comme « allô » ou « eh bien ». La fonction expressive touche quant à elle aux affects, tandis que la fonction poétique s’intéresse à l’esthétique et à la forme du message. La fonction conative cherchent à déclencher une action chez l’interlocuteur. Enfin, fonction métalinguistique le locuteur prend le code linguistique qu'il utilise comme objet de description. Toutefois, peu importe la fonction du message transmis il est toujours question de relier l’émetteur au receveur. De ce fait, le langage, en tant qu’objet d’étude implique nécessairement sa fonction communicatrice, qui en est une composante essentielle, sans laquelle il n’est plus.

Cependant réduire le langage au rang de moyen et d’instrument de la pensée, qui aurait pour but de transmettre un message, c’est considérer qu’il est capable de rendre compte de toutes les particularités et les nuances de la pensée humaine.

II. Mais le langage ne rend pas compte de toutes les subtilités de la pensée

Les pensées sont un coffre scellé dont le langage en est la clé. Elles agissent dans le champ fermé de notre conscience, ne pouvant s’en extraire par elle-même pour toucher les autres consciences. Autrui donc ne peut en avoir la certitude et la connaissance précise que par la médiation au langage. Il est l’instrument de la pensée, dans sa volonté de transmettre un message. Le langage serait donc un outil au service de la pensée. Cette conception de la relation du langage avec la pensée semble être la plus évidente aux premiers abords et celle qui apparait la première dans notre esprit, où les idées préexisteraient les mots. Poser la question du lien qui relie pensée et langage amène nécessairement à se demander si une langue parfaite est possible. Or, certaines expressions du langage courant semblent contredire cette conception instrumentaliste du langage. Ainsi, nous disons qu’il « faut réfléchir avant de parler » ou lorsque nous « cherchons nos mots », l’idée est bel et bien présente dans notre esprit, pourtant nous peinons à trouver le mot qui lui correspond. Ces moments sont sources d’agacement, voire même d’énervement envers cet instrument imparfait qu’est le langage. Il ne parvient pas à remplir correctement sa fonction communicatrice. L’imperfection du langage ne parvient pas seulement dans ce genre de cas. Elle est courante, voire même omniprésente dans son utilisation. La transmission du message, aussi proche soit elle de la pensée, n’est jamais absolument transparente. Elle subit au cours de ce processus multitudes de pertes et de déformations. Le langage ne parvient pas à rendre compte de l’infinité de nuances de la pensée. Il n’est capable que d’attribuer, ce que Bergson nomme dans son essai sur Le Rire , des «  étiquettes  » que l’on colle sur les choses. Plus précisément, dans son essai, Bergson a porte son attention sur les différents hiatus que le langage ne parviendrait à éviter, notamment lorsqu’il est question d’états d’âmes et de sentiments. Cette dégradation du langage par rapport à la pensée repose majoritairement sur le fait qu’il est le résultat d’une œuvre collective, modelé et façonné au cours des siècles passés, et donc commun à tous, au contraire de la pensée, qui est par définition unique. De ce fait, même si nous ne cessions de l’enrichir continuellement, il ne parviendrait jamais à exprimer entièrement et fidèlement le vécu personnel de chacun. Le langage est dans l’incapacité de rendre compte de toute la singularité des états d’âmes et de nos sentiments, ne s’attachant qu’aux états généraux des choses. Cette rupture est particulièrement visible à travers ces quelques mots : « je t’aime », qui existent sous mille nuances, variant en fonction de l’histoire et du passé de chacun. De ce fait, si le langage est un outil de la pensée, il n’en est qu’un outil imparfait, perdant ainsi toute sa valeur.

Cette conception instrumentaliste du langage semble être si fermement ancrée dans nos esprits, et sans cesse renforcée par les expressions de la langue courante, que l’examen dans cette relation de réciprocité et de dépendance du langage et de la pensée s’arrête généralement à cette première idée. A partir de là, quiconque tente d’approfondir le sujet se heurte rapidement à des obstacles, voire même à des impasses. Chercher à déterminer qui du langage et de la pensée fut la cause de l’autre, provoque le même trouble que devant cette question si souvent posée : « Qui de l’œuf ou de la poule apparu en premier ? », cherchant inlassablement à mener l’interlocuteur tout droit vers une impasse. Or, dans cette première énigme, l’interlocuteur s’interrompt généralement avant d’avoir pu entrevoir l’impasse en question, avançant l’idée que le langage, en tant qu’outil de communication de la pensée, est postérieur face au signe qui le précède. Ce présupposé reste toutefois discutable. Avancer l’idée que notre esprit donne naissance aux signifiants, revient à penser que avant d’être verbalisée ma pensée était parfaitement définie et structurée, sans même avoir eu besoin de poser de mots dessus. Il arrive pourtant que nous exprimions nos pensées avant même qu’elles n’apparaissent dans notre esprit comme un tout défini au préalable. Avant d’être verbalisées, ces pensées étaient vagues et confuses. Ce sentiment apparaît plus clairement encore au cours de l’écriture d’un journal intime, ou d’une séance chez le psychologue. Ce n’est qu’une fois après avoir posé des mots sur nos états d’âmes, et plus généralement sur nos ressentis, que nos sentiments s’affirment, nous semblant moins confus qu’il ne pouvaient l’être jusqu’alors. Poser sur papier notre intériorité, nous aide à clarifier et décrire des sentiments dont nous peinions d’en définir la nature. Se livrer sur son intériorité a donc un pouvoir bien plus grand qu’il n’y parait au premier abord. Cette activité ne nous permettrait pas simplement de nos décharger d’un poids qui nous encombrerait. Elle pourrait aussi, grâce au recours aux mots, clarifier nos pensées, jusqu’à nous en faire émerger de nouvelles. C’est en tout cas la thèse soutenue par Hegel dans son essai Philosophie de l’esprit, qui constitue la troisième et dernière partie de l' Encyclopédie des sciences philosophiques . Il y avance ainsi l’idée que sans les mots, la pensée est incapable de prendre une forme définitive et aboutie. Le langage est nécessaire à la pensée. Elle se calque sur les mots pour prendre une forme fixe et compréhensible, tant de l’individu, que de ses interlocuteurs. Notre conscience ne peut se réaliser et prendre forme qu’à travers les mots. Autrement dit, je ne connais mes pensées qu’une fois que je les aient formulées sous formes de mots. La relation du langage avec la pensée en est donc davantage compliquée et ambigu, puisqu’elle flotte tout rapports de création de l’un sur l’autre. Le langage ne se définit pas seulement comme un instrument de la communication. Il a un rôle bien plus important. Il ne permet pas moins de transmettre un message que de lui donner donner une forme claire. À travers l’expression « chercher ses mots », c’est bien plus que de simples signifiants que nos cherchons, c’est notre propre pensée. Toutefois, si nous ne pouvons réduire le rôle du langage à celui de moyen, alors comment pouvons-nous le définir ?

Si le langage ne peut être réduit à sa conception instrumentaliste, ne pouvons donc pas le considérer par lui-même, c’est-à-dire comme une fin en soi ?

III. Le langage peut se considérer comme une fin en soi

Le langage a donné à l’homme un pouvoir unique. Dès lors qu’il a su le maîtriser, le monde lui est apparu différemment. Sa vision n’était plus des animaux qui entrent dans un contact direct avec la réalité. Ils sont en quelque sorte dans une présence pleine et immédiate avec leur environnement, et leurs perceptions ne font l’objet d’aucun examen ni médiation avec leur esprit. L’homme a au contraire pu accéder au monde des représentations. Le langage a eu l’effet sur lui d’une médiation avec le monde, qui sans laquelle n’existerait pas dans son esprit. Il n’aurait pas pleinement conscience des liens qui régissent ce monde et de la place auquel il prend part. Nous ne sommes pas seulement passif dans nos perceptions comme nous aurions tendance à le penser. En réalité, pour Cassirer, dans Essais sur l’homme , nos perceptions ne sont jamais seules. Elles sont toujours médiatisées par un jugement ou un symbole. Pour cela, il s’appuie des travaux de J.V. Uexküll, qui dans son essai Milieu animal et milieu humain , publié en 1921, a tenté de comprendre ce que cela faisait de percevoir en tant qu’être de raison, prenant pour y parvenir l’exemple de la tique. Ce choix s’explique par la simplicité de son fonctionnement et de sa vie. La vie de cette dernière commence par l’un des plus gros efforts qu’elle aura a faire de sa vie, c’est-à-dire monter en haut d’un arbre ou de hautes herbes puis d’attendre des jours, des semaines, voire des années, dans l’espoir qu’un mammifère passe sous la branche pour se laisser pour tomber. Ses perceptions étant extrêmement limitées, elle n’est prévenu que grâce à l’odeur de l’acide salicylique, c’est-à-dire l’acide produit par la sueur des mammifères. Cet exemple met en lumière le schéma autour duquel la vie de la tique s’organise. Il y a d’une part le pôle récepteur : les organes sensoriels. D’autre part, le système effectuer, qui correspond à des organes actentiels, ceux permettant l’action. Ce fonctionnement très restreints lui permet d’être complètement adapté à son mode de vie. Toutefois, bien qu’elle agisse de manière mécanique, ce n’est pas pour autant qu’elle est une machine. Elle reste un sujet. Cette manière d’agir, sans raisonner, s’explique par le fait qu’il n’existe pas de médiation avec ses perceptions, contrairement aux hommes. « Toute la richesse du monde entourant la tique se racornit et se transforme en un produit pauvre, composé pour l’essentiel de seulement trois signes perceptifs et trois signes actantiels : c’est son milieu (Umwelt). La pauvreté du milieu conditionne cependant la certitude de l'activité, et la certitude est plus importante que la richesse. ». Son rapport avec le monde en est donc moins riche que celui des hommes, ce qui n’en reste pas moins une chance pour elle. Au contraire, si ses perceptions se multipliaient elle risquerait de s’égarer de son but et ne posséderait plus aucune coordination. De ce fait, l’humain qui obéit à un milieu bien plus complexe fonctionne sur le même principe. Pour Cassirer l’homme est un animal symbolique et ce caractère symbolique est dû en partie à sa nature culturelle. Ce qui fait aujourd’hui parti de nous, presque comme une seconde nature, apparaît encore plus clairement dans Le miasme et la jonquille , dans lequel A. Corbain met en avant le fait que les odeurs aient été associées à un symbole. C’est ainsi que la transpiration est devenu une marque de manque d’hygiène alors qu’elle a longtemps été considérée comme un de virilité. Or, les animaux comme les chiens ne possèdent pas cette faculté. I. Pavlov prouvera ainsi que les chiens ne sont pas capables de faire de médiations mais réagissent simplement au stimuli. La présence de l’homme signifie, par exemple, pour eux, le stimuli de la nourriture. Sans le langage, l’homme retournerait donc à l’état d’animal, pas seulement pris au sens biologique mais également intellectuel. Il ne serait plus jamais capable de s’immerger complètement dans son milieu, comme il le fait aujourd’hui en lui associant des symboles.

Le langage ne se soumet donc pas simplement à la pensée dans un rapport de servitude comme nous l’avons si souvent affirmé à peine la question formulée, avec en tête les nombreuses expressions de la langue courante et nos propres préjugés. Le langage a un réel pouvoir sur la pensée. Il la fonde, ne cessant sans cesse de la modeler et de la façonner au fil du temps. La réponse à l’énigme « Qui de l’un donna naissance à l’autre ? » ne peut donner être de manière catégorie et aller en faveur de l’un plutôt que de l’autre. Il n’existe pas d’ordre précis entre signifiant et signifié, c’est-à-dire entre mots et pensée. Ce n’est pas un duel dans lequel les deux se font face. Chacun forge l’autre dans une relation de réciprocité. Notre manière de parler sera à l’origine de notre manière de penser et notre parole sera elle aussi le résultat de notre pensée. En réalité, l’homme en tant qu’être de culture est modelé par l’influence du social sur sa manière de concevoir et de penser son environnement. Autrement dit, le pouvoir immense du social et du culturel influe et s’immisce au plus profond de nous, nous conditionnant à voir et à penser les choses par rapport au groupe auquel nous nous rattachons. Ce concept de culturel tourmentera d’ailleurs les nombreux débats du siècle dernier, avec notamment l’hypothèse Sapir-Whor, portant l’idée que notre langage conditionne notre manière de penser et de percevoir. Cette hypothèse a notamment été portée par Whorlf dans « Sciences et linguistics », pour qui tous les hommes ont l’impression que leur système linguistique correspond directement à leurs perceptions et leurs pensées, comme si le langage n’était qu’un instrument qui au fond n’a aucun influence sur ce que nous percevons ou sur ce que nous pensons. Au contraire, pour Whorlf, il s’agit bel et bien d’une illusion qui viendrait nous structurer au plus profond de notre être. Cette illusion, l’homme l’a oubliée ou n’a tout simplement plus conscience du rôle joué par le système linguistique car il lui a été inculqué dès le plus jeune âge, le conditionnant ainsi dans une manière bien précise de voir le monde. Pour autant, si l’on compare différentes langues, et donc différentes cultures, entre elles, nous pouvons aisément nous rendre compte des différences dans la manière de voir le monde. Le français, qui n’a aucune racine commune avec le hopis, possède une multitude de mots pour désigner tous types d’objets volants. Or, le vocabulaire des hopis sur ce sujet est beaucoup plus pauvres puisqu’ils ne sont capables de déterminer que s’il s’agit d’un oiseau ou non. Cette pauvreté du langage est présente dans chacune des langages, même le français, qui comparé aux esquimaux ne possède pas beaucoup de vocabulaire pour désigner les différents types de neiges. Tout ceci s’expliquent par les besoins auxquels sont confrontés les différents peuples du monde, qui adaptent de ce fait leur langue à leur environnement. A travers ces exemples, Whorlf introduit un nouveau principe de relativité dans le langage, et donc la question de savoir quelle langue donne accès à la réalité et donc s’il existe une langue parfaite. Or chaque langue est une part d’un immense puzzle : celui de la réalité. Chacune d’entre elles apporte des éléments de la réalité en fonction des besoins qu’elle rencontre.

Pour conclure, le langage est bien trop souvent défini dans un rapport de servitude vis-à-vis de la pensée, qui ne lui donnerait vit que pour faire de lui un outil de la communication. Or, cette conception instrumentaliste du langage est discutable. Elle est bien trop reteinte et incomplète, n’abordent qu’un aspect de leur relation. Ne voir le langage qu’à travers sa fonction communicatrice, c’est ne pas en voir toute sa spécificité et le réduire à un simple code.

Le langage n’est pas seulement un moyen au service de la pensée, mais une fin en lui-même, notamment à travers sa faculté de représentation, qui nous permet de constituer notre monde. Les mots cachent toujours la pensée qui les a fait naitre. Pour autant, sans l’existence d’un mot, c’est-à-dire d’une caractéristique générale, serions nous capable de nous faire une idée de cette chose ? Sans mots, notre pensée ne serait sans doute jamais construite. Nous vivrions dans un monde chaotique et brouillé, dont notre seul accès ne nous donnerait le droit qu’à des impressions et des sensations floutées.

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Le langage Cours

Le langage est avant tout une faculté propre à l'homme : il est une construction complexe inaccessible aux animaux. Cela conduit donc à s'interroger sur le lien entre le langage et la pensée : l'un est-il la condition de l'autre ? Finalement, il semble que les mots aient un pouvoir impressionnant, pour le meilleur et pour le pire.

Le langage, propre de l'homme

Définir le langage.

Le mot "langage" vient du latin lingua , qui désigne la langue en tant qu'organe mais aussi en tant que parole.

Le langage est un système de signes qui a pour fonction de transmettre un message. On parlera ainsi du langage informatique ou bien du langage du corps : dans ces deux cas, il s'agit d'insister sur le fait que le langage est le support qui permet de transmettre une information.

Mais la notion de langage peut aussi s'entendre en un sens plus restreint. Le langage renvoie à la capacité proprement humaine de constituer une langue, c'est-à-dire un mode de communication d'information partagé entre plusieurs personnes et rendant possible la communication et la compréhension. Lorsque l'on se réfère à ce sens du langage, on peut mettre en évidence deux éléments indispensables à sa constitution :

  • La pensée : pour qu'il y ait un langage, il faut un individu doué de conscience, c'est-à-dire qui puisse parler et faire un lien entre ce qui est dit (le son) et ce qui est exprimé (l'idée).
  • Et la vie en société : pour qu'il y ait langage, il faut s'adresser à un autre. Un homme vivant seul ne développera pas de langage, puisque celui-ci suppose la communication d'une idée à autrui.

La communication animale : les différences entre les signes du langage et les signaux animaux

Dire que le langage est proprement humain signifie que les formes de communication animale ne sont pas des formes de langage.

En effet, même si les animaux communiquent entre eux, on ne considère pas cela comme un langage. Pour expliquer cette affirmation, il faut d'abord distinguer les notions de signes et de signal.

Un signal est un fait physique provoquant une réaction automatique chez celui qui le constate.

Par exemple, le cri de l'animal prévenant ses congénères est un signal, car il est programmé à l'avance et non intentionnel.

Pour qualifier la communication animale, on parlera de signal : le signal est relatif à l'instinct. Ainsi, un animal peut émettre des signaux pour transmettre des informations à ses congénères, mais ils sont limités. De même, les réactions des animaux aux signaux sont déterminées à l'avance. Les signaux envoyés comme les réactions qu'ils suscitent sont donc toujours identiques. Autrement dit, aucun dialogue ne s'instaure entre les animaux : la transmission est limitée à des informations liées à un programme génétique. L'animal n'est donc pas capable d'émettre un signe, qui suppose une intention volontaire.

Par exemple, le cri de l'animal prévenant ses congénères est un signal, car il est programmé à l'avance et non intentionnel (un animal ne choisira pas de ne pas signaler l'approche d'un prédateur).

L'homme, à l'inverse, possède la capacité d'instaurer un dialogue avec ses congénères : en ce sens, chaque prise de parole est unique, c'est-à-dire qu'elle exprime chaque fois une pensée singulière et originale. En dépit du fait qu'il comporte un nombre fini de signes, le langage humain est infiniment riche : n'importe quelle pensée peut trouver une expression dans la langue, quand bien même elle n'aurait jamais été exprimée avant.

Un signe est un signal intentionnel.

Par exemple, la fumée ne signifie pas de manière intentionnelle qu'il y a du feu, donc elle n'en est pas le signe. Au contraire, un homme faisant un signe de bienvenue exprime intentionnellement quelque chose : il pourrait ne pas l'exprimer, ou exprimer autre chose.

Le langage comme expression de la raison de l'homme

Le langage est proprement humain parce qu'il est la seule expression certaine et indubitable de la pensée de l'homme.

Autrement dit, le langage est le seul signe certain de la présence d'une pensée et d'une raison dans un corps. Cette idée, René Descartes la met en évidence en comparant les animaux et les humains. Ce qu'il montre, c'est que malgré le fait que les animaux possèdent les organes propres à la parole (puisque le perroquet peut imiter à la perfection le langage humain, mais seulement pour ce qui concerne l'articulation des sons), ils sont incapables de constituer un langage qui exprimerait des pensées. À l'inverse, Descartes insiste sur le fait qu'aucun homme, "même le plus stupide" dit-il, ne se passe de l'usage du langage. Tous les hommes expriment, par le langage, des pensées.

La différence entre la communication animale et le langage humain est donc la suivante : tandis que les animaux ne peuvent qu'exprimer des besoins, liés à l'instinct, l'homme peut exprimer sa pensée grâce au langage. L'animal agit selon les lois de la nature : il peut bien communiquer une émotion, mais il est incapable d'exprimer une pensée. Ceci est mis en évidence par le contre-exemple du muet : privé de l'organe de la parole, le muet peut néanmoins utiliser un système de signes pour exprimer ses pensées. Ainsi, le langage n'est pas dépendant du corps (possession des organes permettant de parler) mais lié à la pensée.

Le langage est une faculté qui ne dépend pas du corps, mais de l'esprit : on ne trouve cette faculté que chez l'homme. Ainsi le langage humain est un ensemble de signes qui peuvent être assemblés d'une infinité de manières, et qui permet d'exprimer des pensées.

Le rôle du langage dans l'élaboration de la pensée humaine

Les mots et les objets de la pensée, les mots comme signifiants et les pensées comme signifiés.

Le langage, en tant qu'il est l'expression de la raison, est donc proprement humain. Mais comment un ensemble de signes déterminés permet-il d'exprimer la pensée et de rendre compte de la réalité ?

Le linguiste Ferdinand de Saussure s'est intéressé à cette question de la construction du langage, qu'il étudie notamment dans ses Cours de linguistique générale . Il met en évidence trois principes généraux :

  • Les signes linguistiques sont constitués par l'association d'un signifié (un contenu de pensée) et d'un signifiant (une suite de sons).
  • Cette association est conventionnelle et arbitraire.
  • Le langage est une structure (un système de signes) et les signes n'ont pas de valeur indépendamment les uns des autres mais par leurs relations d'opposition.

La langue est comparable à une feuille de papier : la pensée est le recto et le son le verso.

Ferdinand de Saussure

Cours de linguistique générale , Paris, éd. Payot, coll. "Grande bibliothèque Payot" (1995)

En comparant le langage à une feuille de papier, Saussure souhaite mettre en évidence l'articulation de deux éléments au sein du langage :

  • un son déterminé, le signifiant ;
  • une idée ou une chose qui est exprimée, le signifié.

Saussure voit le langage comme une structure. Pour lui, comparer les langues ou étudier leur évolution n'est pas pertinent. Il rompt ainsi avec une longue tradition. Il assure que pour comprendre le langage, il faut étudier la façon dont il fonctionne à un moment donné plutôt qu'étudier son évolution historique.

Structuralisme

Le structuralisme linguistique propose de comprendre le langage comme un système au sein duquel chaque élément n'est définissable que par les relations d'équivalence ou d'opposition qu'il entretient avec les autres éléments. C'est cet ensemble de relations qui forme la "structure" d'un langage. Par extension, le structuralisme désigne un courant des sciences humaines qui appréhende la réalité sociale comme un ensemble de relations.

La consistance cognitive du langage

On utilise des mots pour exprimer le réel, en dépit de leur caractère arbitraire.

Saussure souligne cette adéquation complète entre le mot et la chose qu'il exprime dans l'expérience du sujet parlant

Pour le sujet parlant, il y a entre la langue et la réalité adéquation complète : le signe recouvre et commande la réalité, mieux, il est cette réalité.

Ce qu'indique Saussure ici, c'est que pour le sujet qui utilise le langage, le mot n'est pas un signe arbitraire choisi pour désigner une chose, le mot constitue la réalité elle-même.

Lorsque l'on étudie le langage, il est possible de mettre en évidence une distance entre les mots et ce qu'ils expriment. En revanche, du point de vue de l'utilisateur de la langue, cet écart entre le mot et la chose disparaît : le langage coïncide alors avec la réalité.

Il est donc possible de souligner que les mots eux-mêmes n'ont de sens que parce qu'ils se rapportent à des pensées. Autrement dit, s'ils signifient quelque chose, c'est parce qu'ils sont compris, voire interprétés, par une conscience qui leur donne du sens :

  • D'une part, c'est parce que celui qui parle veut dire quelque chose que les mots qu'il emploie ont du sens.
  • D'autre part, c'est parce que celui qui écoute peut investir de sens les mots qu'il entend qu'il les comprend.

On le voit, en dépit du lien arbitraire entre un mot et une idée, le mot n'a de sens, n'est compréhensible pour un individu que dans la mesure où il fait signe vers une idée, donc dans la mesure où il exprime une pensée.

Le langage comme support de la pensée

Le langage pour fixer la pensée.

Si le langage est un système de signes liant entre eux des mots et des idées et qui "fait sens" pour un sujet, il importe de s'interroger sur le rôle que joue le langage dans l'élaboration de la pensée.

Le philosophe anglais Thomas Hobbes s'est intéressé à cette question.

Le premier usage des dénominations est de servir de marques ou de notes en vue de la réminiscence.

Thomas Hobbes

Léviathan , Paris, éd. Gallimard, Gérard Mairet (2000)

Pour Hobbes, la fonction première du langage est donc de fixer les pensées afin de pouvoir les réutiliser, mais aussi de les enrichir.

Les mots ont pour fonction de servir de repères afin que nous puissions nous rappeler nos propres pensées. En effet, sans le langage qui permet de les fixer, nos pensées tomberaient sans cesse dans l'oubli au moment même où elles apparaissent. En ce sens, il serait impossible de leur donner une forme stable. Le langage nous permet donc de donner une forme fixe à la pensée : c'est grâce à lui qu'il nous est possible de nous souvenir de ce que nous avons pensé.

Le langage comme matériau premier pour élaborer une pensée

Si les mots permettent de fixer les idées, il est possible d'imaginer que la pensée ne saurait exister si elle ne pouvait s'exprimer dans la forme du langage.

Autrement, les pensées seraient insaisissables, n'auraient pas de forme, si le langage n'intervenait pas. C'est ce que souligne Émile Benveniste.

La pensée se réduit sinon exactement à rien, en tout cas à quelque chose de si vague et de si indifférencié que nous n'avons aucun moyen de l'appréhender comme "contenu" distinct de la forme que le langage lui confère. La forme linguistique est donc non seulement la condition de transmissibilité, mais d'abord la condition de réalisation de la pensée.

Émile Benveniste

Problèmes de linguistique générale , Paris, éd. Gallimard, coll. "Bibliothèque des Sciences humaines"

Autrement dit, on ne pourrait pas penser quelque chose sans le formuler par des mots. Le langage ne ferait pas qu'exprimer la pensée : il la constituerait.

De ce point de vue, croire qu'une pensée ne peut être exprimée par le langage serait en réalité le signe d'une indétermination de cette idée. Les mots seraient donc toujours clairs : seule la pensée peut n'être pas assez précise pour pouvoir être traduite en langage. Ainsi, loin de ne constituer qu'un outil permettant d'exprimer nos pensées, le langage serait le matériau même au sein duquel toute pensée peut exister.

L'ineffable : les pensées intraduisibles par le langage

Si la pensée semble bien ne pouvoir s'exprimer qu'à travers le langage, il est possible de se demander si tout ce qui existe, tout ce qui est pensé, peut être adéquatement exprimé par le langage.

Certaines choses sont difficiles à exprimer. C'est le cas dans le domaine des sentiments. C'est également le cas lorsqu'on dit qu' il n'y a pas de mots pour exprimer l'inconcevable (un acte, une situation d'une horreur extrême). C'est ce que l'on appelle l'indicible.

Henri Bergson s'est notamment interrogé sur cette inadéquation possible entre les mots et la pensée qu'ils devraient pouvoir exprimer. Selon lui, la fonction du langage est avant tout utilitaire : il doit permettre de guider l'action, il est donc tourné vers l'extérieur et ne permet pas de rendre compte de toutes les nuances des états de conscience.

Chacun de nous a sa manière d'aimer et de haïr, et cet amour, cette haine, reflètent sa personnalité tout entière. Cependant le langage désigne ces états par les mêmes mots chez tous les hommes ; aussi n'a-t-il pu fixer que l'aspect objectif et impersonnel de l'amour, de la haine, et des mille sentiments qui agitent l'âme.

Henri Bergson

Essai sur les données immédiates de la conscience , Paris, éd. Félix Alcan

Ce que montre Bergson dans cette citation, c'est le décalage entre un mot, qui est toujours général, commun, et la réalité singulière qu'il vient désigner. Ainsi, le mot "amour" est général et ne permet pas de rendre compte des mille et une façons dont ce sentiment peut être vécu.

Alors que la réalité est toujours singulière, unique, les mots sont communs : ils permettent de désigner génériquement une chose. En ce sens, ils sont toujours trop généraux pour pouvoir rendre compte du caractère singulier d'une chose, et en particulier des pensées d'un individu. C'est pourquoi, selon lui, les formes les plus profondes de la pensée sont ineffables : on ne peut les saisir que par une intuition non discursive, c'est-à-dire que l'on ne peut les percevoir qu'immédiatement, sans la médiation du langage.

La dimension symbolique du langage

La richesse du langage.

Le langage est d'une richesse infinie.

C'est justement parce que le rapport n'est pas toujours évident entre les mots et leur signification que l'on peut jouer avec le langage, en créant des décalages entre les mots et le vrai message. On peut par exemple utiliser

  • L'ironie : qui consiste à formuler un énoncé qui en signifie réellement un autre
  • Ou le double sens : qui confère à un énoncé une double signification, par exemple au sens littéral et au sens figuré.
  • On peut également utiliser des sous-entendus : c'est-à-dire des énoncés dont il faut déduire l'implicite.

L'extrême variété des usages possibles du langage permet donc à l'inventivité de s'exprimer.

La parole créatrice

Par ailleurs, le langage fait plus que transmettre ou énoncer une idée, on peut dire que la parole est créatrice et permet d'agir.

En effet, le langage a une force qui permet au locuteur d'avoir des effets sur le monde extérieur : c'est la signification de l'expression "acte de langage".

Un acte de langage est un moyen mis en œuvre par un locuteur pour agir sur son environnement par ses mots : il cherche à informer, inciter, demander, ou encore convaincre par ce moyen.

Ainsi, la promesse est un acte de langage : elle a des effets sur le monde, elle accomplit quelque chose.

Il y a donc des énoncés qui, au lieu de rapporter un événement, constituent eux-mêmes l'événement qu'ils désignent. Ce type d'énoncés, le philosophe John Austin les appelle "énoncés performatifs". Un énoncé performatif est un énoncé qui fait advenir quelque chose. Les performatifs s'opposent aux énoncés constatifs, qui eux se contentent de rapporter un état de choses.

Par exemple, lorsqu'une personne, à la mairie ou à l'autel, dit "Oui [je le veux]", elle ne fait pas que le reportage d'un mariage : elle se marie.

De même, lorsque quelqu'un dit "Je baptise ce bateau le Queen Elisabeth ", comme on dit lorsque l'on brise une bouteille contre la coque d'un bateau, il ne décrit pas seulement quelque chose ou une situation, mais surtout son énoncé réalise par lui-même une action.

L'énoncé performatif n'est ni vrai ni faux. Il obéit à d'autres critères :

  • Ainsi, le "oui" du mariage ne fait advenir quelque chose que s'il est prononcé au cours de la cérémonie du mariage. Il a alors valeur de serment et rend effective l'union.
  • L'énoncé "la séance est ouverte" ne réalise son action que s'il est prononcé par le président de séance. S'il n'est pas prononcé par une personne habilitée à le faire, il sera sans effet.
  • Enfin, une promesse qui n'est pas sincère sera sans effet.

Il y a donc bien un pouvoir des mots, qui consiste à réaliser des actions par le simple fait de prononcer une parole. Toutefois, ce pouvoir n'est pas absolu : pour être effectif, il doit répondre à des conditions spécifiques.

Le pouvoir du langage

Le langage mène à la prise de parole.

Comprendre le pouvoir du langage suppose que l'on s'intéresse à un autre aspect de son fonctionnement : le langage comme parole.

En effet, le langage est aussi l'acte même de parler. Il existe une différence essentielle entre la langue et la parole :

  • La langue est une institution commune à un groupe : elle est sociale.
  • La parole renvoie à la performance individuelle.

Langue et parole ne sont pas équivalentes : si le langage est extérieur à l'individu, s'il s'apprend, la maîtrise de la langue ne sera pas la même pour tous. Puisque les deux ne sont pas équivalents, la maîtrise du langage dépend de chaque individu. Or cette maîtrise est décisive : parce qu'une pensée claire s'exprime par des mots précis, alors le mauvais usage du langage prouve une insuffisance de la pensée.

Le langage mène à la prise de parole, et cette prise de parole n'est pas la même pour tous. Certains individus sont plus à l'aise à l'oral que d'autres, et de plus la rhétorique, qui dépend de critères sociaux et culturels, n'est pas forcément maîtrisée de la même façon par tous.

Le langage comme marqueur social

Par la prise de parole, par la maîtrise de la langue, l'individu s'exprimant prend, en quelque sorte, le pouvoir.

Il apparaît en effet souvent que la maîtrise de la langue peut permettre à un individu de manifester une forme de supériorité. D'ailleurs, les différentes maîtrises du langage renvoient généralement à des différences sociales. Par exemple, l'utilisation d'un vocabulaire très spécifique et inaccessible est une manière de manifester sa supériorité et sa culture.

C'est ce que souligne le sociologue Pierre Bourdieu : pour lui, le langage n'est pas seulement un instrument de communication, mais aussi une manifestation symbolique de pouvoir.

Lorsqu'une personne prend la parole, elle exprime toujours plus qu'un simple contenu informatif : le ton de sa voix, l'accent, le choix des mots, tous ces éléments constituant la manière de dire quelque chose exprime aussi la valeur de ce que l'on dit. Ainsi, choisir un mode d'expression (l'argot, le verlan, le français conventionnel ou soutenu) c'est en même temps exprimer une appartenance sociale, c'est se classer.

Le pouvoir symbolique d'un certain langage n'est donc que le reflet d'un pouvoir qui s'exerce sur le plan social. Le pouvoir du langage, son efficacité, vient donc du pouvoir social, de la reconnaissance sociale. Ainsi, si la langue est un instrument de pouvoir, alors prendre la parole est en un sens prendre le pouvoir.

Le pouvoir dont témoigne le langage n'est en définitive qu'une des manifestations de la hiérarchie sociale.

Le langage comme outil de domination

Le langage peut donc se révéler dangereux et devenir un outil de domination.

En effet, on aura tendance à faire preuve de révérence à l'égard de quelqu'un qui donne l'apparence de maîtriser parfaitement ce dont il parle, comme lorsque l'on fait intervenir des spécialistes pour expliquer certaines choses. Pourtant, maîtriser la langue ne signifie pas nécessairement que l'on maîtrise le sujet dont on parle : les mots ont une force extraordinaire, et ce en dépit du fait qu'ils n'expriment pas forcément la vérité.

C'est ainsi que Platon condamnait l'art de la rhétorique qu'utilisaient les sophistes, lesquels étaient maîtres dans l'art de la persuasion, en dépit de la vérité de ce qu'ils défendaient. On adresse d'ailleurs le même reproche aux démagogues, qui utilisent un langage flatteur pour acquérir une légitimité : ils instrumentalisent le pouvoir des mots pour gagner les esprits.

Puisque le langage peut véhiculer n'importe quel contenu et qu'il a un pouvoir très important, son usage est potentiellement dangereux.

Quelles dissertations sur le langage pouvez-vous avoir au baccalauréat ?

Par Olivier

Rédigé le 14 juillet 2010

2 minutes de lecture

exemple dissertation philo sur le langage

  • 01. Dissertation

Sophie

Dissertation

Dans quelle mesure le langage est-il un moyen de domination ?

Le langage est-il le propre de l'homme ?

La pensée fait le langage en se faisant par le langage ?

Recourir au langage, est-ce renoncer à la violence ?

Le langage permet-il seulement de communiquer ?

Pourrait-on penser sans l'aide du langage ?

Le langage sert-il à exprimer la réalité ?

Le langage: Un code de communication ?

Le langage: Intention et signification ?

Le langage : Un instrument de pouvoir ?

Les limites du langage ?

Le langage est-il un instrument ou un obstacle à la pensée ?

Un philosophe contemporain a écrit : qui n'a pas réfléchi sur le langage n'a jamais vraiment philosophé. — Pourquoi le langage présente-t-il une telle importance philosophique ?

Quelle valeur accorder à l'au-delà des mots et du langage ?

Les éléments nécessaires à la formation d'un langage ?

Le langage, traduction d'un donné ou mise en forme du monde ?

Le langage permet-il d'exprimer la vérité des choses ?

Dans quelle mesure la maîtrise du langage contribue-t-elle à nous donner du pouvoir sur le monde et sur nos semblables ?

Pourquoi dit-on que l'homme possède le langage articulé ?

Quelles sont les principales fonctions du langage ?

Y a-t-il un langage de l'image ?

La poésie et le caractère poétique du langage ?

L'acquisition du langage permet-elle de former sa pensée ?

Les arts sont-ils un langage ?

Le langage n'est-il qu'un instrument ? ?

Le langage est-il un calque de la réalité ?

Prendre soin du langage, n'est-ce que pur conformisme ?

L'art est-il un langage ?

Le langage logico-mathématique est-il encore un langage ?

Le langage permet-il de tout dire ?

Le langage peut-il exprimer une réalité sans la trahir ?

Le langage est-il un signe distinctif de l'humanité ?

L'essence du langage est-elle morale ?

La fonction première du langage est-elle de représenter ?

La philosophie est-elle seulement une analyse critique du langage ?

L'amour peut-il s'exprimer au moyen du langage ?

L'inconscient est-il structuré comme un langage ?

Le langage doit-il exprimer la vérité en soi ?

La pensée peut-elle dépasser les limites du langage ?

Le langage peut-il nous trahir ?

En quoi le langage est-il spécifiquement humain ?

Des sujets d'analyse de texte peuvent également vous être proposés

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exemple dissertation philo sur le langage

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Je suis une élève du terminal stmg j’ai besoin d’aide sur le philo language , nature réel, croyance

Correction du sujet : le langage est il un instrument de domination ?

Chloé Galouchko

Bonjour Stella ! Pour aller plus loin, n’hésitez pas de solliciter nos professeurs particuliers sur Superprof pour une aide personnalisée et plus poussée. Bonne journée ! 🙂

Dans quelle mesure le langage est-il un moyen de domination .

Waouh ces uper cool

Le language sert-il à exprimer la réalité ?

Le langage constitue-t-il le ciment des relations humaines ?

Le langage est-il propre de l’homme

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Fiche de cours : le langage en philosophie 🗣

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Tu étais en pleine recherche d’une fiche sur le langage en philosophie en Terminale pour compléter tes cours ? Tu veux en savoir plus sur le rapport entre les conceptions et les idées que les philosophes ont pu développer siècle après siècle ? Avec cette fiche, on booste ta connaissance sur le langage et la façon dont il est pensé par les philosophes en France et ailleurs dans le monde. C’est parti ! 🚀

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Ça te tenterait de réviser les auteurs de philo à connaître pour le bac en t’amusant avec un quiz ? C’est pas ici !

Définition : Le langage, c’est quoi ? 👀

Pour résumer en quelques points clés, voici une définition de ce qu’est le langage :

  • Système de signes 
  • Association des mots en respectant des règles de grammaire précises
  • Lié à la faculté de raisonner, de nommer et de communiquer avec autrui
  • Outil de distinction entre l’Homme et l’animal, car le langage serait le propre de l’Homme

⚠️ À distinguer de la parole : la parole utilise le langage et son système de son pour exister. Elle est définie par le CNRTL comme étant “la faculté d’exprimer et de communiquer la pensée au moyen du système des sons du langage”.

Le langage en philosophie 🧐

En philosophie, le langage est ce qui différencie l’Homme de l’animal. Les philosophes lui confèrent aussi un pouvoir de création, parce qu’il permet de faire parler des personnages historiques disparus il y a très longtemps. Il a même une fonction dans l’art puisqu’il permet d’inventer objet, réalité et langue, entre autres nombreuses choses. 

Mais ses pouvoirs ne s’arrêtent pas là. Il sert à décrire, à réfléchir… Et il a même le pouvoir de faire. C’est ce qu’on appelle d’ailleurs une fonction performative. En prononçant des mots, dans certaines situations, tu effectues une action (comme quand tu romps avec une personne, le fait de le dire met l’acte en pratique).

Son rapport aux pensées, à la vérité et les circonstances de son existence dans la vie des êtres humains ont été questionnés siècle après siècle, en France et dans le monde entier.

Bref, le langage est partout au quotidien et il est un sujet très riche et passionnant à étudier, surtout en philosophie !

En explorant les profondeurs de la philosophie du langage, tu découvriras des idées fascinantes 🤔. Pour aller plus loin, consulte nos cours de soutien scolaire de philosophie en ligne pour une immersion complète.

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Les concepts sur le langage en philosophie 🔎

  • L’origine du langage, Rousseau, Essai sur l’origine des langues (1781)

Dans ce livre, la théorie de Rousseau est que l’origine des langues et les étapes qui les ont menées à exister telles qu’on les connaît aujourd’hui. 

Pour lui, les langues ne sont pas nées pour communiquer des besoins comme la faim ou la soif par exemple, mais pour exprimer des émotions comme l’amour, la peur ou encore la colère.

Selon lui : “Les fruits ne se dérobent point à nos mains, on peut s’en nourrir sans parler”

Note aussi que Rousseau souligne deux difficultés dans sa démarche pour comprendre l’origine du langage :

  • On pourrait choisir d’observer un nourrisson qui apprend à parler pour comprendre comment naît le langage. Mais le philosophe nous rappelle que, pour communiquer avec lui, sa mère utilise un langage préconçu . Le nourrisson l’utilise donc par nécessité, ce qui ne nous permet pas de savoir comment une langue peut naître.
  • Rousseau considère le fait que les Hommes ont besoin de penser pour parler, mais également de parler pour penser . Mais alors, qui est arrivé en premier…?

2. Le langage comme propre de l’Homme, Descartes, 

“La parole est l’unique signe et la seule marque assurée de la pensée cachée et renfermée dans les corps” – Descartes, Lettres à Morus , 5 février 1649 

Descartes établit une distinction entre l’Homme et l’animal. Selon lui, cette distinction réside dans le langage. Il reconnaît que les animaux communiquent leurs besoins et leurs émotions par des gestes, des mouvements. Mais il observe qu’aucun n’a réussi à traduire ou transmettre des pensées élaborées dans son esprit. Et pour Descartes, puisqu’aucun n’a communiqué ses pensées, c’est qu’ils en sont tous dépourvus . 

En parallèle, tous les Hommes, selon lui, auraient la faculté de penser. Car même ceux à qu’il manque des organes de parole et même les plus insensés trouvent des façons de communiquer leurs pensées. Cette faculté de parler serait la preuve de la présence de la raison chez l’être humain.  

💡 Si tu veux une analyse détaillée sur le texte duquel cette pensée de Descartes est tirée, tu peux lire l’article du site PhiloLog 😉

  • Le langage comme outil et ses fonctions, Ludwig Wittgenstein, Tractatus logico-philosophicus (1921)

Dans ce livre, Wittgenstein différencie ce qui peut être “montré” et ce qui peut être “dit”. Il part de la théorie que la logique est donnée à l’Homme et que le langage est le reflet de cette logique. Il considère du coup que les pensées sont des images logiques du mond e. Et pour lui, ce qui peut être “dit” nous est inaccessible, parce qu’une proposition ne s’explique pas elle-même quand tu la dis. Pour reformuler : quand tu dis une phrase, cette phrase montre son sens dans le contexte, mais elle ne l’explique pas. 

Dans cette même oeuvre, Wittgenstein expose trois types de proposition : 

  • Les propositions insensées , qu’il considère comme du pur bavardage. Exemple : la métaphysique.
  • Les propositions sensées , qui sont soit vraies, soit fausses. Exemple : la science.
  • Les propositions dénuées de sens, qui sont tautologiques . Exemples : les mathématiques

💡C’est quoi une tautologie ?

Selon la définition de Wittgenstein répertoriée dans le CNRTL , une tautologie est une “ proposition complexe qui reste vraie en vertu de sa forme seule, quelle que soit la valeur de vérité des propositions qui la composent ”.

Pour lui : “Ce dont on ne peut parler, il faut le taire”

Enfin, Wittgenstein parle aussi d’un “jeu” dans les réflexions qu’il développe dans son livre . Il compare le langage à un jeu, parce que les actions qu’on effectue dans un jeu n’ont de sens que dans le contexte du jeu. Et en fonction de la situation, on sait quelle action il est nécessaire ou utile de faire. C’est pareil pour le langage : le sens de ta phrase n’apparaît que dans un certain contexte.

Il en déduit que l’Homme n’apprend pas le sens des mots en étudiant leur concept, mais en pratiquant le langage. Note d’ailleurs qu’il emploie souvent le terme de “dressage”.

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Les sujets du bac de philosophie sur le langage 📚

Maintenant que tu connais des auteurs et des théories autour du langage, c’est bien beau, mais quand est-ce que tu vas pouvoir t’en servir ?

On te donne deux exemples de sujets possibles et on t’explique comment les traiter 😉

Le langage sert-il à communiquer ? 

  • Les termes clés et leur signification
  • Langage : Dans cet énoncé, il n’est pas précisé si on parle strictement de l’Homme, les animaux et la nature sont donc à inclure dans ta réflexion. Sont compris aussi dans ce terme les aspects écrits et parlés du langage, ou encore ses pouvoirs.
  • Servir : Être utile à quelqu’un pour faire quelque chose. Implique l’idée d’une fonction du langage et des conditions nécessaires pour utiliser cette fonction. 
  • Communiquer : Dire, transmettre, partager. Induit une dimension sociale, les êtres communiquent les uns avec les autres.

👉 Ici fais bien attention à différencier “langage” et “communiquer” , c’est là que se trouve tout l’enjeu du sujet. 

💡Tu peux t’appuyer sur ton expérience personnelle et de ta connaissance et ta conception de la réalité pour mieux comprendre le sujet et mieux y répondre !

  • Reformulations du sujet
  • Est-ce que le langage nous est utile pour établir des liens sociaux avec d’autres personnes ? 
  • Est-ce que la fonction du langage est nécessairement de toujours communiquer ? De nous permettre l’expression de nos pensées ?
  • Un plan possible 
  • Le langage sert à communiquer
  • Le langage et ses fonctions sociales + le lien avec les pensées
  • Tout n’est pas nécessairement communication 

✨ Focus sur le langage et sa dimension symbolique

Émile Benveniste, linguiste mort en 1976, a étudié le lien entre le langage et les symboles.

Pour lui, le langage “produit la réalité”. Il développe son argument en prenant plusieurs exemples de la vie quotidienne. Par exemple, lors d’un échange entre deux personnes, quand l’une raconte une histoire d’après son vécu, l’événement et l’expérience de cet événement renaissent à travers le discours de la personne qui raconte . Et celle qui écoute se crée une image de ce même événement. Le philosophe appelle ça une “communication intersubjective” . 

Il ajoute que le langage a un pouvoir fondateur , qu’il est à la base de la formation de la société . Il va même plus loin en déclarant que la langue est nécessaire à la société qui serait impossible sans elle. 

Enfin, tu peux lier cette réflexion à celle sur les différences qui séparent les animaux et les Hommes .

Benveniste explique que le langage est la plus haute faculté que l’Homme possède . Il met en avant la capacité que ce dernier a de concevoir un objet dans sa forme et ses caractéristiques, tout en étant capable de le différencier des autres objets.

Toutes ces capacités, qui lui permettent finalement de créer des symboles, participent à le différencier de l’animal. Parce que l’animal lui reçoit un signal et y réagit, sans accéder à la création de symboles.

⚠️ Fais bien le tour de la question, en veillant à ne pas oublier de traiter une notion clé ! Ici par exemple, tu devras aborder la question de la pensée, de la nature, de son rapport avec le langage et de la communication (en n’oubliant pas de dire qu’elle peut échouer). Note bien toutes tes idées au brouillon et vois si elles sont cohérentes avec ton sujet !

Peut-on tout dire ?

  • Pouvoir : Dans cet énoncé, ce verbe induit l’idée de possibilité, de faculté, de droit et donc des circonstances et des facteurs qui rendent une chose possible.
  • Tout : L’entièreté des choses sans exception aucune. L’être au complet, dans sa globalité.
  • Dire : Sous-entend la notion de langage. Renvoie au fait d’exprimer, de communiquer, d’émettre ou encore de nommer.
  • Est-ce que le langage peut rendre les choses totalement transparentes ?
  • Est-ce qu’il peut donner la possibilité à un être de tout communiquer ? De tout nommer d’une chose ?
  • On se demande aussi si on a juridiquement et moralement le droit de dire les choses.
  • Un plan possible
  • L’ineffable
  • L’art et le langage 
  • On peut tout dire et exprimer par le langage

✨ Focus sur l’ineffable en philosophie

👉 Définition ineffable : Ce qui ne peut être exprimé par des paroles.

De nombreux philosophes ont traité la question de l’ineffable, et Wittgenstein en fait partie.

Dans le Tractacus logico-philosophicus , il prend le cas de l’art pour développer la théorie que l’art peut permettre une expression qui est impossible par les mots .

Confronté à un tableau par exemple, l’Homme ressentirait des émotions qu’il lui serait impossible de décrire . Il s’agirait d’une sorte d’énigme pour notre cerveau. Il précise que ce sentiment d’impuissance adviendrait surtout quand l’Homme est face à un détail, un élément qui l’intrigue particulièrement.

Selon cette théorie, la description n’est pas impossible . Il critique l’usage que les êtres humains font du langage. Ce serait parce qu’on ne sait pas employer correctement le langage pour décrire une chose qu’on se résignerait à dire qu’il est impossible de la décrire.

⚠️ Veille bien à ne pas faire de hors-sujet. Ici, pour toujours avoir l’esprit l’objet de ton sujet, demande-toi si l’idée que tu veux utiliser est en rapport étroit avec la langue et le langage, s’il correspond aux termes clés que tu as relevés. Chaque idée et concept que tu vois en cours n’est pas pertinent dans le contexte, fais bien ton choix !

D’autres exemples de sujets sur le langage

  • La communication animale est-elle un langage ?
  • L’acquisition du langage permet-elle de former sa pensée ?
  • Dans quelle mesure le langage est-il un moyen de domination ?

💡 Tu peux trouver plein d’autres exemples de sujets de philosophie sur le langage ici.

Prépare-toi pour le bac avec assurance en explorant les sujets de dissertation sur le langage. Nos cours de soutien scolaire en philosophie en ligne te guideront vers la réussite 🎓.

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Oeuvres et citations sur le langage en philosophie 📖

Les oeuvres qui traitent de la question du langage.

  • Sémiotique et philosophie du langage , Umberto Eco, 1984
  • Investigations philosophiques , Ludwig Wittgenstein, 1953
  • Langage, discours, pensée , François Recanati, 2020
  • Le bruissement de la langue , Roland Barthes, 1984
  • Cours de linguistique générale, Ferdinand de Saussure, 1916

Citations expliquées en bref 💬

La pensée n’est rien d’“intérieur”, elle n’existe pas hors du monde et hors des mots

Maurice Merleau-Ponty (1908 – 1961)

Phénoménologie de la perception (1945)

👉 Ici, le philosophe développe la théorie que, contrairement à ce qu’on peut penser, entre le langage et la pensée, c’est le langage qui arrive en premier. Le langage ne serait pas un moyen de communication, d’expression, mais un être à part entière. Tandis que la pensée serait le mouvement de la parole, le sens, et non pas l’intention comme on est portés à le croire.

💡 Tips malin

La logique des philosophes peut être difficile à saisir. N’hésite pas à prendre le temps de visualiser les idées qui sont présentées dans les discours. Fais par exemple une carte mentale pour relier les philosophes à leurs idées puis fais des ponts entre un concept et un autre pour mieux visualiser le rapport qui les unie !

Si tu souhaites apprendre à faire une fiche de révision efficace , on a écrit un article qui devrait t’être utile !

Le mot ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal

Henri Bergson

Philosophe (1859 – 1941)

👉 Bergson dénonce dans sa théorie le fait que le langage nous empêche de prendre conscience de notre individualité . Selon lui, comme les mêmes mots sont employés par tout le monde, ils ne peuvent plus refléter les sentiments très personnels et uniques que chaque personne ressent. Le langage tout conçu nous empêche de faire une recherche au fond de nous, comme les poètes, la connaissance de nos émotions et de ce qui fait leur singularité.

Bon courage !

Eh voilà, maintenant tu as les clés pour réussir à traiter un sujet sur le langage en philosophie dans une prochaine dissertation ! 

Thomas d’Aquin : saint philosophe

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Exemple de dissertation de philosophie

Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).

Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.

Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie,  relisez et corrigez  les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

Table des matières

Exemple de dissertation de philosophie sur le travail (1), exemple de dissertation de philosophie sur le concept de liberté (2), exemple de dissertation de philosophie sur l’art (3).

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Le travail n’est-il qu’une contrainte ? ».

Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? ».

Télécharger l’exemple de dissertation de philosophie

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Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».

Cette dissertation de philosophie sur la liberté interroge la nature de l’Homme. La problématique de la dissertation est « l’’Homme est-il un être libre capable de faire des choix rationnels ou est-il esclave de lui-même et de ses désirs ? ».

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « En quoi peut-on dire que l’objet ordinaire diffère de l’oeuvre d’art ? ».

Cette dissertation sur l’art et la technique se demande si  l’on peut désigner la création artistique comme l’autre de la production technique ou si ces deux mécanismes se distinguent ?

Citer cet article de Scribbr

Si vous souhaitez citer cette source, vous pouvez la copier/coller ou cliquer sur le bouton “Citez cet article” pour l’ajouter automatiquement à notre Générateur de sources gratuit.

Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 23 mars 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/

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Justine Debret

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exemple dissertation philo sur le langage

Afin que vous compreniez mieux ce que l’on attend de vous dans une dissertation, voici un exemple de dissertation de philosophie. A chaque fois, je précise entre parenthèses juste après à quelle étape de la méthodologie de la dissertation cela correspond. Si vous ne l’avez pas lu, je vous invite à lire d’abord cet article sur la manière de bien commencer sa dissertation de philosophie ou si vous préférez la vidéo c’es t ici.

Sujet : « L’homme est-il à part dans la nature ? » (Exemple de dissertation de philosophie)

Petit rappel de la structure de l’introduction. Pour un exemple d’introduction de dissertation en vidéo c’est ici .

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Introduction

Vinciane Despret, philosophe et psychologue, remarque combien les hommes sont enclins à se considérer eux-mêmes comme exceptionnels. Mais, à ses yeux, c’est oublier que nous sommes aussi de grands destructeurs ou si l’on peut dire des êtres particulièrement nuisibles pour les autres, pour nous-mêmes et pour la nature. Ce faisant, elle considère bien les hommes comme « à part » dans la nature, du moins par nos capacités de destruction. Mais, est-il réellement justifié de dire que nous sommes à part dans la mesure où nous restons dépend d’une nature qui peut également nous détruire en tant qu’espèce ? (Accroche qui propose une première réponse au sujet et formule un début d’objection ) Alors, l’homme est-il réellement à part dans la nature ? (Rappel du sujet) A première vue , et si l’on se fie à la manière dont les hommes se considèrent eux-mêmes depuis des siècles, l’homme est bien à part dans la nature car il serait doté de facultés exceptionnelles telles la conscience, un langage riche et articulé, une raison ou encore des cultures variées et complexes qui l’éloignent toujours davantage de la vie animale. Mais, notre tendance à nous considérer comme supérieurs, ne nous fait-elle pas oublier que notre espèce comme toutes les autres est le produit de l’évolution des espèces ? Ainsi, on pourrait dire que l’homme n’est pas particulièrement à part. L’être humain reste une espèce qui, par le fait du hasard, a développé une raison, une conscience de soi, autant de facultés qui sont devenues la norme chez l’homme car elles lui procurent un avantage et lui permettent d’étendre son influence ou peut-être son territoire. Ce mécanisme est le même pour toutes les espèces, pourquoi alors considérer l’homme comme à part ? (Problématique constituée d’une première réponse au sujet « A première vue », puis d’une objection à cette première réponse « Mais »). Nous verrons d’abord que l’être humain peut effectivement être considéré comme à part dans la nature. Puis, nous nous demanderons si cette idée que nous serions une espèce à part n’est pas une pure illusion. Enfin, nous envisagerons bien une spécificité humaine, mais qui au lieu d’être un privilège est plutôt une immense responsabilité. (Annonce du plan en 3 parties) .

Développement

Avant de rédiger le développement de l’exemple de dissertation de philosophie, petit rappel de la structure globale que doit avoir votre devoir. Le nombre des sous-parties est indicatif. Il doit y avoir au moins deux sous-parties par partie et pas plus de trois.

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Attention, ci-dessous, je vais mettre des titres Première grande partie / premier paragraphe. Vous ne devez pas les mettre dans vos copies. Je les mets seulement pour que vous compreniez bien la structure. Afin que votre copie soit bien lisible, vous devez passer des lignes entre les grandes parties et revenir à la ligne + alinéa quand vous changez de paragraphe (ou sous-partie).

Première grande partie : l’homme est bien à part dans la nature

Premier paragraphe :.

L’être humain peut semble-t-il être considéré comme à part dans la nature car il est doté de facultés qui le rendent très différent des autres espèces. (Thèse générale du paragraphe qui répond au sujet) Certes, l’être humain appartient en un sens à la nature, car si l’on définit la nature comme l’ensemble de ce qui n’a pas été créé ou transformée par l’homme (définition de la nature) alors l’espèce humaine est bien naturelle. L’homme ne s’est pas créé lui-même, il est donc un être naturel au moins en partie. Mais, l’être humain à ceci de particulier que précisément il a cette capacité à transformer sa nature et à n’être pas totalement soumis à son instinct. Il peut se cultiver c’est-à-dire se transformer si bien qu’il peut devenir réellement très différent d’un autre être humain. (Argument formulé avec mes propres termes pour soutenir la thèse) Aux yeux de Rousseau, ce qui fait la spécificité de l’être humain par rapport aux autres espèces, c’est sa capacité à « se perfectionner ». (Utilisation d’une référence à Rousseau qui justifie la thèse, avec utilisation du vocabulaire de l’auteur). Il remarque ainsi qu’un être humain peut, par les choix qu’il fait, aussi bien devenir un très grand artiste, sportif ou savant, qu’un toxicomane. C’est d’ailleurs lui qui pose la question « Pourquoi l’homme, seul, est-il sujet à devenir imbécile ? » et il y répond que c’est parce qu’il est le seul à être libre, c’est-à-dire à pouvoir ne pas suivre un programme inscrit à l’avance dans ses gènes et qui décide de son mode de vie. Ce que l’on appelle communément un instinct. L’homme peut donc se perfectionner toute sa vie, là où l’animal va très rapidement cesser de changer dès lors qu’il est adulte. (Développement en utilisant les arguments que l’auteur utilise pour justifier sa thèse) Nous pouvons donc dire que l’homme est bien à part dans la nature, car il a cette capacité de se perfectionner que n’ont pas les autres espèces. (Retour au sujet : le but est de rappeler en quoi ce que l’on vient de dire répond au sujet)

(Suite à venir)

▶️ Je vous montre comment développer une sous-partie en vidéo ci-dessous :

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Je trouve vos articles très intéressants. Dommage, quelques coquilles!!!

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COMMENTS

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  6. Le langage

    Le langage - dissertations de philosophie. Le langage rapproche-t-il les hommes ? Le langage sert-il à exprimer la réalité ? Le langage sert-il à parler ou bien à penser ? Le langage trahit-il la pensée ? Le sens de ce que l'on dit se réduit-il à ce que l'on veut dire ? Les mots cachent-ils les choses ? Les mots nous éloignent-ils des choses ?

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